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Rien ne pourra remplacer la première mandoline de Dominic Ferron ou la première guitare que son grand-père lui a offerte, mais Mélissa Ferron, la belle-mère du jeune homme, souligne que
l’appui de la communauté suite à l’incendie qui a ravagé la maison du fils de son conjoint, en fin de semaine, fait chaud au coeur. Dans la nuit de samedi à dimanche, les flammes ont détruit
la maison de Dominic Ferron et Danika Boucher, un couple de Tetagouche-Sud, près de Bathurst. Réveillé par l’alarme du détecteur de fumée et les aboiements de son chien, le jeune homme
aurait tenté de contenir lui-même l’incendie avant l’arrivée des pompiers, vers 4 heures du matin. «Dominic s’est acharné à éteindre les flammes avec un seau», a confié son père, Yves
Ferron. «Mais après un bout, ça sortait de partout.» Danika Boucher était au travail ce soir-là. Elle a appris la perte totale de sa propre maison sur les réseaux sociaux. «Je cherchais mon
fils quand je suis arrivée là-bas», raconte Yves Ferron. «Ils m’ont dit qu’ils l’avaient emmené à l’hôpital. Il avait des brûlures superficielles aux mains et au visage en plus d’avoir
aspiré trop de fumée.» La maison du jeune couple, dimanche matin. – Gracieuseté: François Albert Comme son maître, le chien de Dominic s’en est tiré sain et sauf, mais les économies du jeune
couple se sont envolées en fumée, a expliqué M. Ferron. La maison de Dominic et Danika n’était pas encore assurée. Les démarches étaient en cours, mais toujours selon le père de la victime,
la compagnie d’assurance tardait à faire avancer le dossier. Ils habitaient dans cette maison depuis un peu moins de deux mois. «RIEN QU’UN MAUVAIS SOUVENIR» Une campagne de
sociofinancement sur la plateforme GoFundMe a été lancée pour aider les sinistrés et en trois jours seulement, presque 3000 $ ont été amassés. «Nous voulons tellement dire merci aux gens,
surtout en ce temps des fêtes. Merci d’offrir des dons soient en argent, vêtements ou autres, on sait combien tout coûte cher aujourd’hui», a avancé la belle-mère du jeune homme. Ces dons
aideront les victimes à se remettre sur pied et à continuer à avancer, a ajouté le père. «Ce ne sera rien qu’un mauvais souvenir plus tard, j’en suis sûr», a-t-il souligné. «C’est difficile,
mais on continue de les encourager.» La famille Ferron tient aussi à remercier les policiers ambulanciers, pompiers et le personnel de l’urgence à l’hôpital de Bathurst pour leur appui.