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Par ALINE CHATEL Publié le 26 janv. 2010 à 7h42 ÇA PASSE À PAS GRAND CHOSE CE MATCH… Oui, ça passe à pas grand chose. On souffre en deuxième mi-temps parce que je fais moins de rotations.
Les filles fatiguent un petit peu. On négocie mal deux-trois ballons, y compris l’avant-dernier ballon. Il y a aussi une action sur laquelle l’adversaire prend trois rebonds offensifs qui
nous font mal. Ça nous fait mal parce qu’on fait trois bons stops défensifs sur cette action mais on n’est pas au rebond. On se met à défendre pendant une minute et, quand vous êtes fatigué
en plus, vous êtes moins lucide en attaque. Bourges arrive à maintenir son intensité défensive grâce aux rotations. La différence se fait aussi au niveau des pertes de ballons puisque nous
en perdons 17 contre 8 pour l’adversaire. C’EST LA PROFONDEUR DE BANC DE BOURGES QUI A FAIT LA DIFFÉRENCE ? Oui, entre autres (une seule joueuse de Bourges a joué plus de 30 minutes alors
que le cinq majeur mondevillais a disputé entre 32 minutes et 37 minutes). Mais l’équipe n’a pas à rougir de son match. On est dans le match pendant tout le match. On aurait dû être capable
de provoquer un peu plus de fautes parce qu’il y a 22-12 aux fautes. Si on avait récupère quelques lancers-francs de plus, ça nous aurait aidé. C’EST RASSURANT DE VOIR QUE VOUS AVEZ LE
NIVEAU D’ÊTRE DANS LE TOP 4. Vous en doutiez, pas nous. On a toujours pensé qu’on était capable d’être dans ce registre, parmi les 4-5 meilleures équipes. Il ne faudra pas trouver l’excuse
des matchs tous les trois jours car nous avons quinze matchs en sept semaines. Cependant, ça reste une défaite. On n’était pas loin mais ça n’a pas suffi. C’est encourageant mais il faut
être capable de gagner ces matchs-là. Il nous a manqué une bonne gestion des derniers ballons puisqu’il y a eu quelques pertes de balle stupides dans l’emballage final. C’est ce qui fait la
différence pour remporter un match contre Bourges. QU’EST-CE QUI VOUS A PLU SUR CE MATCH ? On a été cohérent pendant 40 minutes. Défensivement et offensivement on a fait des choses
intéressantes. C’est vrai qu’on a bénéficié d’un peu d’adresse avec Lenae Williams (27 points, 7/7 à trois points) mais il ne faut pas se réfugier derrière cela. À l’intérieur, on a été un
peu plus maladroit. Je pense à Valeriya qui a été un peu moins heureuse (14 points, 6/15 aux tirs). Mais dans l’ensemble, je suis satisfait de mon équipe. Il manque la victoire pour être
pleinement satisfait. LE MATCH EST PARTI SUR DES BASES TRÈS OFFENSIVES (23-21 À LA FIN DU PREMIER QUART). VOUS AVEZ MIS CINQ MINUTES ENSUITE POUR INSCRIRE VOTRE PREMIER PANIER. C’EST BOURGES
QUI A DURCIT SA DÉFENSE ? Les deux équipes voulaient encaisser le minimum de points. On savait que la force de Bourges était la défense. On voulait avoir son niveau de jeu défensif. Dans le
premier quart, il y avait beaucoup de points mais aussi parce qu’il y avait beaucoup d’adresse. EST-CE QUE C’EST UNE DÉFAITE QUI FAIT MAL AUX JOUEUSES PSYCHOLOGIQUEMENT OU VA-T-ELLE LES
CONFORTER DANS LES PROGRÈS RÉALISÉS DEPUIS LE DÉBUT DE L’ANNÉE ? J’espère que ce match va les encourager à continuer dans le sens du travail effectué depuis la reprise parce que perdre de
trois points contre une équipe qualifiée en huitième de finale d’Euroligue, ce n’est pas mal. LES RÉACTIONS DE PAOLINE SALAGNAC, QUI A PASSÉ DEUX ANS À MONDEVILLE AVANT DE REJOINDRE BOURGES
: « C’était important de gagner ce soir pour continuer notre championnat sereinement. La profondeur du banc permet de ne pas tirer sur une ou deux joueuses. Ça peut payer à la fin. Mais il
ne faut pas grand chose pour que Mondeville soit devant à la fin. C’était un match très disputé. Je pense que Mondeville mérite de finir dans le Top 4 et c’est ce que je lui souhaite.
L’expérience fait peut-être la différence dans ces fins de match très serrées, ce soir et à Arras. C’est toujours un plaisir de revenir à Mondeville. J’ai passé deux très bonnes années ici.
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