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Alors que les discussions du conclave des retraites arrivent à échéance, Marylise Leon, secrétaire générale de la CFDT attend un geste du patronat pour obtenir un accord. De son côté,
l'organisation syndicale se dit prête à balayer tous les sujets, y compris la capitalisation. Dernière ligne droite pour le conclave des retraites. Invitée sur France 2, la secrétaire
générale, Marylise Léon a indiqué croire toujours qu'un "accord est possible", d'ici au 17 juin. Elle souligne également l'existence de "vraies attentes
sociales", suite aux importantes mobilisations des Français en 2023. "IL FAUT QUE LE PATRONAT FASSE UN PAS" Mais si la CFDT indique être à l'écoute, notamment sur la
question de l'équilibre financier, elle demande à ce que la patronat fasse vraiment un pas. "On a posé les sujets sur la table, on a ouvert un certain nombre de portes. (...)
Aujourd'hui, il faut que le patronat fasse un pas et donc on va démarrer vraiment la discussion (...) c'est le _money time_, dernière ligne droite, on se dit qu'on a quinze
jours pour aboutir à une concrétisation de ces évolutions". La balle semble donc être dans le camp du patronat, notamment sur la pénibilité. Devant l'urgence d'un accord, à
quelques jours de l'échéance la secrétaire générale appelle à sortir des "postures". Marylise Léon indique même être prête à discuter de tous les sujets, dont le chiffon rouge
de la capitalisation pour financer les retraites. > "Je suis prête à discuter de la capitalisation avec les > organisations patronales", si elles expliquent qu'il
n'y aura "pas > de hausse des cotisations". LES DISCUSSIONS SUR LE FINANCEMENT DE LA PROTECTION SOCIALE EN SURSIS Alors que le débat public porte également sur le
financement de la protection sociale, la secrétaire générale de la CFDT indique que les discussions ne seront ouvertes "que si on est capable de se mettre d'accord sur les
retraites. Sinon, on aura aucune légitimité, c'est un préalable." Plus spécifiquement, sur la TVA sociale, Marylise Léon pointe de "vielles recettes", et appelle
d'abord à s'accorder sur les grands principes, notamment le maintien d'une Sécurité sociale "forte". Marine Landau