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La distribution d'aide dans l'enclave palestinienne se révèle être particulièrement chaotique avec la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une nouvelle organisation créée avec le
soutien d'Israël et des États-Unis. La Fondation humanitaire pour Gaza (GHF), dont les opérations ont débuté cette semaine, annonce dans un communiqué avoir distribué à ce stade au
moins 1,8 million de repas à la population de l'enclave palestinienne. > "Environ 997.920 repas ont été distribués aujourd'hui, portant le > nombre total de repas
distribués à ce jour à environ 1.838.182 > via environ 17.280 cartons", précise l'organisation privée. La GHF, qui indique avoir désormais ouvert quatre centres de distribution
d'aide, précise que ses opérations "continueront de s’intensifier, avec des projets de construction de sites supplémentaires à travers Gaza, y compris dans la région nord, dans les
semaines à venir". Bombardements, famine: à Gaza, jusqu'où ira Benjamin Netanyahu? UNE ORGANISATION CONTROVERSÉE AVEC LAQUELLE L'ONU REFUSE DE TRAVAILLER Mercredi soir, un
entrepôt du Programme alimentaire mondial (PAM) de Gaza a été pillé par des milliers de Palestiniens. La veille, une distribution chaotique a fait 47 blessés dans un centre de la Fondation
humanitaire de Gaza. L'armée israélienne a reconnu des "tirs de sommation en l'air" de ses soldats, "à l'extérieur" du centre de la GHF, mais "en
aucun cas vers les gens". La GHF a aussi démenti tout tir vers la foule. "Le PAM n'a cessé de mettre en garde sur la détérioration de la situation, (...) et les risques que
font peser la limitation de l'aide humanitaire à des gens affamés ayant un besoin désespéré d'assistance", a indiqué l'organisme rattaché à l'ONU dans un communiqué.
La Fondation humanitaire pour Gaza, soutenue par les États-Unis et Israël, a annoncé auprès de CBS NEWS la fin de ses activités en Suisse après trois mois. Une décision qui intervient alors
que les autorités ont déclaré que la GHF enfreignait les règles applicables aux fondations enregistrées en Suisse, notamment s'agissant du recours à des services militaires privés pour
ses opérations. Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, a redit mercredi le refus des Nations unies de travailler avec la GHF qui ne respecte par les principes
"d'impartialité, de neutralité et d'indépendance". Il a également assuré que l'ONU faisait tout son possible pour récupérer l'aide arrivée via le point de
passage de Kerem Shalom. Hugues Garnier avec AFP Journaliste BFMTV