Sécurité, voiture, union de la gauche… ce qu'il faut retenir de grégory doucet face aux lyonnais

Sécurité, voiture, union de la gauche… ce qu'il faut retenir de grégory doucet face aux lyonnais

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Grégory Doucet, le maire écologiste de Lyon a participé ce jeudi 22 mai sur BFM Lyon à une émission spéciale dans laquelle il s'est exprimé face à huit Lyonnais sélectionnés sur les


grands dossiers de son mandats ainsi que sur les élections municipales à venir. Voici ce qu'il faut retenir de cet échange. À moins d’un an des élections municipales de 2026, Grégory


Doucet a pu s'exprimer lors d'une émission spéciale face aux Lyonnais ce jeudi 22 mai sur BFM Lyon. Le maire écologiste de la troisième ville de France est revenu sur les dossiers


emblématiques de son mandat et a évoqué le scrutin à venir. • UNE AMÉLIORATION DE LA SÉCURITÉ Grégory Doucet a assuré que la sécurité était "une préoccupation majeure pour [lui]"


et dénoncé "beaucoup de caricatures" quant à l'action de la municipalité sur ce sujet. L'édile a avancé des chiffres pour prouver qu'il agissait efficacement sur


cette thématique. "Depuis 2019, l’insécurité recule dans la ville de Lyon, notamment car les effectifs de la police municipale et de la police nationale augmentent. Est-ce suffisant?


Non!", a-t-il expliqué, reconnaissant qu'il fallait aller plus loin. Il a également confirmé le déploiement de nouvelles caméras de vidéosurveillance. • "ON POURRA TOUJOURS


CIRCULER EN VOITURE À LYON" La mairie écologiste de Lyon a beaucoup développé les mobilités douces au cours de ce mandat, avec les voies cyclables, l'abaissement de la vitesse à 30


km/h, les investissements dans les transports en commun. Ce marqueur de la politique de Grégory Doucet lui a valu les critiques d'opposants et d'automobilistes lui reprochant


d'exclure la voiture de la ville. "L’objectif est de permettre à ceux qui se déplacent en voiture de pouvoir le faire tranquillement (...) on peut toujours circuler en voiture à


Lyon", assure-t-il, chiffrant toutefois la baisse de la circulation automobile en centre-ville de 20%. • DÉFENSE DE LA ZONE À FAIBLES ÉMISSIONS Alors que les députés tentent de


supprimer les zones à faibles émissions (ZFE) qui restreignent l'accès des véhicules les plus polluants aux grandes métropoles, Grégory Doucet défend leur principe et leur efficacité.


"La ZFE a l’objectif d’améliorer la qualité de l’air. Et elle a déjà permis de le faire: -23% de dioxyde d’azote! Aucune autre ville en France n’a fait autant de progrès pour améliorer


la qualité de l’air", défend-il. Il déplore d'ailleurs la fin du bonus écologique pour acheter une voiture électrique neuve en novembre dernier après un décret. "En octobre


dernier, le gouvernement a décidé de mettre un terme aux aides pour le changement des véhicules avant l’interdiction des Crit’Air 3 à Lyon. C’est de l’écologie punitive! Des aides existaient


auparavant, avant de disparaître aujourd'hui. Il faut aider les gens à changer de véhicule". • BUDGET MULTIPLIÉ DÉCUPLÉ POUR L'HÉBERGEMENT D'URGENCE Après un mandat


marqué par l'augmentation dramatique du nombre de sans-abris à Lyon, le développement de campements, de squats et d'occupations précaires comme l'ancienne école Gilibert, le


maire défend des investissements en hausse pour l'hébergement d'urgence. "L’accroissement du nombre de sans-abris dans cette ville est un crève-cœur. C’est une préoccupation,


mais c’est d’abord un crève-cœur. On a multiplié par 67 le budget consacré aux hébergements d’urgence. On a créé 800 places pour permettre à des individus de sortir de la rue. Je demande à


l’État de prendre ses responsabilités", a-t-il demandé. • FIN DE L'UNION DE LA GAUCHE? "CE N'EST PAS MON SOUHAIT" Alors que les Insoumis songent à présenter une


liste autonome au premier tour des élections municipales et que d'autres composantes de sa majorité se questionnent, Grégory Doucet ne veut pas de la fin de l'union de la gauche.


"Ce n'est pas mon souhait". Au-delà des appareils politiques, il défend une candidature qui associe des partenaires "sur le contenu, le projet, les idées". Hugo


Caprioli avec Florent Bascoul