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Un tiers de la France est en vigilance jaune pour un risque d'orages ce samedi 31 mai. Selon l'institut Keraunos, plus de 9.000 éclairs ont déjà eu lieu depuis le début de
l'activité électrique. Un nouveau week-end agité en France, après un épisode de fortes chaleurs. Ce samedi 31 mai en fin de journée, des orages ont agité le ciel français, avec des
intempéries qui devraient se poursuivre jusqu'à dimanche. Selon l'Institut Keraunos spécialisé dans les tempêtes, plus de 9.000 éclairs ont frappé le sol depuis le début de
l'épisode orageux. C'est d'abord le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes, qui a le plus été touché. Dans ce département, la grêle est tombée en
quantité, comme le montrent des images partagées sur les réseaux sociaux: > "Ça aurait pu être pire… bilan du jour: un arbre en moins, mon > jardin ravagé, mes rosiers hachés
menu, un volet en moins et des > grêlons à la pelle!", témoigne une résidente de l'Allier sur > Facebook. D'importantes chutes de ces morceaux de glace sont aussi à
noter dans l'Est, notamment à Réméréville en Meurthe-et-Moselle, comme le montrent les images de Météo Lorraine. La situation semble étendue, avec des restes de glace également aperçus
à Heiligenstein, dans le Bas-Rhin. DES ORAGES DIMANCHE Trois zones sont sous surveillance ce samedi alors qu'un grand arc orageux s'étend d'Avignon à Dijon en passant par
Lyon. Quelques bourgeonnements dans le Nord-Est et un petit bourgeonnement au nord de l'Île-de-France qui devrait passer au nord de Paris en milieu de soirée. Actuellement, la moitié
Est de la France est concernée par une vigilance jaune aux orages, le quart sud-ouest sera également concerné par cette alerte dimanche. "Plus tard dans l'après-midi ou le début de
soirée, des orages se déclencheront également sur le Sud-Ouest, mais avec une sévérité moindre a priori. Une aggravation du niveau de vigilance n'est cependant pas totalement exclue,
en particulier sur l'est de l'ex-région Midi-Pyrénées et sur l'ouest de l'ex-région Languedoc-Roussillon", écrit Météo-France dans son bulletin. Tom Kerkour