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L'ex-député Horizons, conseiller de Paris élu dans le 18e, a annoncé se présenter à nouveau aux élections municipales, ce lundi 2 juin. Pierre-Yves Bournazel, conseiller de Paris, a
annoncé, lundi 2 juin, briguer la mairie de Paris en 2026 pour la troisième fois. L'ex-député Horizons se pose en "candidat anti-pagaille" et assure qu'il ne se
rallierait pas à Rachida Dati si elle se présentait. "Je suis candidat pour être le prochain maire de Paris afin d'améliorer et embellir nos vies. Je me suis préparé, je suis
prêt", a déclaré dans un entretien au Parisien Pierre-Yves Bournazel, 47 ans, qui fait valoir sa "solide expérience" d'élu depuis 17 ans. L'ex-député Horizons doit
lancer mardi sa campagne en présence de l'ancien Premier ministre Edouard Philippe et avec, explique-t-il, des Parisiens "venus de la gauche comme de la droite, du centre et de la
société civile". PAS LE CANDIDAT DU MACRONISME "Je suis un homme libre", affirme Pierre-Yves Bournazel, qui se défend pour l'heure d'être le candidat des
macronistes, tandis que la droite et le centre n'ont pas encore de candidat. L'élu du 18e arrondissement en est à sa troisième tentative, lui qui s'était présenté pour les
municipales de 2014 à la primaire de la droite, remportée par Nathalie Kosciusko-Morizet. Il était aussi candidat en 2020, avant de se retirer de la course pour soutenir la candidature des
macronistes - celle de Benjamin Griveaux puis d'Agnès Buzyn. Il assure qu'en 2026 il ne rejoindra pas la ministre de la Culture Rachida Dati, candidate potentielle à l'Hôtel
de ville qu'elle avait déjà brigué en 2020 face à la socialiste Anne Hidalgo. "Paris ne se marchande pas. Ma détermination est une force tranquille. De son côté, c'est
l'outrance permanente et l'agressivité", cingle Pierre-Yves Bournazel, qui fut son conseiller quand elle était garde des Sceaux. ARMER LA POLICE MUNICIPALE, PRIVATISER LES
ÉBOUEURS Son projet: remettre l'espace public "en ordre de marche" pour sortir de la "pagaille", avec la privatisation de la collecte des ordures, l'armement de
la police municipale, la réduction du nombre de travaux et la sécurisation des pistes cyclables. Il promet aussi "d'étendre" la durée du bail liant la mairie au Parc des
Princes, qu'Anne Hidalgo refuse de vendre au PSG, vainqueur samedi de la Ligue des Champions, afin de "donner plus de moyens pour investir". A gauche, Pierre-Yves Bournazel
fera campagne face à l'écologiste David Belliard, investi par son parti en mars, et Ian Brossat, chef de file des communistes. Les candidats socialistes Emmanuel Grégoire et Rémi Féraud
attendent de leur côté le vote de départage de la primaire du 30 juin. A droite, le sénateur Francis Szpiner brigue l'investiture des LR. Renaissance, qui a désigné des chefs de file
pour la plupart des grandes villes, ne l'a toujours pas fait pour Paris. P.L. avec AFP