"bayrou nous poussera à la censure": marine le pen met en garde le premier ministre sur la "tva sociale" et la hausse des impôts

"bayrou nous poussera à la censure": marine le pen met en garde le premier ministre sur la "tva sociale" et la hausse des impôts

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Marine Le Pen ouvre la porte sur BFMTV-RMC ce vendredi 30 mai au vote d'une censure contre François Bayrou si ce dernier décide d'une augmentation des impôts pour redresser les


finances publiques. Le retour de la censure? La cheffe de file des députés du Rassemblement national, Marine Le Pen, a menacé ce vendredi 30 mai sur BFMTV-RMC de voter une censure contre le


gouvernement de François Bayrou s'il "tend à augmenter les impôts comme l'avait fait" son prédécesseur Michel Barnier. > "Les mêmes causes entraîneront les mêmes 


effets. (...) Il nous > poussera à prendre la même décision que celle que nous avions > prise pour empêcher l'augmentation d'impôt que défendait M. > Barnier, à savoir 


voter une censure", a-t-elle déclaré. "ÇA DEVIENT INSUPPORTABLE" Pour redresser les finances publiques, le Premier ministre a ouvert la porte à une "TVA sociale".


Soit un financement du système avec une augmentation de la TVA pour compenser des baisses de cotisations pesant sur le travail. François Bayrou estime en effet que le modèle social de la


France "repose trop sur le travail", c'est-à-dire qu'il repose majoritairement sur les cotisations sur les salaires. Marine Le Pen juge que le gouvernement de François


Bayrou "n'a aucune envie de s'attaquer au train de vie de l'État", à "l'immigration incontrôlée", à la "fraude" ou à "limiter la


contribution qui devient excessive à l'Union européenne" et préfère "sortir comme d'habitude l'arme de l'impôt". "La 'TVA sociale',


c'est l'augmentation de l'impôt qui frappe injustement les plus modestes", estime la patronne du RN. "Puisque la consommation a un pourcentage plus important dans le


budget des familles modestes que des familles plus privilégiées." Avant d'ajouter: "Toujours demander des efforts aux Français sans que l'État ne soit capable d'en


faire, ça devient insupportable." Michel Barnier, devenu le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République, a été censuré en décembre dernier. La motion de censure déposée par le


Nouveau Front populaire en réponse au 49.3 du Premier ministre sur le budget de la Sécurité sociale avait été votée par 331 députés. Soit plus que la majorité absolue des membres composant


l'Assemblée nationale le 4 décembre, à savoir 288. C'était la première fois depuis 1962 qu'une motion de censure était adoptée par les députés. Juliette Brossault