Avec le rachat d'Humensis, Albin Michel écrit la suite de son histoire

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MENUMagazineNos vidéosNewslettersEspace DébatPODCASTSSe connecter Sabonner MENU HIGHLIGHTS EconomieEntreprisePolitiqueMondeAutomobileImmobilierEntrepriseCultureAvec le rachat dHumensis, Albin Michel, un pilier de l’édition indépendante française, écrit la suite de son histoireD’Amélie Nothomb à Stephen King, le leader en France des ventes de littérature générale publie des livres populaires, souvent best-sellers. Cette maison familiale doit intégrer Humensis, tout juste racheté, et réussir la succession à venir.Article réservé aux abonnésfrançis esménardFrancis EsménardFrancis Esménard, propriétaire d’Albin Michel, dans son bureau à Paris, le 29 avril. Le petit-fils du fondateur et sa famille détiennent l’intégralité du capital, une exception. Celui qui cultive un lien personnel avec les auteurs devrait ensuite passer la main à sa nièce.Stephane LAGOUTTE / MYOPDavid Pargamin31 mai 2025 à 16h00LECTURE 6 MIN Tous les matins, une silhouette noire s’échappe de la nuit. Emprunte les boulevards jusqu’à Montparnasse, près du cimetière, puis s’enferme jusqu’à midi dans un bureau pour lire. Dans cette pièce sombre, la seule du rez-de-chaussée au siège d’Albin Michel à ne pas avoir été repeinte, des piles de lettres s’accumulent au milieu d’une masse désordonnée de livres. « Amélie Nothomb y vient tous les jours à 7 heures », glisse son éditeur, Francis Esménard, avec un sourire complice. « Elle répond encore à ses lecteurs à la main », savoure le propriétaire de la maison d’édition, petit-fils d’Albin Michel.Lire aussiFestival du livre : prix unique, marché de l’occasion et IA bousculent l’édition française L’autrice belge aux 33 romans est l’une des rares à posséder un bureau à son nom chez son éditeur. « J’ai des relations très personnelles avec les auteurs », admet Esménard. « Albin Michel est une maison familiale, et je ferai tout pour qu’elle le reste », soutient fermement l’héritier. Une littérature abordable, jamais snob. Des auteurs connus du grand public, et réguliers dans leurs publications. C’est le pari fait par cette maison indépendante, l’une des dernières du genre. Fondées en 1902, à Paris, les éditions Albin Michel réunissent aujourd’hui une collection d’auteurs à succès, incontournables en librairie, comme le roi de l’effroi Stephen King, l’auteur de livres noirs Jean-Christophe Grangé ou la spécialiste de la littérature feel good Mélissa Da Costa. « Ils ont réussi à créer des auteurs qui marchent », admire un concurrent au sein de Hachette.« Cette maison, c’est un petit miracle » L’an dernier, la maison est passée numéro un dans les ventes de littérature générale, avec de beaux succès, comme Le Barman du Ritz, roman de Philippe Collin, aussi producteur de radio sur France Inter, écoulé à plus de 300 000 exemplaires. Le groupe a dégagé 230 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024. « Une année record avec une croissance de près de 10 % sur la seule activité dédition », explique son directeur général, Gilles Haéri. Presque aussi bonne que celle qu’avait connue la maison en 2021, pendant la pandémie de Covid. Un exploit dans un contexte plutôt morose pour le secteur de l’édition. Les ventes de livres ont ralenti l’an dernier, selon une étude menée par l’institut Nielsen avec GfK. Le marché global est tombé à 4,4 milliards d’euros, un recul de 1 % par rapport à l’année précédente. Cette tendance semble avoir épargné Albin Michel, installé depuis 1910 au 22, rue Huyghens, dans le XIVe arrondissement de Paris. « Cette maison, c’est un petit miracle, se réjouit Gilles Haéri. Quand je démarre une année, j’ai au moins dix best-sellers en stock. » Un confort que peu d’éditeurs peuvent se vanter d’avoir, même dans les grands groupes comme Hachette ou Editis, qui délivrent des centaines de sorties par an. « C’est un indépendant, mais qui a la puissance d’un grand groupe », résume l’un des auteurs fétiches de la maison, Mathias Malzieu, chanteur du groupe de rock Dyonisos, et poète-romancier. « Je suis fort pour ramasser les animaux malades » Comme tous ses concurrents dans l’édition, le groupe s’est surtout diversifié avec le temps. « Albin Michel est une maison qui a toujours été bien gérée », note l’historien de l’édition Jean-Yves Mollier. La vente de livres ne représente plus que la moitié de son chiffre d’affaires, le reste étant assuré par ses activités de diffusion distribution (20 %) et par l’édition de manuels scolaires (20 %). Implantée à Chéniers dans la Creuse, sa filiale Dilisco achemine les livres d’autres éditeurs à travers toute la France et vient de moderniser son système informatique. Les manuels de Magnard, Delagrave ou De Boeck sont ainsi une ressource importante, qui devrait profiter de la réforme du collège et des classes de primaire en 2025. Parmi ces activités méconnues, Albin Michel possède également huit librairies indépendantes, dont l’une a ouvert l’an dernier à Paris. Le pôle représente 10 % du chiffre d’affaires. Un caprice de Francis Esménard, dont le grand-père avait commencé comme libraire, en vendant des romans bon marché, imprimés sur cahier broché. L’héritier avait déjà racheté cinq libraires du réseau Chapitre à la barre du tribunal, il y a dix ans. Il s’en est offert une à Dinard, en Bretagne, où il possède une maison. « Je suis fort pour ramasser les animaux malades », s’amuse-t-il.Fusion stratégique D’autres grands changements attendent la maison d’édition dans les mois qui viennent. En janvier dernier, Albin Michel a finalisé le rachat du groupe Humensis, dirigé par Muriel Beyer. Ses maisons, dont les Editions de l’Observatoire, les Presses universitaires de France ou encore Belin, seront bientôt intégrées au catalogue d’Albin Michel. Lourdement endetté, Humensis a été repris au réassureur Scor avec un passif de 6 millions d’euros sur l’an dernier. Un investissement plus avisé qu’il n’y paraît, notamment pour sa filiale Dilisco. « Albin Michel fait une bonne opération, car sa branche distribution aura un périmètre beaucoup plus large », souligne Jean-Yves Mollier. Le plan de cette fusion a été présenté au CSE de l’entreprise à la mi-mai et prévoit de supprimer une trentaine de postes de support. Mais une autre question sur l’avenir reste en suspens. Qu’adviendra-t-il d’Albin Michel si l’héritier refuse de vendre ? « La famille Esménard détient l’intégralité du capital, ce qui n’est plus le cas chez les autres éditeurs indépendants, même chez les Gallimard », note Jean-Yves Mollier. Une anomalie dans l’édition, où les financiers ont pris le pouvoir. Le groupe LVMH (actionnaire de Challenges) a récemment marqué son intérêt, de manière insistante, auprès du groupe, qui n’a pas donné suite. Le mois dernier, Francis Esménard a nommé sa nièce Daphné à la tête du holding familial, Huyghens de Participations. C’est elle qui devrait le remplacer, et non son fils, Alexis, un temps pressenti pour reprendre le poste. « Mon fils, oui. Il a déserté », regrette Francis Esménard, la gorge serrée. La succession, un sujet encore sensible pour la famille, comme dans tout bon roman qui se respecte.Lire aussiOlivier Nora, PDG de Grasset, dernier des Mohicans dans l’univers de l’édition française Petit format, grand succès Un livre vendu sur quatre l’an dernier était un livre de poche. Le succès de ces petits formats, vendus autour de 7,90 euros, ne se dément pas, même si le marché a baissé de 2 % en 2024, selon l’institut GfK. De ce point de vue, les éditions du Livre de Poche, détenues à 60 % par Hachette et 40 % par Albin Michel, constituent un atout clé. « Cet accord passé avec Hachette Livre était un coup de maître de Francis Esménard, rappelle l’historien Jean-Yves Mollier. Il n’a jamais été remis en question. » En 2024, deux romans de la maison, Les Femmes du bout du monde, de Melissa da Costa (326 000), et Les Yeux de Mona, de Thomas Schlesser (318 000 exemplaires vendus), se sont invités dans le classement des meilleures ventes de l’année sous ce format. La preuve qu’un livre peut encore connaître le succès une fois édité en poche. Ce fut le cas de Bernard Werber, l’auteur des Fourmis. Ce format, réservé aux auteurs de best‑sellers, donne au fonds d’un éditeur l’accès à la postérité tout en amortissant ses coûts. Un calcul intéressant pour faire durer le succès. Et sur ce marché, le Livre de Poche réalise 23 % des ventes, devant les deux marques d’Editis, Pocket et 10/18.La rédaction vous conseilleComment Le Routard est passé de guide culte à inspiration pour le cinéma29 mars 2025Gilles FontaineFrédéric Beigbeder redécouvre son père, ce héros de roman26 janvier 2025Gilles FontaineLittérature Newsletter Recevez les analyses et les exclusivités de la rédaction directement dans votre boite mail.DÉCOUVRIR Newsletters Recevez chaque jour le meilleur de l’information.Inscrivez-vous Nos liens utilesNous contacterBesoin daide ?Gérer votre abonnementGestion des CookiesPublicitéRésilier votre abonnement A proposQui sommes-nous ?Nous rejoindre Lire ChallengesSabonnerConsulter le magazineNos archivesNos newslettersNos podcastsNos événements & vidéos LEs Applications mobiles Linformation en continu Votre magazine en numérique Les sites du groupe Sciences et Avenir La Recherche L’HistoireMentions légalesCharte de modérationCGV /CGUConfidentialitéCopyrightPolitique des CookiesPlan du site Retour Nous avons enregistré votre choix pour les cookies de mesure d’audience, contenu personnalisé et ciblage publicitaire.  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Albin Michel, un pilier de l’édition indépendante française, écrit la suite de son histoire


D’Amélie Nothomb à Stephen King, le leader en France des ventes de littérature générale publie des livres populaires, souvent best-sellers. Cette maison familiale doit intégrer Humensis,


tout juste racheté, et réussir la succession à venir.


Article réservé aux abonnésfrançis esménardFrancis EsménardFrancis Esménard, propriétaire d’Albin Michel, dans son bureau à Paris, le 29 avril. Le petit-fils du fondateur et sa famille


détiennent l’intégralité du capital, une exception. Celui qui cultive un lien personnel avec les auteurs devrait ensuite passer la main à sa nièce.Stephane LAGOUTTE / MYOPDavid Pargamin31


mai 2025 à 16h00LECTURE 6 MIN Tous les matins, une silhouette noire s’échappe de la nuit. Emprunte les boulevards jusqu’à Montparnasse, près du cimetière, puis s’enferme jusqu’à midi dans un


bureau pour lire. Dans cette pièce sombre, la seule du rez-de-chaussée au siège d’Albin Michel à ne pas avoir été repeinte, des piles de lettres s’accumulent au milieu d’une masse


désordonnée de livres. « Amélie Nothomb y vient tous les jours à 7 heures », glisse son éditeur, Francis Esménard, avec un sourire complice. « Elle répond encore à ses lecteurs à la main »,


savoure le propriétaire de la maison d’édition, petit-fils d’Albin Michel.


Lire aussiFestival du livre : prix unique, marché de l’occasion et IA bousculent l’édition française L’autrice belge aux 33 romans est l’une des rares à posséder un bureau à son nom chez son


éditeur. « J’ai des relations très personnelles avec les auteurs », admet Esménard. « Albin Michel est une maison familiale, et je ferai tout pour qu’elle le reste », soutient fermement


l’héritier.


Une littérature abordable, jamais snob. Des auteurs connus du grand public, et réguliers dans leurs publications. C’est le pari fait par cette maison indépendante, l’une des dernières du


genre. Fondées en 1902, à Paris, les éditions Albin Michel réunissent aujourd’hui une collection d’auteurs à succès, incontournables en librairie, comme le roi de l’effroi Stephen King,


l’auteur de livres noirs Jean-Christophe Grangé ou la spécialiste de la littérature feel good Mélissa Da Costa. « Ils ont réussi à créer des auteurs qui marchent », admire un concurrent au


sein de Hachette.


« Cette maison, c’est un petit miracle » L’an dernier, la maison est passée numéro un dans les ventes de littérature générale, avec de beaux succès, comme Le Barman du Ritz, roman de


Philippe Collin, aussi producteur de radio sur France Inter, écoulé à plus de 300 000 exemplaires. Le groupe a dégagé 230 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024. « Une année record


avec une croissance de près de 10 % sur la seule activité d'édition », explique son directeur général, Gilles Haéri. Presque aussi bonne que celle qu’avait connue la maison en 2021, pendant


la pandémie de Covid.


Un exploit dans un contexte plutôt morose pour le secteur de l’édition. Les ventes de livres ont ralenti l’an dernier, selon une étude menée par l’institut Nielsen avec GfK. Le marché global


est tombé à 4,4 milliards d’euros, un recul de 1 % par rapport à l’année précédente. Cette tendance semble avoir épargné Albin Michel, installé depuis 1910 au 22, rue Huyghens, dans le XIVe


arrondissement de Paris.


« Cette maison, c’est un petit miracle, se réjouit Gilles Haéri. Quand je démarre une année, j’ai au moins dix best-sellers en stock. » Un confort que peu d’éditeurs peuvent se vanter


d’avoir, même dans les grands groupes comme Hachette ou Editis, qui délivrent des centaines de sorties par an. « C’est un indépendant, mais qui a la puissance d’un grand groupe », résume


l’un des auteurs fétiches de la maison, Mathias Malzieu, chanteur du groupe de rock Dyonisos, et poète-romancier.


« Je suis fort pour ramasser les animaux malades » Comme tous ses concurrents dans l’édition, le groupe s’est surtout diversifié avec le temps. « Albin Michel est une maison qui a toujours


été bien gérée », note l’historien de l’édition Jean-Yves Mollier. La vente de livres ne représente plus que la moitié de son chiffre d’affaires, le reste étant assuré par ses activités de


diffusion distribution (20 %) et par l’édition de manuels scolaires (20 %).


Implantée à Chéniers dans la Creuse, sa filiale Dilisco achemine les livres d’autres éditeurs à travers toute la France et vient de moderniser son système informatique. Les manuels de


Magnard, Delagrave ou De Boeck sont ainsi une ressource importante, qui devrait profiter de la réforme du collège et des classes de primaire en 2025.


Parmi ces activités méconnues, Albin Michel possède également huit librairies indépendantes, dont l’une a ouvert l’an dernier à Paris. Le pôle représente 10 % du chiffre d’affaires. Un


caprice de Francis Esménard, dont le grand-père avait commencé comme libraire, en vendant des romans bon marché, imprimés sur cahier broché. L’héritier avait déjà racheté cinq libraires du


réseau Chapitre à la barre du tribunal, il y a dix ans. Il s’en est offert une à Dinard, en Bretagne, où il possède une maison. « Je suis fort pour ramasser les animaux malades »,


s’amuse-t-il.


Fusion stratégique D’autres grands changements attendent la maison d’édition dans les mois qui viennent. En janvier dernier, Albin Michel a finalisé le rachat du groupe Humensis, dirigé par


Muriel Beyer. Ses maisons, dont les Editions de l’Observatoire, les Presses universitaires de France ou encore Belin, seront bientôt intégrées au catalogue d’Albin Michel. Lourdement


endetté, Humensis a été repris au réassureur Scor avec un passif de 6 millions d’euros sur l’an dernier. Un investissement plus avisé qu’il n’y paraît, notamment pour sa filiale Dilisco. «


Albin Michel fait une bonne opération, car sa branche distribution aura un périmètre beaucoup plus large », souligne Jean-Yves Mollier. Le plan de cette fusion a été présenté au CSE de


l’entreprise à la mi-mai et prévoit de supprimer une trentaine de postes de support.


Mais une autre question sur l’avenir reste en suspens. Qu’adviendra-t-il d’Albin Michel si l’héritier refuse de vendre ? « La famille Esménard détient l’intégralité du capital, ce qui n’est


plus le cas chez les autres éditeurs indépendants, même chez les Gallimard », note Jean-Yves Mollier. Une anomalie dans l’édition, où les financiers ont pris le pouvoir.


Le groupe LVMH (actionnaire de Challenges) a récemment marqué son intérêt, de manière insistante, auprès du groupe, qui n’a pas donné suite. Le mois dernier, Francis Esménard a nommé sa


nièce Daphné à la tête du holding familial, Huyghens de Participations. C’est elle qui devrait le remplacer, et non son fils, Alexis, un temps pressenti pour reprendre le poste. « Mon fils,


oui. Il a déserté », regrette Francis Esménard, la gorge serrée. La succession, un sujet encore sensible pour la famille, comme dans tout bon roman qui se respecte.


Lire aussiOlivier Nora, PDG de Grasset, dernier des Mohicans dans l’univers de l’édition française Petit format, grand succès


Un livre vendu sur quatre l’an dernier était un livre de poche. Le succès de ces petits formats, vendus autour de 7,90 euros, ne se dément pas, même si le marché a baissé de 2 % en 2024,


selon l’institut GfK. De ce point de vue, les éditions du Livre de Poche, détenues à 60 % par Hachette et 40 % par Albin Michel, constituent un atout clé. « Cet accord passé avec Hachette


Livre était un coup de maître de Francis Esménard, rappelle l’historien Jean-Yves Mollier. Il n’a jamais été remis en question. »


En 2024, deux romans de la maison, Les Femmes du bout du monde, de Melissa da Costa (326 000), et Les Yeux de Mona, de Thomas Schlesser (318 000 exemplaires vendus), se sont invités dans le


classement des meilleures ventes de l’année sous ce format. La preuve qu’un livre peut encore connaître le succès une fois édité en poche. Ce fut le cas de Bernard Werber, l’auteur des


Fourmis. Ce format, réservé aux auteurs de best‑sellers, donne au fonds d’un éditeur l’accès à la postérité tout en amortissant ses coûts. Un calcul intéressant pour faire durer le succès.


Et sur ce marché, le Livre de Poche réalise 23 % des ventes, devant les deux marques d’Editis, Pocket et 10/18.


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