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ALGÉRIE – AUJOURD’HUI, 9 JANVIER, LE MINISTRE DE L’INDUSTRIE, FERHAT AIT ALI BRAHAM, S’EST PRONONCÉ AU SUJET DE L’IMPORTATION DE VOITURES D’OCCASION (MOINS DE 3 ANS) DE L’ÉTRANGER. Le
ministre a manifesté peu d’enthousiasme à l’égard de la reprise de l’importation des voitures de moins de 3 ans en Algérie, rapporte le quotidien arabophone _Ennahar_. Le responsable
persiste et signe que l’apport de ce mode d’approvisionnement du marché national en véhicules n’est pas si bénéfique qu’on pourrait le croire. « L’importation de voitures n’aura pas de suite
». C’est ce qu’a déclaré le ministre lors d’une conférence sur les nouvelles options pour relancer les industries nationales. Par ailleurs, le ministre de l’Industrie a contesté l’utilité
pour le pays de toutes sortes d’importation. Il est donc allé au-delà même de celle des voitures. De l’avis du premier responsable du secteur industriel dans notre pays. Ferhat Aït Ali
Braham considère l’importation sous un œil assez méfiant. Il explique que pour lui il s’agit d’« une vision égoïste de l’avenir de l’Algérie ». Le ministre dans le gouvernement d’Abdelaziz
Djerad se montre sceptique par rapport aux bienfaits des voitures de moins de 3 ans. UNE VÉRITABLE INDUSTRIE AUTOMOBILE EST LA SEULE SOLUTION, SELON LE MINISTRE Ferhat Ait Ali avait
précédemment indiqué que l’article 110 de l’importation de voitures n’est pas applicable. Le ministre a expliqué que l’importation de voitures de moins de 3 ans ne sert pas l’économie
nationale. Il a également indiqué, dans ce sillage, que l’article n’a pas été suspendu ou reporté. Le membre de l’Exécutif demeure persuadé que la seule solution pour l’automobile en Algérie
reste une véritable industrie. C’est en tout cas ce qu’aspire réaliser l’homme qui tient le portefeuille de l’Industrie algérienne. Ferhat Aït Ali Braham soutient vouloir offrir au pays une
base industrielle automobile qui serait véritable. En parallèle des observateurs et certains parlementaires se plaignent de la cherté des voitures en ce moment. Un député incombe cela à
l’absence des voitures d’occasion importées de l’étranger. Un concessionnaire automobile, quant à lui, relie le destin des prix des véhicules neufs importés au taux de change du dinar face
aux principales devises.