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Le candidat de gauche à la présidentielle brésilienne, Fernando Haddad, a assuré samedi que son adversaire d'extrême droite qui se trouve en tête des sondages, Jair Bolsonaro, avait
"toujours incité à la violence". Fernando Haddad, le candidat de gauche à la présidentielle au Brésil , a affirmé samedi que son adversaire d'extrême droite Jair Bolsonaro
"fomente la violence, y compris la culture du viol", à deux semaines du second tour. La suite après cette publicité La suite après cette publicité "MON ADVERSAIRE FOMENTE LA
VIOLENCE". "Armer la population ne va rien résoudre", a ajouté le candidat du Parti des Travailleurs (PT), en référence à une proposition phare de Bolsonaro, favori du
deuxième tour, de libéraliser le port d'arme alors que le pays connait une flambée de violence. "Mon adversaire fomente la violence, y compris la culture du viol. Il a dit à une
députée qu'il ne la violerait pas parce qu'elle ne le méritait pas. Vous voulez un signal plus fort ?", a-t-il lancé, rappelant les propos de son adversaire à l'encontre
de la députée du PT Maria do Rosario, datant de 2014. "IL A TOUJOURS INCITÉ À LA VIOLENCE". Fernando Haddad, qui a obtenu 29% des voix au premier tour, contre 46% pour Bolsonaro ,
croit tout de même en ses chances de renverser la vapeur, même si le premier sondage de l'entre-deux tours donne le candidat d'extrême droite largement vainqueur (58% contre 42%).
"Il a toujours incité à la violence, imaginez une personne qui a pour héros un des plus grands tortionnaires du continent", a-t-il dit au sujet d'un hommage rendu dans le
passé par Bolsonaro à un haut gradé accusé de torture durant la dictature (1964-85). "Cette personne est en tête des sondages, mais elle va perdre", a déclaré l'ex-maire de
Sao Paulo. La suite après cette publicité La suite après cette publicité BOLSONARO, L'INTOLÉRANT. "Comment une personne qui prône l'intolérance peut promettre la sécurité
?", a poursuivi celui qui a remplacé un mois avant le premier tour en tant que candidat du PT l'ex-président Luiz Inacio Lula da Silva, incarcéré pour corruption et déclaré
inéligible. Une série d'agressions la semaine dernière de militants de gauche attribuée à des bolsonaristes a inquiété au Brésil et Bolsonaro avait dû appeler ses partisans au calme.