Accident de l'essai clinique de rennes : la molécule du laboratoire bial mise en cause

Accident de l'essai clinique de rennes : la molécule du laboratoire bial mise en cause

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La molécule du laboratoire Bial est mise en cause dans l'accident survenu lors de l'essai clinique de Rennes.  Rebondissement dans l'affaire des essais cliniques de Rennes. La


molécule du laboratoire portugais Bial testée à Rennes a causé l'accident survenu en janvier lors de cet essai clinique , estime un groupe d'experts qui pointe notamment un effet


d'accumulation des doses administrées mais aussi les antécédents médicaux de certains volontaires. "C'est clairement la molécule qui est en cause. L'élément commun entre


les victimes, c'est bien la molécule", a commenté Dominique Martin, directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), après la publication lundi soir


du premier rapport de ce groupe, mis en place par l'ANSM. La suite après cette publicité La suite après cette publicité DES VOLONTAIRES TROP ÂGÉS. Les experts relèvent que des


volontaires étaient relativement âgés pour ce type de tests (jusqu'à 49 ans) et que certains présentaient des facteurs de risque "vis-à-vis de certains effets indésirables


médicamenteux" qui auraient dû conduire à les écarter. A côté de problèmes de tension par exemple, ils évoquent "un antécédent de traumatisme crânien grave" chez l'un


d'eux. Selon une source proche des auteurs du rapport, il s'agit du volontaire décédé. UNE SURDOSE DE LA MOLÉCULE. Ces experts pointent aussi "un effet lié à la dose


cumulée" de la molécule testée. Ils observent en effet "l'absence de toxicité" de cette molécule "chez les autres volontaires dont certains avaient reçu une dose


unique allant jusqu'à 100 mg ou des administrations répétées de 10 fois 20 mg, soit une dose cumulée de 200 mg". Les experts jugent également "problématique" le passage


d'une dose quotidienne de 20 mg administrée à un groupe précédent à celle de 50 donnée aux victimes. Pour eux, les progressions dans les doses devraient être "plus raisonnables et


prudentes". "Tout se passe comme si quelque chose lâchait ou basculait subitement à un seuil précis de dose ou de concentration", disent-ils. Les personnes hospitalisées


avaient, elles, reçu 250 à 300 mg au total.