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L'Observatoire national de la sécurité et de l'accessibilité des établissements d'enseignement a remis mercredi son rapport à la ministre de l'Education Najat
Vallaud-Belkacem. Plus d'un an après les attentats du 13 novembre 2015 et l'introduction au fil des mois de mesures de sécurité dans les établissements scolaires en France , un
premier bilan souligne "la bonne volonté" des personnels mais aussi "la confusion" ressentie. La suite après cette publicité La suite après cette publicité UNE CERTAINE
"CONFUSION". Pluralité des termes (mise en sécurité, confinement, mise à l'abri, etc.), exercices attentat-intrusion et exercices évacuation incendie, multiplication de
circulaires et instructions ont créé "inévitablement de la confusion", a noté mercredi le président de l'Observatoire national de la sécurité et de l'accessibilité des
établissements d'enseignement. "PROSCRIRE TOUTE SIMULATION RÉALISTE." L'Observatoire, qui a remis son rapport annuel à la ministre de l'Education Najat
Vallaud-Belkacem, recommande la rédaction d'une circulaire qui précise clairement le nombre et le type d'exercices obligatoires. Les exercices attentat-intrusion doivent
"proscrire toute simulation réaliste ", avec "armes factices, déguisements", a également expliqué le président de l'Observatoire Jean-Marie Schléret, en écho aux
consignes du ministère. Ces simulations "pseudo-réalistes génèrent un traumatisme et n'apportent pas grand chose". La suite après cette publicité La suite après cette
publicité "BONNE VOLONTÉ." Autre difficulté relevée par les chefs d'établissement interrogés par l'Observatoire : l'alerte interne en cas d'attentat-intrusion.
Deux établissements interrogés sur trois ne disposent pas d'un signal spécifique audible et déclenchable par le personnel. L'Observatoire recommande la diffusion via des
hauts-parleurs d'un signal suivi d'un message parlé bref. Il suggère aussi l'ouverture d'une fenêtre sur les écrans d'ordinateur dans les salles de classe. Malgré
tout, l'Observatoire souligne "la prise de conscience" des personnels de l'Education nationale et "la bonne volonté" de tous, y compris des élèves lors des
exercices menés depuis un an.