Cinéma au clair de lune - ici

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Pour la quinzième année, le Forum des images prend ses quartiers d’été et profite des nuits étoilées pour faire son Cinéma au clair de lune. L’occasion rêvée de découvrir Paris, de


Montmartre à Montsouris, de la place des Fêtes à celle des Vosges, et de (re)voir quelques-uns des films, classiques ou plus contemporains, qui ont pris la Ville lumière pour décor. Cette


année, sur les buttes de Montmartre, le Cinéma au clair de lune s’ouvre en musique avec un film inspiré d’un musical de 1927, dans lequel le jeune Fred Astaire enflammait déjà les scènes de


Broadway. Adapté au cinéma 28 ans plus tard par Stanley Donen, Funny Face allie l’univers acrobate de la danse et l’atmosphère délicate de la photographie, sous les lumières de la capitale


de la mode, Paris. LA JOYEUSE TRAVERSÉE D'UN PARIS PUBLIC, ÉCLECTIQUE ET NOMADE Le lendemain, le somptueux écrin de la place des Vosges se fait le théâtre d’une comédie, avec la


projection de Bancs Publics, film de Bruno Podalydès qui tire son originalité de la finesse et de l’atypie de ses gags, à la manière d’un Jacques Tati. De l’histoire, nous ne dirons qu’une


chose : « BRICO DRAM ». Cette enseigne qui clignote lentement à la première scène du film, en annonce subtilement toute la trame : les rebondissements et les évolutions des personnages sont


autant de casse-têtes alambiqués. Sous l’apparence d’une structure nette et traditionnelle en trois actes, cette comédie burlesque redéfinit les limites de l’oeuvre comique au cinéma, et


rend le spectateur complice d’une farce des plus habiles, dans laquelle les objets mêmes deviennent acteurs, et nous parlent. Les pelouses du Parc Monsouris, elles, se feront les hôtes des


grandes demoiselles du XVIIIe siècle et de leurs déboires à l’aube de la Révolution Française de 1789 avec la projection des Adieux à la reine de Benoit Jacquot. Cette adaptation d’un roman


de Chantal Thomas met à l’honneur le personnage de Sidonie Laborde, jeune lectrice prête à tout pour Marie-Antoinette, sa reine. Par le jeu de Léa Sédoux, qui offre son visage tantôt


enfantin, tantôt tragique au personnage de Sidonie, le film retrace la confrontation entre l’innocence de la jeunesse et les bouleversements de l’histoire, de la galerie des glaces de


Versailles, aux pavés de la Bastille. Non loin de cette place, le Cinéma au clair de lune s’invitera aussi cet année sur celle de la République, pour la projection d’un film de Polanski,


Frantic. Cette fois-ci, un Paris non plus bouleversé mais bouleversant, déroutant. Richard Walker, cardiologue américain arrive à Paris avec sa femme pour assister à un congrès. Quelques


heures après son arrivée, Sondra, sa compagne, disparait. Se lance une longue et mystérieuse quête pour Richard, qui plonge dans l’atmosphère angoissante des ruelles d’une capitale dont il


ignore tout. L’heure d’été est aussi celle des vacances et de la légèreté. L’édition 2015 du Cinéma au clair de lune aura également son lot de joie et de bonne humeur, avec la projection du


Petit Nicolas de Laurent Tirard, adaptation déjà incontournable du célèbre personnage qui a bercé nos lectures d’enfance et dont les pitreries sur grand écran amuse toujours autant. La


comédie du célèbre duo Eric & Ramzy, Seuls Two, sera également l’occasion de se détendre sous le ciel étoilé, et de vivre l’expérience impressionnante d’un Paris dont on redécouvre les


lieux les plus emblématiques dès lors qu’ils sont vides et habités par deux personnages aux idées des plus farfelues. Mais que serait Paris sans ses classiques ? Ils seront évidemment à


l’honneur, à l’instar de La Môme d’ Olivier Dahan, qui retrace l’histoire de la célèbre chanteuse incarnée par Marion Cotillard, des rues de Belleville à celles de New-York, ou Touchez pas


au Grisbi, film de Jacques Becker qui retrace les traquenards et stratagèmes de trois gangsters incontournables, Jean Gabin, René Dary et Lino Ventura. L’édition 2015 du Cinéma au clair de


lune s’était ouverte sur l’univers de la mode et c’est dans le Paris de la séduction qu’elle se clôture. Sur les pelouses du Jardin Nelson Mandela, nous suivrons les aventures de Michael


James, rédacteur en chef d’une revue féminine et séducteur invétéré. Entre conquêtes effreinées et promesses intenues, cette comédie met en scène toutes les formes de l’amour et de la


jalousie, pour le plus grand plaisir des spectateurs.