Grasse : les zones d'ombre de l'enquête

Grasse : les zones d'ombre de l'enquête

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Cet article date de plus de huit ans. 2min Article rédigé par France 2 France Télévisions JT de 20h Édition du samedi 18 mars 2017 Le procureur de la République a apporté de nouveaux


éléments dans l'enquête concernant la fusillade du lycée de Grasse (Alpes-Maritimes) ce samedi 18 mars. Le jeune Killian, après 48 heures de garde à vue, a reconnu son projet criminel.


Il l'a même revendiqué : depuis plusieurs semaines, il s'apprêtait à passer à l'acte. Il a même constitué un arsenal, avec un fusil à pompe, un pistolet à grenaille, un


revolver et des engins explosifs. DES CIBLES BIEN PRÉCISES Mais il ne voulait pas agir au hasard, il avait déterminé des cibles dans sa tête, des élèves de sa classe avec lesquels il avait


des différends. Mais il n'aurait pas été un souffre-douleur en quête de vengeance. _"Il n'évoque pas lui-même le terme de harcèlement. Il semblait animé à l'égard


d'un certain nombre de victimes - le nombre reste à déterminer, entre 8, 13 ou 14 - d'un ressentiment tel qu'il souhaitait s'en prendre à leurs jours",_ explique


Fabienne Atzori, le procureur de la République de Grasse. Le jeune Killian postait sur la messagerie de sa classe des vidéos ultras violentes.