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Cet article date de plus d'un an. Publié le 09/02/2024 22:19 Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min 2min Robert Badinter est mort dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 février. Fils de
parents juifs, son père n'est pas revenu des camps de concentration. Une blessure qui le hantera longtemps. En 2015, Robert Badinter était au mémorial de la Shoah à Paris. Fils de
parents juifs émigrés en France, il voyait, durant ces dernières années, le retour de l'antisémitisme en France avec effroi et colère. Robert Badinter a 14 ans quand son père est arrêté
devant lui, à Lyon (Rhône), rue Sainte-Catherine. Déporté, il ne reviendra jamais. En 1945, le jeune Robert Badinter vient de nombreuses fois à l'hôtel Lutécia à Paris, centre
d'accueil des rescapés des camps de concentration. Il cherche son père sur les listes des survivants. _"On ne peut pas comprendre Robert Badinter, ses combats, l'homme
qu'il fut, sans connaître cette blessure. Tout vient de là"_, assure Me Alain Jakubowicz, avocat des parties civiles au procès de Klaus Barbie. Ministre de la Justice de François
Mitterrand, Robert Badinter était aussi son ami intime, jusqu'à le soutenir à tout prix. En 1992, le président est sifflé lors des cinquante ans de la rafle du Vel d'Hiv. Robert
Badinter le soutient, malgré ses zones d'ombre. Partager : l’article sur les réseaux sociaux * Partagez sur twitter (nouvel onglet) (Nouvelle fenêtre) * Partagez sur whatsApp (nouvel
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