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Plusieurs athlètes de l'équipe de France ont apporté leur soutien à la judokate mercredi, après la publication de photos montrant ses graves blessures sur Twitter. France Télévisions -
Rédaction Sport Publié le 01/12/2021 18:11 Mis à jour le 02/12/2021 07:55 Temps de lecture : 3min La judokate Margaux Pinot, qui a dénoncé mercredi 1er décembre sur Twitter la relaxe de son
compagnon Alain Schmitt à la suite de faits présumés de violences conjugales, a reçu le soutien de nombreuses personnalités du judo sur les réseaux sociaux. Dans un message posté par
plusieurs de ses membres (Alexandre Iddir, Axel Clerget) en story Instagram, l'équipe de France de judo a soutenu Margaux Pinot, elle-même médaillée d'or par équipes aux Jeux
olympiques de Tokyo. _"Nous sommes tous profondément touchés par ce que vient de subir notre coéquipière Margaux Pinot et nous lui apportons tout notre soutien. Que faut-il faire pour
que les victimes soient entendues ? Que les agresseurs soient reconnus coupables ? Chaque jour, des femmes, des enfants, ou les plus démunis font face à la violence, qu'elle soit
physique ou morale. C'est intolérable, inacceptable. Encourageons à ce que ce combat devienne une priorité, que les victimes soient mieux accompagnées et mieux protégées. C'est une
question de vie ou de mort."_ _"__Je n’ai pas les mots pour exprimer tout ce qui se passe dans ma tête et mon corps en tant que femme face à ce que ma coéquipière Margaux Pinot a
subi"_, a également indiqué sur Twitter Clarisse Agbégnénou, championne olympique des moins de 63 kilos à Tokyo. > Je n’ai pas les mots pour exprimer tout ce qui se passe dans ma
> tête et mon corps en tant que femme face à ce que ma coéquipière > Margaux Pinot a subi. > D’autant plus choquée de la décision de la justice. Que faut-il > pour que les
sanctions tombent, la mort? https://t.co/gITdlNxmLs > — AGBÉGNÉNOU Clarisse (@Gnougnou25) December 1, 2021 Jugé en comparution immédiate mardi soir par le tribunal de Bobigny, Alain
Schmitt a été relaxé faute de _"preuves de culpabilité"_ suffisantes. Cette décision judiciaire a fait réagir, alors que Margaux Pinot a publié sur Twitter des photos de ses
blessures. _"Relaxé vous avez dit ? Manque de preuves vous avez dit ? [...] Qu'attend la justice pour sévir ?"_, a tweeté avec virulence Amandine Buchard, médaillé
d'argent des moins de 52 kilos à Tokyo. > Relaxé vous avez dit ? > Manque de preuves vous avez dit ? > Tant de campagne de lutte contre les violences faites envers les >
femmes pour ça ? > Aujourd’hui c’est triste de le dire mais tant qu’il n’y a > pas la mort au bout ça reste du 50/50 > Qu’attend la justice pour sévir… Pour punir. >
pic.twitter.com/R14vwdm9gh > — Amandine Buchard OLY (@BubucheOfficiel) December 1, 2021 Automne Pavia, médaillée de bronze aux Jeux olympiques de Londres, a interpellé les comptes Twitter
d'Emmanuel Macron, Roxana Maracineanu et Marlène Schiappa. Son message a été suivi du mot-clé #margauxjetecrois, également repris par Fanny-Estelle Posvite, médaillée de bronze aux
derniers championnats d'Europe. > @EmmanuelMacron @RoxaMaracineanu @MarleneSchiappa > Mais qu elle horreur … c est pas possible !Margaux on te soutient > . Pensée a toutes
ces femmes qui subissent ces violences . La > sanction doit arriver avant la mort ! https://t.co/QnBe3koWNW > — Automne Pavia (@AutomnePavia) December 1, 2021 Sur la même longueur
d'onde, Teddy Riner, double champion olympique des plus de 100 kilos, a aussi fustigé cette décision. _"Que faut-il faire pour que les victimes soient entendues ?"_, a ainsi
déploré le judoka de 32 ans. Le président de la Fédération française de judo, Stéphane Nomis, a également réagi auprès de l'AFP : "On n'a pas compris et on a été abasourdi, on
a pris un KO par la décision. Ca fait une journée que j'essaie de comprendre. Je ne comprends pas comment on peut dire qu'il y a une absence de preuves. Je n'ai pas tout le
dossier, mais quand on voit son état, j'ai du mal à comprendre que quelqu'un puisse dire absence de preuves. Pour le commun des mortels, absence de preuves en voyant la tête de
Margaux, c'est incompréhensible. (...) On va bien évidemment être très, très attentifs à la décision définitive, elle va avoir notre soutien, l'opinion est avec elle, la fédération
est avec elle."