Notre-dame de paris : objectif 2024 maintenu

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Hier soir à 20 heures, le gros bourdon de la tour sud de Notre-Dame de Paris, nommé Emmanuel, a tinté pour commémorer le premier anniversaire de l’incendie de la cathédrale le 15 avril 2019,


mais il a aussi sonné pour remercier les personnels soignants applaudis chaque soir par les Français à cette heure. Un an jour pour jour après le terrible incendie, ça a été la seule


manifestation prévue sur le chantier : juste le temps de rassemblement pour la nation éprouvée par le coronavirus, alors que le chantier est en sommeil. Dans une vidéo publiée hier matin sur


le site de l’Elysée, Emmanuel Macron a tenu à rassurer les Français : "Nous reconstruirons Notre-Dame en cinq ans, ai-je promis, et nous ferons tout pour tenir ce délai". Le


président a remercié "sauveteurs, donateurs, bâtisseurs", qui ont "pavé le chemin de ces jours meilleurs qui approchent où les Français retrouveront la joie d’être ensemble et


où la flèche de Notre-Dame s’élancera de nouveau vers le ciel". "UN MESSAGE D’ESPÉRANCE" Pourtant, un an après l’incendie géant qui avait détruit la toiture de Notre-Dame et


ému la planète, la restauration est loin d’avoir commencé, la cathédrale étant encore en "urgence absolue". En pleine crise sanitaire, le ministre de la Culture Franck Riester a


d’ailleurs relié "l’héroïsme" des personnels de santé et des pompiers de la nuit du 15 au 16 avril 2019 : "Il est pour nous, dans l’épreuve que nous traversons, un formidable


message d’espérance. La promesse d’une reconstruction collective". Pour l’animateur et défenseur du patrimoine Stéphane Bern, "on a besoin de sauver Notre-Dame et le patrimoine


parce qu’ils vont nous donner de l’espoir pour sauver le pays". Patience et détermination sont les maîtres-mots de Christophe Rousselot, à la tête de la Fondation Notre-Dame, qui a


collecté les dons les plus nombreux : "Pour un édifice de huit siècles, ces semaines qui nous semblent si longues paraîtront juste un instant dans l’histoire de la cathédrale à laquelle


s’intéresseront nos petits-enfants, si on la leur transmet en bon état". Pour Mgr Benoist de Sinety, vicaire général de Paris, "le délai de cinq ans est possible à tenir, sauf


éléments extérieurs". "Que le culte puisse reprendre est le plus important, c’est un lieu vivant, ce n’est pas un musée".