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L’équipe de France masculine de handball est orpheline. L’UA Saverdun rugby est orpheline. Samedi soir, alors qu’il se trouvait à Paris en stage avec les Bleus, Jacques Miquel, 64ans, ne
s’est pas réveillé, probablement victime d’une crise cardiaque. Kinésithérapeute-ostéopathe (il avait deux cabinets, un à Toulouse, l’autre à Saverdun), Jacques Miquel était une figure du
sport. Passé par le FCT (Football-Club Toulousain), il avait ensuite rejoint l’Ariège pour s’installer professionnellement. À Saverdun, il occupera pendant quelques années le poste de
président de l’UA Saverdun, avant d’en être le vice-président. Proche des couleurs rouge et noir, Jacques Miquel y donnait toujours quelques coups de main. Ami de Claude Onesta, il est
ensuite devenu le kinésithérapeute du club de handball de Toulouse. C’est alors qu’il a intégré le staff de l’équipe masculine de handball, en 2016. Depuis, il avait participé à toutes les
campagnes (Jeux Olympiques, Championnats du monde, championnats d’Europe), faisant partie intégrante du groupe de joueurs. Jacques était devenu, au fil des ans, au fil des stages, le
confident de bon nombre de joueurs. Il avait noué une relation de confiance hors du commun avec eux. Après avoir hésité à prolonger le bail avec les Bleus, il avait replongé pour son plus
grand bonheur. "J’ai retrouvé beaucoup de plaisir avec ce groupe de jeunes joueurs fantastiques. On dirait que ce sont des frères. Je prends toujours autant de plaisir. Chaque histoire
est nouvelle" expliquait-il à La Dépêche en janvier dernier. Jacques amenait souvent ses médailles d’or sur les événements pour que le public puisse les toucher. Avec ce grand cœur qui
le caractérisait si bien. Son cœur qui a lâché samedi soir. Jacques Miquel rêvait de terminer son histoire avec l’équipe de France de handball aux Jeux Olympiques de Paris, l’an prochain. Le
destin est cruel. Jacques Miquel laissera l’image d’un grand Monsieur.