Video. Mort de nahel : à castres, le rassemblement citoyen devient une tribune de "l'extrême droite" : la colère des élus de gauche

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l'essentiel Ce lundi 3 juillet à Castres (Tarn), une petite centaine de personnes se sont rassemblées à midi devant la mairie à l’appel de l'Association des maires de France (AMF).


Un rassemblement principalement rythmé par un discours qui a fait polémique et des paroles de La Marseillaise.  Ce lundi 3 juillet, une petite centaine de personnes se sont rassemblées à


midi devant la mairie de Castres à l’appel de l'Association des maires de France (AMF) et de Vincent Jeanbrun, maire de L’Haÿ-les-Roses, dont la famille a été blessée à son domicile


dans la nuit de samedi à dimanche par des émeutiers. Très vite, alors que ce rassemblement comptait dans ses rangs plusieurs avocats du barreau de Castres, des familles, retraités, quelques


élus de la Ville et des membres du RN - drapeaux français en main - une Castraise, Véronique Padilla, s'est approprié l'organisation et le déroulement de ce rendez-vous. > A 


Castres, des membres du RN s’approprient le rassemblement > citoyen et entonnent la Marseillaise devant l’Hôtel de ville > #tarn pic.twitter.com/Mypxel6gpW > — La Dépêche Tarn 


(@ladepeche81) July 3, 2023 "Je représente la France et les gens qui ont peur de dire qu'ils sont Français ! Il faut soutenir notre police et notre gendarmerie. Véhiculez autour de


vous qu'il ne faut plus avoir peur et que la peur doit changer de camp! Ras le bol de tout ça et vive la France", a-t-elle clamé, sous les applaudissements, devant l'Hôtel de


ville. Cette dernière a également encouragé les personnes présentes à chanter "haut et fort" La Marseillaise avec elle.  UNE COLÈRE ET DES VIOLENCES "INSTRUMENTALISÉES"


"Je suis venue ce midi pour signifier, en tant qu'élue et en tant que citoyenne, mon refus de toute forme de violence. Ne pas condamner  les violences revient à contester


l'État de droit. La justice doit faire son travail. Les violences ne font en rien avancer, elles desservent les quartiers populaires et affaiblissent notre République. Mais je refuse,


comme cela vient d'avoir lieu devant l'Hôtel de ville, que cette colère et ces violences soient instrumentalisées par des membres du Rassemblement National en déployant un drapeau


national devant les citoyens venus appeler à la paix sociale", a vivement réagi Martine Daste-Moron, conseillère municipale socialiste de Castres et membre du groupe municipal Castres


Écologique et Solidaire. Présente au début du rassemblement, l'élue a rapidement quitté les lieux après une petite altercation avec Véronique Padilla. "Je dénonce avec la plus


grande fermeté ces tentatives de récupération par l'extrême droite", a ajouté Martine Daste-Moron. "J'AI PARLÉ AVEC MES TRIPES" Interrogée par notre rédaction,


Véronique Padilla a précisé qu'elle s'était exprimée en tant que "citoyenne lambda, cheffe d'entreprise et mère de cinq enfants" et qu'elle ne représentait


aucun parti politique. "Ce midi, j'ai parlé avec mes tripes parce que je suis excédée de voir mon pays partir à la dérive. C'est tout", a expliqué la Castraise.