Raquettes La Dépêche du Midi - BNP Paribas : Julien Dando, première ! Le Gersois s'est qualifié pour la finale de la compétition

Raquettes La Dépêche du Midi - BNP Paribas : Julien Dando, première ! Le Gersois s'est qualifié pour la finale de la compétition

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"Au moins, sur le plan physique, je n’ai pas laissé trop d’énergie en route en vue de cette finale." Une victoire en deux sets en quarts et, dans la foulée, un succès sur abandon après le


gain de la première manche. Telle a été la journée de Julien Dando (20 ans), hier au Centre de Ligue de Balma, pour le Masters du Circuit des Raquettes "La Dépêche du Midi – BNP Paribas".


"Au passage, c’est la troisième fois que je participe à ce Masters et lors de mes deux précédents essais j’avais perdu à chaque fois dès mon entrée en lice", soulignait le gaucher, vainqueur


dans la matinée de Benjamin Sure (1/6, TC Balma ; 7-6, 6-3) et de Yannick Thivant (-4/6, TC Martres-Tolosane, tête de série N.2 ; 6-2, ab.) l’après-midi.


Tout à l’heure, toujours sur dur intérieur, le Gersois va viser le titre et la "perf" contre l’Argentin Tomas Rengel Sierra (-15, TC Saint-Estève), dossard N.1 de l’épreuve. "Une chose est


sûre : certes, on aura un arbitre sur la chaise, mais avec cet adversaire il ne devrait pas y avoir de problèmes car il est vraiment sympathique sur et en dehors des courts", annonçait celui


qui avait terminé à la 3e place du classement final, avec à la clé trois titres obtenus à Albi (en novembre dernier), Auch (en juillet) et L’Isle-Jourdain (en juillet).


Chez les Dando, le tennis est d’ailleurs une affaire de famille. "Je peux dire que je suis né avec une raquette dans les mains (rires). Dans ma famille, tout le monde joue au tennis. Mon


père est actuellement le président du club de Nogaro-Le Houga. Il a justement pris la suite de mon grand-père qui a eu la présidence durant trente-six ans. Et pour le moment, j’ai toujours


eu la licence dans ce club", expliquait cet étudiant basé dans la Ville rose pour un Master MER (Management de l’entreprise en réseau) à Paul-Sabatier. "J’ai toujours voulu poursuivre mes


études pour ne pas me retrouver sans rien", précisait celui qui compte pour l’instant (depuis 2018) huit apparitions sur le circuit ITF (3e division du tennis professionnel), sans être


encore parvenu à s’extirper des qualifications.