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La reprise de 19 concessions réputées à l’abandon a notamment été évoquée. Les tombes en question sont anciennes et ont été délaissées, au fil du temps, par les familles. Dans certains cas,
il n&rsquo... La reprise de 19 concessions réputées à l’abandon a notamment été évoquée. Les tombes en question sont anciennes et ont été délaissées, au fil du temps, par les familles.
Dans certains cas, il n’y a plus de famille pour entretenir la tombe. En pareille hypothèse, il convient d’envisager la reprise de la sépulture. Cette procédure, dont les modalités de mise
en œuvre diffèrent selon la nature de la tombe (concession ou sépulture en terrain commun), s’inscrit également dans le cadre d’une bonne gestion du cimetière puisqu’elle permet à la commune
de récupérer des emplacements qui ne sont plus utilisés et de pouvoir, ainsi, les attribuer à nouveau. Deux séries de conditions doivent être remplies pour qu’une concession puisse faire
l’objet de cette procédure : qu’elle ait au moins 30 ans et qu’elle soit en état d’abandon sans entretien. Une constatation avait été faite lundi 4 avril 2022 puis le 17 août 2023, portant
sur 22 concessions. Un procès-verbal a été établi pour chacune d’elles. L’ensemble des procès-verbaux, ainsi que les documents qui y sont annexés (copie de l’acte de concession, photo)
peuvent être consultés en mairie aux heures habituelles d’ouverture. UN DOUTE POUR TROIS CONCESSIONS Le maire a indiqué que, lors du deuxième constat réalisé en août 2023, il est ressorti
qu’aucune amélioration n’a été apportée à l’état sur 19 d’entre elles. En revanche, un doute subsiste sur l’état d’abandon durable pour trois concessions. Le conseil municipal a donc décidé
de poursuivre des recherches pour retrouver d’éventuels ayants droit sur ces trois concessions tandis qu’il a autorisé la reprise des 19 autres, au nom de la commune. Elles seront remises en
service pour de nouvelles inhumations sous l’autorité des marchés publics nécessaires à cette opération. La rédaction vous conseille Un autre point à l’ordre du jour portait sur un
remboursement sur avance pour un élu ayant pris en charge à titre personnel l’organisation du voyage à Paris du conseil municipal des jeunes. Le conseil a aussi dû approuver l’autorisation
de signer l’avenant de projet à la convention cadre pluriannuelle Action Cœur de Ville et de l’opération de revitalisation de territoire au secteur de projet Rives du Gave. Il s’agit là d’un
programme national dont la Ville de Pau et la communauté d’agglomération sont bénéficiaires depuis 2018 et qui engage sa deuxième phase jusqu’en 2026. Il vise à dynamiser les villes de
taille intermédiaire du territoire français et s’étend ici, aux quartiers de gare urbanisés en cohérence avec la revitalisation du centre-ville dans une logique de transition écologique.
MOUVEMENT DE PERSONNEL En préambule du conseil, le maire a fait part de mouvement de personnel au travers de départs et arrivées à la mairie ou au Bistrot du Pradeau. A la communication, le
départ de Paulène Perquis a été comblé par l’arrivée d’Anaïs Couturier. Celle-ci assumera la charge de la communication et de l’évènementiel mais devient aussi responsable du Bistrot du
Pradeau. Son parcours, après un passage au service protocole de François Bayrou, a été salué. À l’accueil, une personne a été embauchée en contrat à durée déterminée. Un stagiaire en
formation diplôme universitaire (DU) a également rejoint les rangs pour apprendre le métier de secrétaire de mairie d’octobre à mai, tout comme un service civique et un apprenti ont été
recrutés au Bistrot du Pradeau. Reste à fournir, le poste de RH toujours à pourvoir. Le tableau des emplois a été voté en conseil.