Un lennoxvillois comparait pour une agression sexuelle durant une introduction par effraction

Un lennoxvillois comparait pour une agression sexuelle durant une introduction par effraction

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À LIRE AUSSI James Douglas Escamilla, 33 ans, fait face à neuf chefs d’accusation d’introduction par effraction avec l’intention de commettre un geste criminel. Il est également accusé d’une


autre introduction par effraction dans lequel il aurait commis une agression sexuelle. «Il y a des faits préoccupants dans le dossier», a indiqué la procureure aux poursuites criminelles et


pénales, Me Stéphanie Landry, en mêlée de presse à sa sortie de la salle d’audience. «Les policiers vont voir à ce que d’autres témoins soient rencontrés. Quand l’enquête sera complétée, la


preuve sera remise dans sa totalité à la défense», a-t-elle poursuivi. D’ailleurs, la procureure s’oppose à la remise en liberté de l’accusé. Ce dernier pourrait demander la tenue d’une


enquête caution dans les prochains jours. «Est-ce qu’un public bien informé serait choqué de voir une personne qui entre chez les gens en pleine nuit et qui se livre à des gestes


d’attouchements sexuels dans son intimité? Je pense que de poser la personne, c’est y répondre», a estimé Me Landry. «En droit criminel, on qualifie le domicile de quelqu’un de sa


forteresse. D’y pénétrer sans l’autorisation de son propriétaire en prenant tout le monde de court en pleine nuit, nécessairement, on présume qu’il y a eu des impacts importants», a-t-elle


continué. Avant de comparaitre, l’individu qui est actuellement détenu à la prison Talbot a formulé le souhait de changer d’avocat. Me Noémie Pitre a ainsi cessé d’occuper dans le dossier.


Le trentenaire a déjà une cause pendante en matière d’agression sexuelle et de harcèlement criminel. Il est donc également accusé de non-respect des conditions de remise en liberté, lui qui


devait respecter un couvre-feu et qui avait un bracelet antirapprochement. Le procès pour cette cause est prévu pour décembre. Le dossier reviendra mercredi pour la forme. La Couronne


représentée par Me Stéphanie Landry s’oppose à sa remise en liberté.