Les checkers s’amusent encore face au rocket

Les checkers s’amusent encore face au rocket

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Trevor Carrick a amassé un but et deux aides, menant les Checkers de Charlotte vers une victoire facile de 5-2 aux dépens du Rocket, jeudi soir, à la Place Bell. Plusieurs partisans étaient


encore en train de déguster leur souper lorsque des joueurs des deux équipes se sont retrouvés au centre de la patinoire pour mettre la table pour le deuxième duel de la finale de


l’Association Est. Le club-école du Canadien de Montréal était prêt à venger son revers de 5-1 au premier match et il n’a pas tourné les coins ronds. Toutes les occasions étaient bonnes pour


compléter sa mise en échec. Puis, les Checkers ont inscrit un premier but. Et un deuxième. Et le momentum a complètement basculé en l’espace d’environ 90 secondes. Soudainement, le pointage


était de 4-0 et les Lavallois étaient privés des services de l’attaquant Laurent Dauphin. «Nous étions venus jouer au hockey en première période. Notre équipe a du talent, mais Charlotte a


balayé les Bears de Hershey, les doubles champions en titre de la coupe Calder, en les dominant physiquement et avec la rondelle. La façon dont nous sommes sortis dans les 10 premières


minutes, c’est-ce que nous devons utiliser et embouteiller pour l’avenir», a observé l’entraîneur-chef Pascal Vincent. Pour un deuxième match de suite, le Rocket n’a pas été en mesure de


trouver une réponse à ce que lui proposait un adversaire beaucoup plus expérimenté et plus structuré que les Americans de Rochester, dans la série précédente. Et pour une deuxième partie


consécutive, la frustration a semblé gagner le moral de la formation lavalloise. Que ce soit en raison des arbitres ou simplement parce que les Checkers ne donnent que des miettes aux


joueurs de talent. «Je pense que nous avons joué avec beaucoup de frustration encore ce soir, et que nous devons montrer un peu plus de maturité, a fait valoir l’attaquant Brandon Gignac.


Quand c’est rendu 5-1 en troisième période, il faut arrêter de donner des coups de bâton et de jouer salaud. Il faut jouer entre les sifflets et leur montrer dès la première période que nous


sommes capables d’être intenses.» Les Checkers se sont d’ailleurs abreuvés de cette frustration pendant la deuxième moitié du match et ils n’ont pas craint de dépasser la limite, sans


réelle conséquence. Le meilleur exemple est survenu quand Marek Alscher a assommé Dauphin avec une mise en échec tardive, à environ six pieds du banc du Rocket. Il a fallu attendre plusieurs


secondes avant que quelqu’un vienne bousculer le Tchèque. Alors que les visiteurs ne semblent pas se gêner pour manquer de respect aux Lavallois, ces derniers tenteront de garder la tête


froide en vue du prochain match de la série, dimanche, en Caroline du Nord. «C’est comme ça en séries. Ils veulent entrer dans la tête et te faire bifurquer de ta voie. Nous formons une


bonne équipe et tout ira bien si nous maintenons notre plan de match. Tu dois ignorer ces gars-là et tenter de provoquer des pénalités», a mentionné le défenseur David Reinbacher. Mais


encore faut-il que le Rocket profite de ses avantages numériques. Il n’a inscrit qu’un but en 12 tentatives dans cette série avec un joueur en plus, allouant même deux buts en pareille


situation. Ce serait peut-être la meilleure façon de tenir les Checkers en respect. «Dans les séries, tu tentes de détruire le moral adverse. Ils ont du succès actuellement. Mais lorsque ça


se produit, comment tu réagis? L’avantage numérique pourrait être une solution, mais ça ne fonctionne pas pour nous en ce moment», a déclaré Vincent. John Leonard, Michael Benning, Will


Lockwood et Riley Bezeau ont aussi trouvé le fond du filet pour les Checkers. Kaapo Kahkonen a stoppé 23 lancers. Noel Hoefenmayer et Reinbacher ont répliqué pour le Rocket. Cayden Primeau a


concédé quatre buts en 18 tirs et il a cédé sa place à Jacob Fowler, en deuxième période. Le jeune gardien de 20 ans a alloué un but en 12 lancers. Le défenseur Logan Mailloux n’a pas joué


en troisième période, mais Vincent a affirmé que le thérapeute du sport lui avait demandé de ne pas le retourner sur la patinoire. S’il est blessé sérieusement, le Rocket se retrouverait


sans Mailloux, William Trudeau et Tyler Wotherspoon à la ligne bleue. Les petites discussions dans le blanc des yeux et les petits coups de bâton donnés pendant l’échauffement ont semblé


provoquer une étincelle pour le Rocket en début de rencontre. Les nombreuses mises en échec ont chaque fois fait grimper les décibels dans l’amphithéâtre. Jusqu’à ce que l’indiscipline


s’invite dans la conversation. Lors d’une pénalité de quatre minutes à Joshua Roy, Primeau n’a rien vu lorsque le tir de la pointe de Carrick a changé de trajectoire sur le bâton de Dauphin.


Les deux équipes se sont échangé une occasion de marquer en or au début du deuxième engagement. Kahkonen s’est dressé devant Jared Davidson alors que Primeau a fermé la porte devant


MacKenzie Entwistle. Le Rocket a eu l’occasion de créer l’égalité en avantage numérique, mais comme ce fut le cas la veille, l’attaque à cinq a fait plus de mal que de bien. Logan Mailloux a


tenté une feinte en entrée de zone, mais il a finalement commis un revirement qui a lancé Leonard en échappée. Ce dernier a effectué une belle feinte pour déjouer Primeau et inscrire son


deuxième but en désavantage numérique en 24 heures. Benning a porté un dur coup aux Lavallois en s’amusant dans le territoire ennemi avant de tromper la vigilance de Primeau. Seulement 44


secondes plus tard, Lockwood a décoché un tir en provenance du cercle droit et il a fait bouger les cordages pour chasser le gardien du Rocket de la partie. La troupe de la Caroline du Nord


a également continué à s’imposer physiquement, notamment lors de la mise en échec d’Alscher. La marmite a débordé et plusieurs escarmouches ont eu lieu avant la fin du deuxième vingt. Le


Rocket a pu y croire un peu au dernier tiers, quand Hoefenmayer a décoché un tir de la pointe qui s’est faufilé derrière Kahkonen, mais Bezeau a complété l’humiliation en déjouant Fowler du


côté du bloqueur, alors qu’il restait moins de sept minutes à jouer. Reinbacher a provoqué les dernières célébrations avec 59,3 secondes à faire.