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Les joueurs barbus étaient meurtris après avoir tout donné lors de la finale de la Coupe Stanley, l’année dernière. Leurs efforts pour effacer un déficit de 3-0 n’avaient pas été suffisants,
même s’ils avaient forcé la tenue d’un septième match. Le noyau de l’équipe, mené par le capitaine Connor McDavid, a juré, lors de cette déchirante défaite contre les Panthers de la
Floride, que le club allait être de retour en finale. «C’est un souhait depuis la fin de l’année dernière, a déclaré Corey Perry, à propos d’un retour en finale. On a beaucoup réfléchi à ce
qui s’est passé l’année dernière et on s’est remis en question. «Nous y sommes.» Il s’avère que les Oilers avaient raison. Ils prendront part à la finale pour une deuxième année consécutive
après avoir vaincu les Stars de Dallas en cinq parties lors de la finale de l’Ouest. Ils affronteront à nouveau les Panthers. > «On y pensait depuis cette défaite, a déclaré >
l’entraîneur-chef des Oilers, Kris Knoblauch, à propos de la > mission de son équipe. L’été, le camp d’entraînement et la > saison ont été longs et difficiles.» L’équipe de la capitale
de l’Alberta n’a pas été à son mieux pendant plusieurs périodes de ce calendrier de 82 matchs. Elle a terminé troisième de la section Pacifique après une série de blessures et était menée
2-0 par les Kings de Los Angeles au premier tour des séries éliminatoires. Depuis? Les Oilers montrent une fiche de 12-2 qui a commencé avec quatre gains de suite pour éliminer les Kings. Et
contrairement à l’année dernière, les succès des Oilers ne reposent pas uniquement sur McDavid et Leon Draisaitl, même s’ils ont encore été excellents. Cette fois, 19 joueurs ont marqué au
moins un but. Pendant ce temps, une brigade défensive reconstruite a résisté à la perte de Mattias Ekholm, de retour après une blessure pour la victoire 6-3 de jeudi lors du cinquième match
contre les Stars après pratiquement deux mois d’inactivité, tandis que les gardiens de but Stuart Skinner et Calvin Pickard ont été très efficaces lorsque c’était nécessaire. «Certaines
équipes sont vraiment en feu à la fin de la saison et tiennent bon jusqu’au bout des séries éliminatoires, a dit McDavid. Pour nous, ça s’est mis en place en séries. Nous avons construit
notre jeu, encore et encore. «Le meilleur est encore à venir.» DIFFÉRENT CETTE FOIS Les Oilers avaient déjà connu des hauts et des bas l’an dernier. Cette fois, c’est différent. «La première
fois que vous vivez ça, il y a plein de joie et d’excitation, a dit le défenseur des Oilers Darnell Nurse à propos du parcours jusqu’en finale. Et il y a maintenant, ne vous méprenez pas,
mais il y a aussi une soif de savoir ce qui va arriver et les opportunités qui s’offrent à nous. Nous sommes tous enthousiastes.» > «Ces matchs peuvent être émotionnellement épuisants, a
ajouté > McDavid. Nous ne sommes pas épuisés… nous avons beaucoup de > profondeur. Nous avons autant de chances qu’eux.» McDavid parle des méchants Panthers, aguerris au combat, qui
participeront à une troisième finale consécutive après avoir écrasé le Lightning de Tampa Bay en cinq matchs, dominé les Maple Leafs de Toronto lors du septième duel et éliminé les
Hurricanes de la Caroline en cinq rencontres. «On sait de quoi ils sont capables, a déclaré Draisaitl. On les a affrontés sept fois. C’est bien d’avoir une chance de prendre sa revanche,
mais on en est encore loin.» Knoblauch a déclaré que ses joueurs sont plus sages alors qu’ils se tournent vers un adversaire mené par Aleksander Barkov, Sam Reinhart, Matthew Tkachuk, Sam
Bennett, Sergei Bobrovsky et Brad Marchand. «C’est un groupe mature, a dit l’entraîneur, qui dirige l’équipe pour une deuxième année. Ils sont plus vieux. Ils ont joué beaucoup de hockey des
séries. Ils savent ce qu’il faut faire pour aller jusqu’au bout.» Mais la tâche demeure ardue. «Si les choses changent, nous jouerons notre meilleur hockey, a ajouté Knoblauch. On a une
chance, mais nous devrons être à notre meilleur niveau.»