Bardella pousse l'idée d'un référendum sur l'immigration face à la "submersion"

Bardella pousse l'idée d'un référendum sur l'immigration face à la "submersion"

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Devant 3.000 personnes, dans ce département où deux députés sur quatre sont RN, l'eurodéputé s'est longuement attardé sur l'idée d'un "référendum sur


l'immigration" - dont la constitutionnalité est largement remise en cause par de nombreux experts -, qu'il réclame immédiatement à Emmanuel Macron. A défaut, "nous


(l')organiserons dès notre arrivée au pouvoir", promet-il. "Le projet de loi qui sera soumis à l'approbation des Français constituera un véritable bouclier juridique et


politique face à la 'submersion migratoire' en cours et à venir", s'est amusé le président du parti d'extrême droite, paraphrasant le Premier ministre. François


Bayrou a suscité un tollé à gauche et jusque dans son camp en évoquant lundi sur LCI le "sentiment de submersion" migratoire selon lui ressenti par les Français, estimant


qu'il faut en la matière une juste "proportion", et que "cette question de proportion, elle est très rapidement et très souvent atteinte". UN 49.3 EST ATTENDU LUNDI


SUR LE BUDGET L'expression, empruntée à l'extrême droite et assumée par M. Bayrou lors des Questions au gouvernement mardi, a redonné de la vigueur à l'hypothèse d'une


censure du gouvernement par le PS. Le président du parti d'extrême droite s'est montré fort peu disert sur la question, alors qu'un 49.3 est attendu lundi sur le budget, et


par conséquent une motion de censure mercredi, promise par une partie de la gauche dont LFI.  "La décision n'est pas prise", a-t-il sobrement commenté auprès de plusieurs


journalistes après le meeting, faisant valoir que le texte sur lequel M. Bayrou demandera aux députés de se prononcer peut encore évoluer. Une commission mixte paritaire réunissant à huis


clos sept sénateurs et sept députés a abouti vendredi à une version de compromis sur le budget, que le gouvernement peut encore amender. A l'issue de la CMP, le député RN Jean-Philippe


Tanguy avait affirmé à la presse que son groupe déciderait lundi de son vote sur la version finale du budget -si vote il y a- et de sa position sur la censure.