Cartes sim, cadavres et explosifs... Quand le flair des chiens gendarmes s’adapte aux parfums du crime

Cartes sim, cadavres et explosifs... Quand le flair des chiens gendarmes s’adapte aux parfums du crime

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* Accueil * Société CARTES SIM, CADAVRES ET EXPLOSIFS... QUAND LE FLAIR DES CHIENS GENDARMES S’ADAPTE AUX PARFUMS DU CRIME RÉCIT - À Gramat, dans le Lot, le Centre national d’instruction


cynophile forme des animaux d’exception sur des enquêtes pointues. Au moment de célébrer ses 80 ans, ce temple canin dévoile les «e-dog», renifleurs de numérique. «_Assis, pas bouger_». À


l’ordre de son maître, l’adjudant-chef David Rodrigues, Snatch, fougueux berger belge malinois de quatre ans, se fige soudain tel un bloc de marbre à l’extérieur d’un pavillon désaffecté où


va se jouer un exercice assez inédit. Sous sa robe fauve charbonnée, l’animal bande les muscles et guette le moindre signal pour libérer 28 kilos de tonicité pure. L’attente, qui dure


quelques minutes, lui semble interminable jusqu’à ce qu’il obtienne le feu vert pour bondir dans le domicile. Haletant, Snatch furète dans la cuisine, jappe, pousse de petits grognements


d’excitation. La truffe au sol, le quadrupède renifle avec frénésie avant de «marquer», en se couchant soudain, un recoin sous le réfrigérateur de la cuisine. Son maître, revêtu d’une


chasuble jaune fluo et d’une tenue sombre estampillée «gendarmerie cynophile», en ressort une clef USB. Avec une joie presque surjouée, le sous-officier, qui se fait aussi appeler «papa»,


félicite l’animal et le récompense en lui sortant…