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L’acteur et réalisateur avait affirmé dans «C à vous» le 19 mai puis confirmé dans LCI le 25 mai que «les Français de souche» sont des «fins de race». Il a publié une vidéo sur les réseaux
sociaux ce mercredi pour tenter d’éteindre la polémique. Publicité Sur France 5 le 19 mai, puis sur LCI le 25, l’acteur Mathieu Kassovitz s’était félicité de la disparition des _«__Français
de souche_ _», _qualifiés de _«fins de race»_. Plus précisément, l’acteur et réalisateur venu promouvoir son adaptation de _La Haine_ avait affirmé à Cannes dans _«C à vous»_ en début de
semaine qu’_«il n’y a plus de Français de souche»_. C’est ensuite ce dimanche 25 mai dans _«Le Temps de L’info week-end»_ de Paola Puerari sur LCI qu’il a une première fois tenté de
désamorcer la polémique en expliquant que _«si, il y a des Français de souche, c’est ce qu’on appelle des fins de race»_. Ces propos avaient suscité un tollé, particulièrement auprès des
élus de droite et de droite extrême : le député RN Franck Allisio y ayant par exemple vu une expression du _«racisme anti-blanc décomplexé dans toute sa splendeur»_ (sur X)_._ Ce mercredi 28
mai, le héros du _Bureau des légendes_ a publié sur son compte Instagram (@mathkasso) une vidéo longue de 5 minutes où il s’évertue à désamorcer complètement la polémique. Dans cette
vidéo, Mathieu Kassovitz fait son _mea culpa,_ tout en précisant qu’il souhaitait d’autant moins offenser qu’il explique être lui-même un _«Français de souche». _ «ON EST DANS LA
MONDIALISATION» Il s’est ensuite adonné à l’explication de ses propos, liés à la mondialisation plus qu’à toute autre considération. _«Je voulais juste dire que le Français de souche va
bientôt s’éteindre parce qu’il va se mélanger avec des étrangers, pas forcément des noirs ou des Arabes, mais peut être des Belges, des Finlandais [...], des gens d’un peu partout. Les
billets de train [ne]sont pas chers donc les gens se mélangent : on est dans la mondialisation.»_ Pour achever d’éteindre la polémique, l’acteur a ouvert sur un autre sujet, qui est pour lui
_«la vraie question»_, et qui devrait unir tous les Français : la caducité de la Ve République. Artifice rhétorique ou sincère préoccupation, le message s’est donc conclu sur des
considérations politiques et géopolitiques : _«Ne serait-il pas temps de faire évoluer notre démocratie et de reprendre dans le monde une place qui, je pense, est toujours la nôtre»._