Ana de armas : « sur ballerina , keanu reeves et moi n’arrêtions de tourner que lorsque le soleil s’était couché !  »

Ana de armas : « sur ballerina , keanu reeves et moi n’arrêtions de tourner que lorsque le soleil s’était couché !  »

Play all audios:

Loading...

ANA DE ARMAS : « SUR_ BALLERINA _, KEANU REEVES ET MOI N’ARRÊTIONS DE TOURNER QUE LORSQUE LE SOLEIL S’ÉTAIT COUCHÉ ! » INTERVIEW - Étoile montante du cinéma d’action, l’actrice cubaine était


de passage à Paris pour défendre le nouveau long-métrage de Len Wiseman, déclinaison féminine de la saga John Wick. Publicité C’est le nouveau phénomène du cinéma d’action féminin. Depuis


qu’elle a incarné une pimpante James Bond girl aux côtés de Daniel Craig dans _Mourir peut attendre_ (2021), Ana de Armas est incontestablement devenue l’une des figures de proue de ce genre


en pleine ascension. Après avoir joué dans le thriller d’espionnage _The Gray Man_ avec Ryan Gosling signé des frères Russo pour Netflix en 2022, elle confirme son goût pour les films


musclés avec _Ballerina_, déclinaison féminine de la saga John Wick, réalisé par Len Wiseman (_Underworld, Die Hard 4_). De passage à Paris, elle répond sans détour aux questions du


_Figaro_. LE FIGARO - QU’EST-CE QUI VOUS A ATTIRÉE DANS LE PERSONNAGE D’EVE MACARRO DANS _BALLERINA _ ? ANA DE ARMAS. - De prime abord, Eve a l’air d’un personnage vraiment ordinaire.


Pourtant, j’ai senti tout le potentiel de cette héroïne d’action dès que j’ai lu le script. Je me suis dit que je pouvais faire quelque chose avec elle. Quelque chose de complètement


extrême. En faire un personnage d’action féminin, une « dure-à-cuire » expérimentée. Dans le scénario, il y avait de l’action à chaque page. Mais quand j’ai lu l’histoire, je me suis dit


qu’elle était aussi très émotionnelle. LE CINÉMA D’ACTION AMÉRICAIN OFFRE PEU DE RÔLES PRINCIPAUX MÉMORABLES AUX PERSONNAGES FÉMININS. DE SIGOURNEY WEAVER DANS _ALIEN _À UMA THURMAN DANS


_KILL BILL, _ON PEUT PRESQUE LES COMPTER SUR LES DOIGTS D’UNE MAIN… QU’EST-CE QUI VOUS A POUSSÉE À ACCEPTER CE RÔLE DE TUEUSE À GAGES VENGERESSE ? J’ai avant tout pensé que cette petite


ballerine élevée à la dure avait sa place dans le monde d’aujourd’hui. Ce personnage participe pleinement à l’émancipation des femmes puissantes actuelles. Je pense que le film brise


simplement le mur qui sépare les hommes et les femmes. Avant moi, il y a aussi eu Charlize Theron, avec _Atomic Blonde_, le thriller d’espionnage _Salt_ avec Angelina Jolie, ou Keira


Knightley qui incarnait une mercenaire dans le film _Domino _de Tony Scott. Mais vous avez raison, c’est très peu. J’ai l’impression que le public a changé. Je crois qu’aujourd’hui, on peut


faire de bons films d’action avec des personnages féminins. Ces héroïnes d’un nouveau genre sont des femmes très puissantes. Aujourd’hui, le monde en a besoin. DE LA JAMES BOND GIRL DE


_MOURIR PEUT ATTENDRE _JUSQU’À LA VULNÉRABLE MARILYN MONROE DANS _BLONDE, _EN PASSANT PAR L’IA HOLOGRAPHIQUE AMOUREUSE DE _BLADE RUNNER 2049 _OU MAINTENANT EVE MACARRO DANS _BALLERINA...


_QUEL GRAND ÉCART ! QUEL PERSONNAGE AVEZ-VOUS PRÉFÉRÉ INCARNER ? Tous ces personnages me plaisent. Mais je me souviendrai toute ma vie du jour où j’ai décroché le rôle de Marilyn Monroe dans


le film d’Andrew Dominic. J’étais tellement excitée que j’avais envie de le dire à tout le monde. Le réalisateur m’a téléphoné et m’a expressément défendu d’en parler ! C’était terrifiant


(_rires_). Sur _Blonde,_ j’ai donné tout ce que j’avais. Le tournage n’a duré que 45 jours. Mais avant ça, j’ai passé neuf mois à me préparer à entrer dans la peau de Marilyn Monroe. J’étais


complètement au bon endroit pour le film, immergée dans le personnage. C’était magnifique. C’était la chose la plus difficile que j’ai jamais faite. Parce que pour moi, Marilyn est une


icône. > Je joue avec tout ce qui me passe entre les mains. Un crayon, une > télécommande de télévision, un couteau, une fourchette… Tout y > passe, mais dans le fond, ce que j’ai 


préféré, ce sont les > grenades. Et les patins à glace > Ana de Armas DANS _BALLERINA, _QUELLE ARME AVEZ-VOUS PRÉFÉRÉ UTILISER ? LE PISTOLET, LE KATANA, LE LANCE-FLAMMES OU VOS POINGS 


? Je joue avec tout ce qui me passe entre les mains. Et bien plus encore. Un crayon, une télécommande de télévision, un couteau, une fourchette… Tout y passe, mais dans le fond, ce que j’ai


préféré, ce sont les grenades. Et les patins à glace, aussi ! Eve transforme en arme tout ce qu’elle touche. C’est une jeune femme très créative (_rires_). C’est ce que j’aime dans ce film :


la qualité des cascades et leur inventivité. Ce sont des cascades originales, organiques et naturelles. En même temps, il y a beaucoup d’humour, de second degré. VOUS SOUVENEZ-VOUS DE LA


SCÈNE LA PLUS DIFFICILE À TOURNER ? Je pense que c’était la scène du restaurant à la montagne. C’était un très long plan-séquence qui a été planifié sur une semaine. Il se passe tellement de


choses dans cette scène. Il y a beaucoup de tension. Et en même temps, c’est drôle. Moi, il fallait que je pense à gérer le rythme de la scène pour garder l’humour. Eve est tellement


rapide. Elle possède son propre tempo. J’aime ça, les personnages qui vous imposent leur propre rythme. COMMENT ÉTAIT-CE DE TRAVAILLER AVEC KEANU REEVES ? Il est incroyable. J’ai une grande


admiration pour lui. Je pense qu’il est l’un des plus grands acteurs que j’ai jamais rencontrés. C’est un comédien très engagé. Nous avons une éthique de travail similaire. Nous travaillons


dur. Nous voulons que les choses se passent le mieux possible. Sur _Ballerina_, Keanu Reeves et moi n’arrêtions de tourner que lorsque le soleil s’était couché, et qu’il n’y avait plus assez


de lumière (_rires_).