35% des cadres utilisent l'ia régulièrement dans le cadre professionnel, selon une étude

35% des cadres utilisent l'ia régulièrement dans le cadre professionnel, selon une étude

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Selon l’Apec, les moins de 35 ans sont en tête des utilisateurs réguliers (42%), devant les 35-54 ans (35%) et les 55 ans et plus (26%). Publicité Plus d'un cadre sur trois dit utiliser


des outils d'intelligence artificielle (IA) générative dans le cadre professionnel au moins une fois par semaine, selon une étude de l'Apec publiée mardi. L'enquête de


l'Association pour l'emploi des cadres montre que 35% des cadres utilisent des outils comme ChatGPT, Copilot ou Gemini très régulièrement: 12% d'entre eux disent y avoir


recours tous les jours ou presque et 23% au moins une fois par semaine. S'ajoutent 14% qui indiquent utiliser l'IA au moins une fois par mois, 13% moins d'une fois par mois et


38% jamais. Les moins de 35 ans sont en tête des utilisateurs réguliers (42%), devant les 35-54 ans (35%) et les 55 ans et plus (26%). Les managers y ont aussi davantage recours (42%) que


les non-managers (30%). L'usage de l'IA se fait majoritairement (56%) sans se cacher de l'employeur, et les cadres utilisateurs réguliers mettent en avant un gain de


productivité et d'efficacité, le fait d'améliorer la qualité de leur travail, ou encore le fait de trouver de nouvelles idées. Les entreprises sont de plus en plus convaincues de


l'utilité de l'IA, indique également l'étude: c'est le cas de 76% des grandes entreprises (+14 points en un an), 55% des PME (+11 points) et 49% des TPE (+7 points).


Elles acceptent et encouragent davantage le recours à l'IA. Mais seul un cadre sur quatre (24%) a déjà bénéficié d'une formation à l'IA, alors qu'ils sont 72% à le


souhaiter. Le regard des cadres sur l'impact de l'IA sur leur métier est par ailleurs nuancé: 37% y voient une opportunité, 22% une menace et 36% autant l'une que


l'autre. Deux ans plus tôt, 22% y voyaient une opportunité et 30% une menace. L'enquête a été réalisée en ligne en mars auprès d'un échantillon représentatif de 2000 cadres du


privé et par téléphone auprès d'un échantillon de 1002 entreprises employant au moins un cadre.