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Samedi 24 mai 22:07 Cannes 2025 : un palmarès qui nous épargne le pire Le coup d’œil d’Éric Neuhoff sur la cérémonie de la clôture de Cannes et le palmarès de la 78e édition du Festival de
Cannes. «Le spectacle fut sobre, rapide, vaguement prévisible, pas assez agaçant», estime notre critique, pas complètement satisfait, mais soulagé de voir que Juliette Binoche et son jury
nous épargnent «les deux puddings indigestes de la quinzaine, _Eddington,_ d’Ari Aster, et _Die, my Love, _de Lynne Ramsay». 21:57 Les films déjà disponibles au cinéma * _Partir un jour
_d’Amélie Bonnin (hors compétition) : Ce drame suit Cécile, qui doit faire face au retour dans son village natal après la maladie de son père. Sortie le 13 mai. * _Mission: Impossible – The
Final Reckoning_ de Christopher McQuarrie (hors compétition) : Tom Cruise revient dans ce huitième volet où Ethan Hunt lutte contre une intelligence artificielle destructrice. Disponible en
salles depuis le 21 mai. * _La Venue de l’avenir_ de Cédric Klapisch (hors compétition) : Une chronique familiale mêlée à un voyage dans le temps, centrée sur une maison héritée par une
famille. Sortie le 22 mai. * _Jeunes mères_ des frères Dardenne (compétition officielle) : Le film suit cinq adolescentes mères hébergées dans une maison maternelle, en quête d’un avenir
meilleur. Sortie le 23 mai. * _The Phoenician Scheme_ de Wes Anderson (Palme d’or) : Un thriller mystérieux avec Benicio del Toro, mêlant drame familial et secrets, à découvrir dès le 28
mai. * _Indomptables_ de Thomas Ngijol (Quinzaine des cinéastes) : Thriller policier se déroulant au Cameroun, où un commissaire enquête sur un meurtre. Sortie le 11 juin. * _Enzo_ de
Laurent Cantet et Robin Campillo (Quinzaine des cinéastes) : Portrait d’un jeune apprenti maçon qui cherche à s’émanciper de son milieu familial. Sortie le 18 juin. 20:26 Pour Juliette
Binoche, _Un simple accident_ «est un geste artistique de résistance, un film d’un espoir fou» «_C’est un geste artistique. En voyant le film, il y avait une telle évidence. C’est un film
qui émerge d’un lieu de résistance, de survie. C’était très émouvant de pouvoir fêter ça ce soir avec lui et son équipe. l’art gagnera toujours. L’humain gagnera toujours. Le cinéma peut
transformer des situations humainement impossibles à vivre_», souligne Juliette Binoche. «_Dans ce monde violent, que ce réalisateur qui a été en prison puisse parler de ce retournement qui
n’est pas de la vengeance. C’est un film d’un espoir fou, d’une générosité essentielle_», salue Juliette Binoche, « _Son film nous dit qu’il y a d’autres façons de vivre. Si on ne fait pas
ce pas vers l’autre, nous ne sommes pas humains_». «_Ce film pose la question philosophique de la vengeance. Comment décidons-nous d’être quelqu’un de bien, d’ajouter ou non à la violence ?
Ce film est empli de grâce, il ouvre une possibilité de rédemption et célèbre l’intégrité humaine et artistique_», complète sa jurée, la romancière Leïla Slimani. Et Jeremy Strong de
conclure cette brève conférence : «_Nous voulions rendre hommage à des films transcendants. Des œuvres d’art de façon intrinsèque. Juliette a parlé de douceur et de tendresse. Les
tout-puissants de ce monde ont peur de l’art. c’est ça le principe_» 20:20 Le palmarès complet de cette 78e édition Le jury présidé par Juliette Binoche a choisi de récompenser le dissident
iranien Jafar Panahi, auteur d’_Un simple accident_. Le film de Kleber Mendonça Filho, _L’Agent secret_, repart avec deux prix. Les Dardenne, avec le prix du scénario... pour un film qui
n’en a pas >>> RETROUVEZ LE PALMARÈS COMPLET 20:16 Juliette Binoche revendique le prix spécial à Bi Gan Le prix spécial décerné à l’inclassable _Résurrection_ est «ma volonté, mon
désir», convient Juliette Binoche. «En tant que présidente, j’ai des prérogatives».Ce film visuellement m’a vraiment retourné. Je l’ai trouvé extraordinaire. Ce film permet le rêve, des
sous-textes qu’on sent et qui sont réels. Ca permet de la poésie et de ressentir quelque chose en soi«. 20:15 Juliette Binoche : «On a été tous des sages-femmes pour les uns et les autres»
Le jury décrypte son entente et son palmarès lors de sa traditionnelle conférence de presse de clôture. _«J’ai eu l’impression de gravir une montagne ensemble. On s’est vraiment écouté. on a
grandi ensemble, pas seulement sur le cinéma mais sur notre sensibilité d’artiste»_, souligne la présidente Juliette Binoche. _«Hong m’a dit : "En fait le cinéma ça compte vraiment
pour vous". On se bat avec notre passion pour parler de l’être humain et de ce que nous traversons_. _On s’est convaincu les uns les autres. On a été tous des sages-femmes pour les uns
et les autres et on a essayé de trouver le meilleur palmarès.»_ 19:46 Clap de fin pour ce 78e Festival de Cannes, résolument politique, qui boude les Américains La cérémonie de clôture est
terminée. Les lauréats et le jury posent pour une photo de groupe. De la palme d’or décernée au cinéaste iranien résistant Jafar Panahi, qui a été emprisonné par le régime des mollahs, au
doublé de _L’Agent secret_, réquisitoire contre la dictature brésilienne, ce palmarès est résolument politique, dans la droite ligne de l’énergie de la cérémonie d’ouverture et d’une
sélection traversée par les convulsions géopolitiques. Le prix d’interprétation féminine remis à Nadia Melliti couronne la persévérance de la réalisatrice Hafsia Herzi. Son film La Petite
Dernière, portrait d’une banlieusarde musulmane découvrant son désir pour les femmes, a rencontré de nombreuses résistances et obstacles lors du tournage, vu son sujet sensible. Le jury de
Juliette Binoche laisse sur le carreau les grosses pointures hollywoodiennes et les productions américaines venues en masse sur la Croisette et sources de bien de déceptions. Rien donc pour
les performances déjantées de Jennifer Lawrence (Die My Love) ou Joaquin Phoenix (Eddington), ni pour celles à fleur de peau de Paul Mescal, Josh O’Connor ou Pedro Pascal. Venues présenter
leur premier film, Kristen Stewart et Scarlett Johansson ne repartiront pas non plus avec la caméra d’or du premier film. Rien non plus pour le poétique et inventif Nouvelle Vague de Richard
Linklater, qui retrace le tournage d’_À bout de souffle_, de Jean-Luc Godard. 19:44 Jafar Panahi : «Le cinéma est une société. Personne n’a le droit de nous dire quoi faire» _«C’est
vraiment difficile de parler»_, souffle Jafar Panahi. Il remercie sa famille _«pour tout le temps où il a été en prison et n’était pas présent avec eux»_ et son équipe _«qui l’a accompagné
sur le chemin du film»_. _«Il aurait été impossible de faire ce film sans une équipe engagée. C’est le moment de demander aux Iraniens, en Iran et dans le monde : mettons nos différences de
côté. Le plus important est notre pays et la liberté de ce pays. Arrivons à ce moment où on ne nous dit plus comment s’habiller ou quoi dire, ou quoi faire»_. Son appel fait couler les
larmes de son équipe. _«Le cinéma est une société. Personne n’a le droit de nous dire quoi faire.»_ 19:39 Ce qu’il faut retenir de _Un simple accident _ _« Après un simple accident, les
événements s’enchaînent »_, voici comment est résumé en quelques mots le synopsis du film. À travers ce drame, le cinéaste Jafar Panahi illustre la société iranienne et la soif de liberté
qui guide une partie de sa population contre le régime. Si l’œuvre est une fiction, elle puise dans les thématiques chères au réalisateur. Après sept mois de prison en 2022 et 2023, Jafar
Panahi a pu quitter Téhéran pour atterrir à la Croisette présenter son dernier film. Le réalisateur avait été condamné à six ans de prison en 2010 en raison de _« propagande contre le régime
»_. Il avait aussi l’interdiction de quitter le territoire durant 15 ans. _« Je suis vivant parce que je fais des films »_ confiait-il récemment à L’AFP. Avec _Un simple accident_, Jafar
Panahi convoite sa cinquième récompense au Festival de Cannes. En 2018, il avait remporté le prix du scénario pour _Trois visages_. 19:38 La palme d’or pour _Un simple accident _de Jafar
Panahi « _Nous sommes avec ceux qui souffrent. Le cinéma mobilise l’énergie créatrice_ », souligne Juliette Binoche avant de décerner la palme d’or au film iranien _Un simple accident_ du
réalisateur Jafar Panahi, qui a été assigné pendant quinze ans en Iran, où il a été écroué deux fois et a interdiction de tourner. Longue et assourdissante standing ovation. Cette palme d’or
décernée à _Un simple accident_ constitue la sixième palme d’or d’affilée du distributeur américain Neon, qui depuis _Parasite_ réalise un grand chelem impressionnant. 19:36 Cate Blanchett
: «le cinéma est la vie, il est dangereux» Restant dans l’atmosphère politique de cette édition, Cate Blanchett, qui remet la palme d’or, le travail de Festival de Cannes qui encourage les
débats. «Le cinéma n’est pas juste un objet mais c’est l’écho d’une expérience que nous n’oublions jamais. Il relie les points. Il puise dans toutes les formes. Le cinéma c’est la vie. Il
est dangereux, impoli, dangereux. Ce Festival réunit toutes ces dissonances». 19:32 Grand prix à _Valeur sentimentale_ Le réalisateur Joachim Trier se sent «dépassé». Il remercie tous ses
acteurs qui «ont porté ce film». «Ce prix est un prix collectif», confie le cinéaste, qui se souvient de son grand-père résistant, musicien de jazz et acteur. Il lui dédie ce trophée. «Nous
vivons une époque d’excès et de saturation par les images, dont on nous bombarde. Cannes est l’univers de l’image libre, celle à qui nous accordons notre temps, avec lesquelles nous
accordons notre empathie dans ces temps tourmentés. Le cinéma est un langage universel de communication». Ce Grand Prix laisse _Un simple accident_ et_ Deux procureurs_ en lice pour la palme
d’or. 19:31 Ce qu’il faut retenir de _Valeur sentimentale _ L’intrigue de cette comédie dramatique retrace le destin de deux sœurs, Agnès et Nora qui se retrouvent après le décès de leur
mère. Les deux femmes doivent s’occuper de leur père aliéné Gustav. Agnès et Nora se retrouvent après des années de séparation : l’une est devenue une jeune star hollywoodienne tandis que
l’autre est comédienne de théâtre. C’est le quatrième film du cinéaste norvégien Joachim Trier, à être nommé à Cannes après les drames _Oslo, 31 août _en 2011, _Back Home_ en 2015 et la
comédie _Julie (en 12 chapitres)_ en 2021. Cette dernière a permis à Renate Reinsve - aussi actrice dans _Valeur sentimentale -_ de remporter le prix d’interprétation féminine. On retrouve
également le suédois Stellan Skarsgård connu pour ses rôles dans les sagas _Pirates des Caraïbes_ et _Dune_. Présenté le 21 mai à la Croisette, le film sortira le 20 août en France. 19:31 Ce
qu’il faut retenir de _La Petite Dernière_ Inspiré du roman de l’auteure Fatima Daas, _La Petite dernière_ est un drame raconte l’histoire de Fatima, la fille cadette d’une famille
d’immigrés algériens qui grandit dans une banlieue parisienne. Lorsqu’elle quitte le lycée, Fatima découvre de nouveaux projets de vie et découvre son homosexualité. Cette situation provoque
un conflit avec sa famille, sa foi et elle-même. Dans_ La Petite dernière, _Hafsia Herzi met en scène la jeune actrice Nadia Melliti ainsi que la chanteuse Aloïse Sauvage (_À
l’horizontale_). Figurant parmi les favoris pour la palme d’or, le film a remporté cette année, la Queer Palm. C’est la troisième fois que la réalisatrice française Hafsia Herzi est
sélectionnée à Cannes. En 2019, son film _Tu mérites un amour_ était en compétition pour la Caméra d’or et la Queer Palm. En 2021, elle était nommée dans la section Un Certain Regard pour
son œuvre _Bonne mère. _ 19:25 Prix d’interprétation féminine à Nadia Melliti pour _La Petite Dernière_ La jeune femme, héroïne du récit d’émancipation de Hafsia Herzi, avait été choisie
après un casting sauvage dans les rues de Paris pendant la Marche des fiertés. «C’est un immense honneur d’avoir participé à ce très beau projet. Une émotion incroyable me traverse. Merci
Hafsia pour ton audace, ta confiance et ton courage. Merci à notre production qui a surmonté difficultés et moments de doute». Elle conclut en remerciant ses professeurs et sa mère sous un
tonnerre d’applaudissements. 19:20 Prix de la mise en scène à Kleber Mendonça Filho, doublé de _L’Agent secret_ C’est le deuxième prix de la soirée, après celui de l’interprétation masculine
pour Wagner Moura, pour cette plongée dans la dictature brésilienne. Kleber Mendonça Filho s’exclame surpris de revenir : «Je prenais du champagne». «Mon pays le Brésil est plein de beauté.
Je suis fier d’être ici ce soir. Le Festival de Cannes est la cathédrale du cinéma sur cette planète. Il est important que ce film sorte en salle. C’est le cinéma qui a forgé le film.»
19:20 Ce qu’il faut retenir de _Sirat_ Le réalisateur espagnol Óliver Laxe est un habitué du Festival de Cannes. Avec son tout premier long-métrage _Vous êtes tous des capitaines, _il reçoit
en 2010, à la Quinzaine des réalisateurs le prix Fipresci. Il revient en 2016 à la Semaine de la critique avec _Mimosas : La voie de l’Atlas, _qui lui vaut le Grand Prix, puis en 2019, il
reçoit le Prix du jury avec _Viendra le feu _dans la section Un certain regard. _Sirat_, un road-movie tourné au Maroc, repart avec un prix du jury ex-aequo, partagé avec Mascha Schilinski.
Le film suit Luis et son fils de 12 ans, partis à la recherche de Marina, fille disparue lors d’une rave party. À travers leur traversée du massif de l’Atlas, Óliver Laxe Laxe explore une
humanité primale entre tradition et modernité. Le film sort en salle le 3 septembre. 19:15 Ce qu’il faut retenir de _Sound of Falling_ Prix ex-aequo du jury avec _Sirât,_ le second long
métrage de la réalisatrice allemande Mascha Schilinski, _Sound of Falling_ raconte 100 ans d’histoire allemande à travers les histoires de quatre jeunes filles qui ont vécu dans la même
ferme à l’est de l’Allemagne. Premier film présenté en compétition officielle, il a été salué pour sa mise en scène audacieuse, malgré la brutalité de certaines scènes. Le distributeur Mubi
en a acquis les droits pour l’Amérique du Nord, le Royaume-Uni, l’Irlande, la Turquie et l’Inde, confirmant l’intérêt international suscité par cette œuvre. La dernière réalisatrice
allemande sélectionnée en compétition officielle à Cannes était Maren Ade en 2016, pour son film _Toni Erdmann_. 19:12 Prix du jury ex-aequo pour _Sirât_ et_ Sound of Falling_ Le réalisateur
franco-espagnol Oliver Laxe est le premier vainqueur annoncé. Il se remémore son passage au festival du film de Jérusalem et son passage dans un taxi où le chauffeur lui a cité un passage
du Coran : «On vous a pris dans des tribus différentes pour vous rassembler». «Donc voilà vive Cannes, qui nous rassemble, qui salue les différences !». La réalisatrice allemande Mascha
Schilinski prend sa suite. «Merci à vous tous de nous avoir accueillis. En raison de la panne d’électricité, j’ai eu du mal à composer mon discours», s’excuse la lauréate. «Femmes, ne
renoncez pas à vos projets, vos voix sont puissantes. Merci aux villageois qui nous aidé à tourner ce film. Merci au ministère de la Culture. Merci de nous avoir accordé cette confiance qui
nous a permis de réaliser ce film qui est libre de ses messages et de ses pensées». 19:11 Ce qu’il faut retenir de _Resurrection _qui reçoit un «prix spécial» Ce film mêlant le genre
policier et la science-fiction, plonge le spectateur en 2068. Une femme opérée du cerveau se réveille dans un monde postapocalyptique. Enfermée dans un état second, elle découvre les restes
d’un androïde et se met à lui raconter, chaque nuit, l’histoire de la Chine. Peu à peu, ces paroles réveillent les sens du robot. Coproduit par la France et la Chine, _Ressurection_ est le
deuxième film du cinéaste Bi Gan à être sélectionné à Cannes après _Un grand voyage vers la nuit en 2018_. Dans ce long-métrage, on retrouve les thèmes de prédilection du réalisateur comme
le temps ou le rêve. On retrouve devant la caméra, l’actrice taïwanaise Shu Qi (_Jackie Chan à Hong Kong_) aux côtés du chinois Jackson Yee (_Nice View_). La musique est signée par le
célèbre groupe de musique électronique français M83 (_Versailles_, _Oblivion_). Le film a été diffusé le jeudi 22 mai. 19:09 Ce qu’il faut retenir de _L’Agent Secret, _qui décroche deux prix
Kleber Mendonça Filho présente à Cannes _L’Agent secret_, un thriller politique situé dans le Brésil de 1977. Wagner Moura, le Pablo Escobar de la série _Narcos_, incarne Marcelo, un homme
au passé trouble cherchant à reconstruire sa vie à Recife. Le film, qui joue avec les codes de l’espionnage, mêle tension politique et atmosphère carnavalesque, offrant une plongée dans une
époque marquée par la dictature. _«On a beau aimer la samba, on ne sait pas sur quel pied danser en sortant d’un film de 2 h 38 qui transpire la passion du cinéma mais qui peine souvent à
communiquer sa flamme»_, souligne Étienne Sorin dans sa critique pour _Le Figaro_. Le film sortira le 14 janvier 2026 au cinéma. Le film est deux fois distingué ce soir. Il remporte le prix
de l’interprétation masculine pour Wagner Moura, et le prix de la mise en scène. 19:07 Prix du scénario pour _Jeunes mères_ des frères Dardenne _«Merci pour ce très beau prix. Comme le
savent tous ceux qui s’intéressent au cinéma. Le scénario est un point de départ, et sans ces cinq filles, il n’y aurait pas eu de film»_, salue le duo. 19:05 Parenthèse musicale sur _La Vie
en rose_ Le remettant John C. Reilly fait une petite allusion à la panne d’électricité qui a paralysé Cannes ce matin. Comme c’est son anniversaire samedi, le comédien américain fait monter
sur scène un guitariste et interprète en anglais_ La Vie en rose_. 19:02 Prix de l’interprétation masculine à Wagner Moura, héros de _L’Agent secret_ L’acteur brésilien, que le grand public
a découvert dans la série _Narcos,_ tient le thriller _L’Agent secret_ de Kleber Mendonça Filho. En son absence, c’est le réalisateur qui vient récupérer le prix. _« J’ai eu le privilège
d’avoir eu l’occasion de travailler avec __Wagner Moura__. Je l’adore_, explique-t-il. _J’espère que cette reconnaissance va lui apporter beaucoup de choses. Merci pour ce signe de
reconnaissance. »_ 18:59 Prix spécial à _Résurrection_ de Bi Gan La comédienne française Juliette Binoche, présidente du jury, salue la fin de sa mission «_qui fut une immense joie_» et
annonce pour ouvrir le palmarès un prix spécial en ode au cinéma inclassable du réalisateur chinois. « _Merci à ceux qui donnent discrètement de leur temps à chaque fois que le film
rencontre des difficultés_ », lance Bi Gan. Notre critique Éric Neuhoff s’était montré bien moins enthousiaste que le jury sur le film. « _Mélange des genres, durée exponentielle, intrigue
fumeuse, le film de Bi Gan est totalement assommant_ », écrit-il. 18:55 Caméra d’or pour le film irakien _President’s Cake_ Le réalisateur Hasan Hadi avait reçu le prix du public de La
Quinzaine des réalisateurs. « _Ce prix rend aussi hommage à mon peuple. Nous écrivons l’histoire puisque c’est la première fois qu’un film irakien est primé à Cannes _», sourit le lauréat
sous un tonnerre d’applaudissements. L’histoire ? Dans l’Irak de Saddam Hussein, Lamia, 9 ans, se voit confier la lourde tâche de confectionner un gâteau pour célébrer l’anniversaire du
président. Sa quête d’ingrédients, accompagnée de son ami Saeed, bouleverse son quotidien. La caméra d’or récompense le meilleur premier film de toutes les sections du Festival 18:51 Mention
spéciale Caméra d’or à _My Father’s Shadow_ _My Father’s Shadow_ d’Akinola Davies Jr est un récit semi-autobiographique se déroulant sur une seule journée dans la capitale nigériane, Lagos,
pendant la crise électorale de 1993. 18:50 Palme d’or du court-métrage à_ I’m Glad You Are Dead Now_ de Tawfeek Barhom _«Les Français aiment raler mais la France est mon foyer et reste un
lieu incroyable pour les artistes»_, salue l’heureux élu, Tawfeek Barhom. «Dans vingt ans qu’on ira dans la bande de Gaza, essayons de ne plus penser aux morts», conclut le le réalisateur et
acteur palestinien Le synopsis : «Deux frères retournent sur l’île de leur enfance. Des secrets enfouis depuis longtemps les obligent à affronter un passé sombre qui les lie l’un à
l’autre». 18:46 Début de la cérémonie de clôture Maître de cérémonie, Laurent Lafitte lance la soirée. _«Ces onze jours auront réservé son lot de surprises et d’incohérences entre glamour et
conscience sociale. L’essentiel est toujours au centre : les films et ceux qui les font»,_ déclare-t-il dans un discours d’introduction sobre. 18:42 _Apocalypse Now _et _Pulp Fiction _sont
vos palmes d’or préférés À l’occasion du 78e Festival de Cannes, _Le Figaro_ a proposé à ses lecteurs de voter pour leur palme d’or préférée parmi les dix films retenus par notre critique
Éric Neuhoff, les chefs-d’œuvre de Coppola et Tarantino dominent largement le classement avec 26,01 % et 25,09 % des suffrages. >> FESTIVAL DE CANNES : DÉCOUVREZ LES PALMES D’OR
PRÉFÉRÉES ET LES MOINS AIMÉES DES LECTEURS DU _FIGARO_ 18:39 Hafsia Herzi fait son apparition La comédienne, venue présenter à Cannes son troisième film en tant que réalisatrice _La Petite
Dernière_, est la dernière «rappelée» à fouler le tapis rouge. En tout neuf équipes de film ont fait leur retour. C’est la seule représentante des trois films tricolores qui étaient en lice
pour la palme d’or. 18:39 Arrivée du jury «hétéroclite» et de sa présidente Juliette Binoche Juliette Binoche et ses huit co-jurés foulent le tapis rouge : l’actrice Halle Berry, la
réalisatrice et scénariste indienne Payal Kapadia, l’actrice italienne Alba Rohrwacher et la romancière française Leïla Slimani, ainsi que le réalisateur, documentariste et producteur
congolais Dieudo Hamadi ; le réalisateur et scénariste coréen Hong Sangsoo ; le réalisateur, scénariste et producteur mexicain Carlos Reygadas et l’acteur américain Jeremy Strong. À son
arrivée, Juliette Binoche a expliqué qu’elle était très heureuse du travail mené par son jury, «très hétéroclite», même si elle laisse entendre que mettre d’accord tout le monde n’a pas
toujours été facile. Le palmarès, a-t-elle précisé, a été finalisé peu avant 14 heures. 18:38 Favori pour la palme d’or, Jafar Panahi est bien de retour _Un simple accident _a été un des
chocs de la compétition en auscultant la tentation d’ex-détenus de se venger de leurs tortionnaires, le cinéaste dissident livre un passionnant conte moral et une attaque frontale contre la
République islamique. Le jury pourrait sacrer celui qui a été assigné pendant quinze ans en Iran, où il a été écroué deux fois et a interdiction de tourner. 18:30 L’équipe de Sound of
Falling fait son retour Étendu sur un siècle, le film de l’Allemande Mascha Schilinski entrelace le destin de quatre femmes dans une ferme dans l’Est de l’Allemagne, où les traumatismes, les
non-dits et l’oppression masculine traversent les âges. Réalisée par une nouvelle venue à Cannes, cette saga séduit par sa narration mais pâtit, selon certains, dont _Le Figaro_, de son
formalisme. 18:28 Qui sont les membres du jury qui désigne la palme d’or cette année ? Présidé par Juliette Binoche, le jury de la 78e édition du Festival de Cannes respecte parfaitement la
parité : 4 femmes, 4 hommes. Ils sont en ce moment sur le tapis rouge. La comédienne américaine Halle Berry, la réalisatrice et scénariste indienne Payal Kapadia, l’actrice italienne Alba
Rohrwacher et la romancière française Leïla Slimani forment la moitié de ce panel très international. Du côté des hommes, le réalisateur, documentariste et producteur congolais Dieudo Hamadi
; le réalisateur et scénariste coréen Hong Sangsoo ; le réalisateur, scénariste et producteur mexicain Carlos Reygadas et l’acteur américain Jeremy Strong participeront aux débats pour
remettre la palme d’or. 18:27 L’équipe de L’Agent secret sur les marches Le cinéaste brésilien Kleber Mendonça Filho mène son équipe. Dans le sillage d’un homme traqué pour de mystérieuses
raisons pendant la dictature brésilienne, le réalisateur, Prix du jury à Cannes en 2019 pour _Bacurau_, trousse un thriller qui brouille les pistes et ose l’onirisme. Beaucoup parient sur la
présence au palmarès du seul film sud-américain de la compétition. Plebescité par la presse internationale, le film a agacé_ Le Figaro_. « On passe de la série B à la série Z grâce à une
jambe poilue sortie du ventre d’un requin. Elle sert de _running gag_. Ce n’est plus une image quand elle se met à courir dans la rue et botter les fesses des clients de prostituées.
Difficile après ça de s’émouvoir d’un final un peu tarte à l’époque actuelle», déplore Étienne Sorin. 18:19 Le réalisateur de_ Sirat _se prépare à monter les marches Autre indiscrétion
vérifiée, le retour sur la Croisette du cinéaste Oliver Laxe à la barre de _Sirat_. À 43 ans, il fait partie de la nouvelle garde cannoise. _Sirat_ est un des films les plus surprenants de
cette édition. Sergi Lopez est plongé dans une rave-party hallucinatoire et apocalyptique au pays de «Mad Max». Le film, expérience nerveuse et sensorielle, est tourné en 16 mm dans le sud
marocain et vibre au son des nappes électro. Le Figaro était perplexe. _« __Sirat_ _ néglige l’intrigue. Et la puissance des décibels de la bande-son accentue la débâcle »_, jugeait Éric
Neuhoff. 18:12 Cannes : les dix scandales qui ont secoué l’histoire du festival Cette année encore, la Croisette a été sous le feu des polémiques. Depuis sa création en 1939, le Festival de
Cannes marque autant les esprits pour son défilé de stars que pour ses controverses. Des pleurs de Monica Vitti lors de la projection de _L’avventura_ en 1960, à la confusion du cinéaste
Spike Lee en 2021, en passant par le dérapage de Lars Von Trier dix ans plus tôt... Chaque décennie a compté son lot de scandales. 18:08 L’équipe de la fresque chinoise _Résurrection_ entre
au Palais des festivals Considéré comme un jeune prodige, le réalisateur chinois Bi Gan, 35 ans, livre un hommage quasi-religieux à un siècle de cinéma. Ce long-métrage poétique et sensoriel
fourmille de trouvailles esthétiques et de plans-séquences. Le Figaro n’était pas convaincu. Éric Neuhoff a calé devant cet indigeste _« mélange des genres, durée exponentielle, intrigue
fumeuse »_. 18:08 Cate Blanchett, Jane Fonda sur le tapis rouge Les comédiennes iconiques n’ont aucun film en lice cette année mais présenteront-elles un prix ? Couronnée à Cannes 2024, la
réalisatrice de_ The Substance_ Coralie Fargeat fait également partie des invités de ce soir. 18:05 Les Dardenne sur le tapis rouge avec toutes leurs actrices de_ Jeunes mères_ Le duo belge,
habitué de Cannes dont ils sont repartis avec sept prix et deux palmes d’or, monte les marches avec toutes les comédiennes de Jeunes mères, qui suit le destin de mères adolescentes
hébergées dans une maison maternelle pour tenter de sortir de la précarité. 18:05 À Cannes, la cigarette sous le feu des projecteurs… et de la critique Alors que le 78e Festival de Cannes
bat son plein, l’Alliance contre le tabac (ACT) tire la sonnette d’alarme sur la surreprésentation du tabac à l’écran. Selon une étude récente, près de la moitié des 15-25 ans se disent
incités à fumer après avoir vu des cigarettes dans les films et séries, malgré une baisse de la consommation réelle. Pour dénoncer cette omniprésence, l’ACT lance le «Festival où tu Canes»,
un contre-événement parodique et militant qui mettra à l’honneur les œuvres les plus « fumeuses ». L’association appelle également à une charte pour limiter la glorification du tabac dans le
septième art, afin de protéger les jeunes générations. 18:01 Sur le tapis rouge, l’équipe des _Deux procureurs, _une satire des purges staliniennes par le réalisateur ukrainien Sergei
Loznitsa Malgré les rumeurs, les surprises restent possibles comme l’irruption sur le tapis rouge de _Deux procureurs_ de Sergei Loznitsa. Le récit du réalisateur ukrainien se déroule à
l’époque des purges staliniennes. Se faisant, Sergei Loznitsa tend aussi un miroir à la Russie de Poutine. Il est accompagné de son acteur Aleksandr Kuznetsov. 17:52 _Le Figaro_ décerne sa
palme d’or à _Valeur sentimentale _ Au terme de onze jours de compétition, les critiques du _Figaro_ ont vu - et parfois supporté - 22 films en compétition. Avant le véritable palmarès de
cette 78e édition, ils se sont réunis et ont décerné leurs prix. La palme d’or du jour va à Valeur sentimentale. «Joachim Trier nous avait enchantés avec _Julie en 12 chapitres_ avec Renate
Reinsve. La lumineuse actrice récidive dans un film plus ample et nostalgique sur les rapports d’un père et de ses deux filles. Une maison d’Oslo est au centre de _Valeur sentimentale_, une
chronique familiale qui voit un cinéaste réapparaître pour les obsèques de son ex-femme. Il a sous le bras un scénario qu’il a écrit pour son aînée qui refuse la proposition. Les souvenirs
affluent, les douleurs renaissent, dans une intrigue fluide et intense, qui n’est pas sans rappeler Ingmar Bergman. Stellan Skarsgard interprète ce patriarche égoïste, blessé, envahissant.
Valeur sentimentale brasse les thèmes avec intelligence et sensibilité. Joaquim Trier scrute les visages, signe une œuvre intimiste qui résonne en chacun. Du grand art», écrivent nos
journalistes. 17:49 D’où vient la palme d’or, symbole du festival depuis plus de 70 ans ? Si le festival a été créé en 1939, l’histoire de la palme d’or ne débute en 1954, soit quelque 70
années avant la 78e édition qui sera lancée ce soir. L’idée vient de Robert Favre Le Bret, délégué général du festival entre 1952 et 1972. Il s’inspire alors des armoiries de la ville de
Cannes : un blason bleu sur lequel figurent une palme d’argent posée en barre et deux fleurs de lys dorées. Comme un symbole, le cinéphile propose d’en utiliser la palme. L’idée fait
consensus. Le premier récipiendaire de ce trophée se nomme Delbert Mann. Il l’obtient en 1955 pour son film _Marty._ La palme d’or, c’est aussi une histoire de style. Ce qui fait son
prestige, c’est son apparence. Un design plein d’élégance, de brillance et de sobriété. La tige de 18 centimètres et les 19 folioles sont faites d’un or 18 carats. Son socle est scié, taillé
et poli dans un cristal de roche de 3 kg. Au cours de son histoire, la palme d’or a été décernée à 53 films et réalisateurs. À LIRE AUSSI _Festival de Cannes : la Croisette s’offre un
palmier en or de vingt mètres de haut pour les 70 ans de la palme_ 17:47 La « Palm Dog » 2025 revient au chien Panda Après Messi, le border collie d’_Anatomie d’une chute_ en 2023 et Kodi,
du _Procès du chien_, l’an dernier, c’est à Panda, le chien de berger du film islandais_ L’Amour qu’il nous reste_ qu’est revenue vendredi la Palm Dog, récompensant le cabot avec le plus de
mordant des films du Festival de Cannes. C’est le propre chien du réalisateur islandais Hlynur Palmason qui apparaît dans _L’Amour qu’il nous reste_, un drame poignant sur un couple
traversant une séparation et les conséquences de celle-ci sur leur famille. L’annonce du lauréat a été accueillie par des acclamations et des aboiements, tandis que Hlynur Palmason a envoyé
une vidéo de Panda semblant perplexe sur le siège avant de sa voiture. 17:46 L’équipe de _Valeur sentimentale _sur le tapis rouge Le réalisateur Joachim Trier est sur le tapis avec ses
acteurs Renate Reinsve, Stellan Skarsgard et la star hollywoodienne Elle Fanning. Leur film, étude de l’amour et du deuil, de la réussite professionnelle, du suicide et de la paternité
défaillante, a reçu la standing ovation monstre de ce festival. 17:44 Un film chilien sur des femmes transgenres décroche le prix Un certain regard à Cannes _Le Mystérieux regard du flamant
rose _ du cinéaste chilien Diego Céspedes a remporté vendredi 23 mai, le prix Un Certain Regard à Cannes. Cette section parallèle récompense les jeunes réalisateurs. Le film de Diego
Céspedes raconte l’histoire d’un groupe de femmes transgenres qui résistent face à une mystérieuse maladie. Il s’agit du premier long-métrage du réalisateur chilien. Le prix du jury a été
attribué au film colombien _Un Poeta_ de Simon Mesa Soto tandis que le prix de la mise en scène a été décerné aux cinéastes d’origine palestinienne Arab et Tarzan Nasser pour _Once Upon a
Time in Gaza_. 17:41 Hafsia Herzi, Queer Palm pour son film _La Petite Dernière_ _La Petite Dernière_, troisième long-métrage et premier en compétition à Cannes de l’actrice et réalisatrice
française Hafsia Herzi, a remporté hier soir la Queer Palm, un prix alternatif du «meilleur film LGBTQ+». Ce récit tout en pudeur de l’émancipation sexuelle et sentimentale d’une jeune
homosexuelle et musulmane vivant en banlieue est librement adapté du premier roman, d’inspiration autobiographique, de Fatima Daas, publié en 2020. Fatima, 17 ans, issue d’un milieu modeste
et musulmane pratiquante, dont on suit sur un an l’éveil à la sexualité avec d’autres femmes et l’entrée à l’université à Paris, est magistralement campée par Nadia Melliti, actrice non
professionnelle de 23 ans dont la silhouette androgyne irradie le film. _La petite dernière_ montre aussi comment l’entrée en fac de philosophie, pour cette jeune adulte ébranlée par
l’attirance qu’elle ressent pour les femmes, est l’occasion de fréquenter d’autres milieux sociaux, notamment lors de fêtes endiablées où les corps se rapprochent. 17:36 Premières rumeurs
sur les équipes rappelées pour la cérémonie de clôture Le petit jeu des habitués de Cannes durant la dernière journée : deviner les lauréats du palmarès en épiant les équipes de film faisant
leur retour sur le tapis rouge de la cérémonie de clôture. D’après nos informations, auraient été rappelés pour apparaître sur les marches ce soir Joachim Trier _(Valeur Sentimentale_),
Hafsia Herzi (_La Petite Dernière_), Jafar Panahi (_Un simple accident_), Kleber Mendonça Filho (_L’Agent secret_), Bi Gan (_Résurrection_), Oliver Laxe (_Sirat_), Mascha Schilinski_ (Sound
of Falling)_ et les frères Dardenne. Le duo belge, qui peut prétendre à une troisième palme d’or historique pour _Jeunes mères_, a été rappelé in extremis, alors qu’ils étaient à l’aéroport
de Nice. 17:35 L’Œil d’or remis pour la première fois à un film tchétchène et un documentaire sur Assange distingué à Cannes Le jury cannois a décerné l’Œil d’or du meilleur documentaire à
_Imago_ du cinéaste Déni Oumar Pitsaev. C’est la première fois qu’une œuvre cinématographique tchétchène est présentée sur la Croisette. Elle retrace le retour du réalisateur dans son
village natif où il souhaite bâtir une maison futuriste. _Imago_ a aussi été récompensé du prix du jury lors de la Semaine de la Critique, le 21 mai. Le festival a également décerné un prix
spécial à _The six billion dollar man. _Réalisé par Eugene Jarecki (Why We Fight), le documentaire dévoile des images personnelles de l’activiste Julian Assange, fondateur de Wikileaks. Pour
rappel, il avait dévoilé en 2010, des dossiers militaires secrets. Incarcéré à Londres en 2019, Julian Assange a été libéré de prison en juin 2025, et est retourné dans son Australie
natale. 17:35 Les 22 films en lice pour décrocher la palme Les critiques cinéma du _Figaro_ ont classé de 0 à 4 les 22 films susceptibles de décrocher la palme d’or. Non pas en fonction de
leurs chances d’obtenir une distinction mais par ordre de préférence, du zéro pointé aux félicitations du jury. Découvrez quels films ont ravi, ennuyé, ou atterré, nos journalistes ! 17:31
Une édition brouillonne et clivante, des déceptions en pagaille... Ce qu’il faut retenir de ces deux semaines de compétition La 78e édition du festival se termine sur un goût d’inachevé. Peu
de films ont fait l’unanimité, laissant une critique divisée comme rarement face à une sélection, glamour sur le papier, mais ayant du mal à tenir ses promesses. Les convulsions
géopolitiques ont dominé une bonne partie compétition.Parmi les titres les plus fustigés figurent ceux qui avaient pourtant la distribution la plus hollywoodienne et flamboyante : le
neo-western _Eddington,_ où se toisent Joaquin Phoenix et Pedro Pascal, _Die My Love,_ portrait d’un couple en prise avec la dépression postpartum campé par Jennifer Lawrence et Robert
Pattinson. Même les blockbusters, projetés hors compétition, ont fait pschit. A contrario, les mieux placés sont le polar brésilien _L’Agent secret _sur la première marche du podium_, Sound
of Falling, _portrait intergénérationnel de femmes sur un siècle, et _Sirat, _road-movie dans le désert marocain du Franco-Espagnol Oliver Laxe. Trois drames qui ont profondément déçu _Le
Figaro._Il a fallu attendre _Nouvelle Vague_, de Richard Linklater, qui retrace le tournage d’_À bout de souffle_, de Jean-Luc Godard pour mettre les cinéphiles sur la même longueur d’onde.
De la tendresse, c’est aussi l’étendard du récit familial _Valeur sentimentale_ de Joachim Trier, qui a généré, avec_ Un simple accident_, le premier vrai concert de louanges de ce festival.
Le réalisateur norvégien retrouve sa muse de _Julie (en 12 chapitres),_ Renate Reinsve, pour une étude de l’amour et du deuil, de la réussite professionnelle, du suicide et de la paternité
défaillante. 17:28 Cannes 2025, c’est presque fini ! Bienvenue sur ce live spécial Cannes dédié à la 78e édition du festival. La cérémonie de clôture, animée par Laurent Lafitte, débutera à
18h40 en direct sur France 2. Qui pour succéder à _Anora_ de Sean Baker, palme d’or 2025 ? Sur la Croisette, les rumeurs vont bon train. On annonce comme favoris Joachim Trier, Jafar Panahi,
Kleber Mendonça Filho, Oliver Laxe ou encore Bi Gan. Mais le jury présidé par Juliette Binoche peut nous réserver plusieurs surprises. Nos tricolores, Julia Ducournau (palme d’or 2021 pour
_Titane_), Dominik Moll et Hafsia Herzi (première participation), ont-ils une chance d’inscrire leur nom au palmarès ? Les paris sont lancés. En espérant que la panne d’électricité qui a
secoué Cannes et ses environs (160.000 foyers touchés depuis samedi en milieu de matinée) ne perturbe pas la cérémonie... Les publications apparaîtront ici Fermer