Cannes 2025 : paul mescal réfute toute ressemblance entre the history of sound et brokeback mountain

Cannes 2025 : paul mescal réfute toute ressemblance entre the history of sound et brokeback mountain

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Le long-métrage d’Oliver Hermanus est comparé à celui d’Ang Lee, sorti en 2005, qui retrace lui aussi une histoire d’amour entre deux hommes. Publicité L'acteur irlandais Paul Mescal, 


en compétition à Cannes pour_ The History of Sound,_ ne voit « _pas de parallèle _» entre cette romance gay et _Le Secret de Brokeback Mountain_ (2005), dont l'histoire d'amour


entre deux cow-boys dans les années 1960 a marqué les cinéphiles. « _Je ne vois pas de parallèle entre les deux films, à part les scènes dans une tente_ », a-t-il plaisanté en conférence de


presse jeudi 22 mai, en référence aux scènes de sexe de chacun des deux films. _Brokeback Mountain,_ d'Ang Lee, « _est un film magnifique qui traite de répression, notre film prend une


direction opposée _», estime l'acteur de 29 ans. « _Il s'agit d'une célébration de cette relation, pas de la répression de la sexualité_ » de son personnage, qui vit une


idylle avec un autre homme, joué par Josh O'Connor, avec qui il se lance dans un périple pour enregistrer des chansons folkloriques aux États-Unis après la Première Guerre mondiale. Le


parallèle entre les deux films « _n'était pas du tout dans nos esprits _», a abondé le réalisateur sud-africain Oliver Hermanus. « _L'idée n'était pas traitée des


complications de leur sexualité mais plutôt de ce qui éloigne _» les deux personnages dans leurs vies amoureuses respectives. « _C'est un film sur l'amour dans un contexte


différent _», a-t-il estimé. « _IL DEVRAIT Y AVOIR PLUS DE FILMS SUR LES RELATIONS QUEER_ » Pour le Sud-Africain de 41 ans, le fait que _The History of Sound _soit comparé à un long métrage


sorti vingt ans plus tôt « _montre surtout qu'il devrait y avoir plus de films sur les relations queer _». Interrogé sur la représentation de la masculinité dans son dernier film, Paul


Mescal a ajouté que, pour lui le cinéma de manière générale « _s'éloigne du traditionnel personnage principal de mâle alpha_ ». Vu en jeune homme dans la série_ Normal People _(2020),


ou en père dépressif dans le film _Aftersun_ (2022) et dans une autre romance queer (_Sans jamais nous connaître,_ 2023), la star de _Gladiator 2 _ constate aussi que cette tendance est


visible dans ses rôles. Mais « _ça n'est pas un choix_ », plutôt un « _instinct _» qu'il « _continuera de suivre_ » jusqu'à être attiré par autre chose, dit-il.