L'écosse assure ne pas vouloir interdire les chats dans le pays

L'écosse assure ne pas vouloir interdire les chats dans le pays

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Une Commission écossaise pour le bien-être des animaux avait préconisé ce week-end dans un rapport de confiner les chats à l’intérieur des maisons et qu’ils soient sortis en laisse par leurs


maîtres pour protéger les oiseaux. Publicité Les amoureux des chats peuvent se rassurer : le premier ministre écossais John Swinney a démenti lundi toute intention d'interdire ces


félins ou de les confiner dans certaines zones rurales du territoire comme le suggérait un groupe d'experts de la faune sauvage. _«Permettez-moi de clarifier les choses: le gouvernement


ne va pas interdire les chats ou imposer de restrictions»_, a-t-il déclaré aux médias britanniques pour tenter d'apaiser les craintes des propriétaires de ces animaux de compagnie. Ce


week-end, la Commission écossaise pour le bien-être des animaux (SAWC), un organisme indépendant qui conseille le gouvernement local, a préconisé dans un rapport de créer des _«zones de


confinement pour chats»_ là où la faune sauvage est _«vulnérable»_. La commission recommande que les chats ne soient autorisés à vivre qu'à l'intérieur des maisons et qu'ils


soient sortis en laisse par leurs maîtres pour les empêcher de chasser rongeurs ou autres oiseaux. RECOMMANDATIONS D’UN RAPPORT La SAWC suggère aussi que les nouveaux projets immobiliers


bâtis à proximité de _«zones sensibles de conservation»_ intègrent une clause interdisant d'y posséder un chat. Selon cet organisme, ces mammifères domestiques _«peuvent avoir un impact


significatif sur les populations d'animaux sauvages, à la fois par la prédation et la compétition pour les ressources avec les populations de chats sauvages»_ écossais, une espèce


endémique menacée. Le gouvernement a dit dimanche qu'il prendrait _«pleinement en compte»_ les recommandations du rapport, ce qui a obligé le chef du gouvernement à clarifier sa


position lundi. _«Il s'agit d'un rapport produit par une organisation externe qui a été soumis au gouvernement pour examen»_, a tenté de rassurer John Swinney. Ces dernières


années, des villes australiennes comme Canberra ou Adélaïde ont annoncé des confinements, des couvre-feux ou des limitations du nombre de chats de compagnie, afin d'éviter qu'ils


ne causent l'extinction d'espèces en voie de disparition.