Zones franches : la syrie signe une série d’accords d’investissement avec une entreprise chinoise

Zones franches : la syrie signe une série d’accords d’investissement avec une entreprise chinoise

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ZONES FRANCHES : LA SYRIE SIGNE UNE SÉRIE D’ACCORDS D’INVESTISSEMENT AVEC UNE ENTREPRISE CHINOISE Publicité L'autorité générale des passages terrestres et maritimes en Syrie a annoncé


jeudi la signature d'un protocole d'accord avec une entreprise chinoise en vue d'investir dans des zones franches d'une superficie dépassant un million de mètres carrés,


pour une durée de vingt ans. Dans un communiqué publié sur X, l'autorité a déclaré avoir signé un _«protocole d'accord stratégique avec la société chinoise Fidi, accordant à cette


dernière le droit d'exploiter intégralement la zone franche de Hessia, dans la province de Homs (centre), sur une superficie estimée à environ 850.000 mètres carrés, en vue de créer une


zone industrielle intégrée regroupant des usines spécialisées et des installations de production.»_ Le protocole d'accord prévoit également _«l'octroi à l'entreprise chinoise


du droit d'investir 300.000 mètres carrés dans la zone franche d'Adra»_, située dans la banlieue de Damas, dans le but de _«développer des projets commerciaux et de services


répondant aux besoins du marché local et régional»_, selon le communiqué. La durée du contrat est de vingt ans, l'entreprise investisseuse étant tenue de mettre en œuvre les différentes


phases du projet selon un calendrier défini, de manière à _«garantir la rentabilité économique et à renforcer le rôle des zones franches comme moteur de développement et d'attraction


des investissements directs étrangers»_, selon l'autorité. La Syrie compte de nombreuses zones franches offrant aux investisseurs étrangers divers avantages, notamment


l'exonération de tous les impôts et taxes, la liberté de recourir à de la main-d’œuvre locale ou étrangère, ainsi que la liberté de transfert du capital étranger investi. D'après


le communiqué, ce protocole d'accord _«s'inscrit dans la politique de l'autorité visant à réactiver les zones franches syriennes et à attirer des capitaux étrangers»_, dans


l'espoir qu'il _«contribue à créer des emplois, transférer des technologies, et augmenter le volume des échanges commerciaux via les postes frontières terrestres et maritimes»_.


Les nouvelles autorités islamistes misent sur les retombées de la levée prochaine des sanctions américaines et européennes pour entamer une phase de redressement économique, quatorze ans


après le déclenchement d'un conflit dévastateur. La Chine a été un soutien majeur du président déchu Bachar al-Assad, aux côtés de la Russie et de l'Iran, avant qu'il ne soit


renversé en décembre. Aux côtés de la Russie, la Chine a utilisé à plusieurs reprises son droit de veto au Conseil de sécurité de l'ONU pour soutenir Damas et bloquer des projets de


résolution liés à la Syrie durant la guerre civile.