Au sud-liban, la vie suspendue des réfugiés fuyant les bombardements israéliens

Au sud-liban, la vie suspendue des réfugiés fuyant les bombardements israéliens

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REPORTAGE - Située à quelques kilomètres de la frontière avec l'État hébreu, Bazourié, ville natale du leader du Hezbollah, redoute les bombes de Tsahal. _Envoyée spéciale à Bazourié_


La façade du cabinet médico-social de l’association Amel, à Bazourié, au Sud-Liban, a connu des jours meilleurs. La guerre ne l’a pas touchée, mais les escaliers extérieurs auraient besoin


d’un ravalement. Ses bureaux mériteraient aussi un réagencement. Pas question cependant de revoir la décoration: la zone frontalière, où le Hezbollah, ses alliés palestiniens et Israël se


battent depuis le déclenchement de la guerre de Gaza, début octobre, se situe à quelques kilomètres seulement de cette bourgade de 15 000 habitants, plantée entre les collines d’oliviers et


les champs de tabac aux environs de Tyr._ «Dans notre région, les hôpitaux sont peu accessibles. Surtout pour les déplacés des raids israéliens: 500 personnes sont réfugiées à Bazourié,


plusieurs centaines dans les villages autour. La plupart pensaient partir pour quelques jours. Presque cinq mois plus tard, l’argent leur manque pour se nourrir. Alors, se soigner…»_,


explique Sahar Chokor, responsable régionale…