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JEAN-CHRISTOPHE RUFIN : « COMME DUMAS, J’ÉCRIS EN ME FONDANT SUR CE QUE JE VIS, ET NON CE QUE JE LIS » UN HOMME, UNE VOIX - C’est presque une histoire de famille : dans un essai à la fois
épique et intime, l’académicien se fend d’un coup de chapeau, façon mousquetaire, envers l’autre Alexandre le Grand. Maintenant, on sait. On sait d’où Rufin tient ce talent de conteur
reconnu par tous depuis _L’Abyssin,_ qui obtint le Goncourt du premier roman. Il suffit de lire son essai sur Alexandre Dumas pour qu’apparaisse la parenté littéraire qui le lie à l’auteur
des _Trois mousquetaires._ Goût pour raconter des histoires et concevoir des intrigues romanesques, faculté de donner de la chair à des personnages issus de son imagination, don pour
inventer d’incessants rebondissements afin d’accrocher le lecteur selon le bon vieux principe du feuilleton : Rufin a lu tout Dumas et il en a retenu les leçons. Rufin avoue d’ailleurs
volontiers cette reconnaissance de dette littéraire : _« Dumas a toujours été pour moi plus qu’un modèle,_ dit-il : _un grand frère qui marchait devant et me guidait sur le chemin de
l’écriture. »_ D’autres motifs de connivence, plus intimes, relient Alexandre Dumas père à Jean-Christophe Rufin, qu’il révèle dans cet essai très personnel. Un essai écrit, par un étrange…