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PORTRAIT - Dans ce dixième et ultime chapitre, Armistead Maupin met en scène un «cosy crime» qui se passe en Angleterre, au début des années 1990. Rencontre. Ce mardi 13 mai, Armistead
Maupin fêtait ses 81 printemps à Paris. N’était la canne qui l’aide à marcher, il a peu changé depuis sa dernière visite parisienne, en 2018, l’année de la parution en France de son
autobiographie, _Mon autre famille_. Un an plus tard, il quittait San Francisco pour venir s’installer dans le sud de Londres et demandait la nationalité anglaise : _« Ça a été assez rapide
de l’obtenir dans la mesure où mes grands-parents étaient anglais. Je n’ai pas connu mon grand-père, qui est mort avant ma naissance, mais ma grand-mère, oui. Je l’adorais. Jeune, __elle
avait été une suffragette_ _ et parcourait le pays pour prononcer des discours. Avec mon grand-père, ils avaient trente ans d’écart. J’ai suivi son modèle puisque mon mari, Christopher
Turner, a trente ans de moins que moi ! »_ «UNE NOUVELLE AVENTURE» En 2019, donc, le couple quitte San Francisco. Pour différentes raisons. _« La période bohème n’existait plus ! Nous étions
prêts pour une nouvelle aventure ! » _L’arrivée…