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LYON : ÇA CHAUFFE ENTRE EELV ET LFI APRÈS LA SUSPENSION DES ZFE Qualifiés de «groupe populiste» par Grégory Doucet après avoir voté pour la suppression des zones à faibles émissions, les
élus de la France insoumise lyonnais reprochent au maire «des amalgames inacceptables». Publicité La suppression par l’Assemblée nationale du dispositif des zones à faibles émissions (ZFE)
le 28 mai dernier a ravivé les tensions à Lyon entre EELV et LFI. Les deux partis, pourtant alliés à la ville comme à la métropole, se sont affrontés sur les réseaux sociaux au sujet de la
fin des ZFE. Grégory Doucet, a rapidement dénoncé dans un communiqué _«un vote contre la santé»_ porté par des _«groupes populistes de tout bord»_, renvoyant dos à dos LFI et RN. Bruno
Bernard, président de la métropole, a lui pointé du doigt _«une vague populiste»_ et des élus qui _«ont voté leur propre irresponsabilité»_. «DES AMALGAMES INACCEPTABLES» Côté Insoumis, dont
l’envie de faire bande à part à gauche pour les élections municipales de 2026 semble se renforcer chaque jour, ces critiques ont été reçues plutôt froidement. _«Non, M. Doucet. Non, M.
Bernard. Nous refusons d’être assimilés au Rassemblement national quand nous défendons la justice sociale et l’écologie populaire. Nous mettre sur le même plan est ridicule et dangereux»_, a
répondu sur X la députée lyonnaise Anaïs Belouassa-Cherifi, dont le nom est par ailleurs évoqué dans le cadre d’une possible candidature à Lyon en 2026. Puis de dénoncer _«des amalgames
inacceptables»_ entre son parti et _«l’extrême droite, une force identitaire, libérale, qui attaque les droits humains et sociaux»_. Des _«attaques politiciennes»_, déplore l’élue LFI et des
_«raccourcis dangereux dans lesquels vous _(Grégory Doucet et Bruno Bernard, NDLR)_ déréglez votre pensée et boussole politique »_. Ambiance, à moins d’un an des municipales.