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«JE NE SUIS PAS SÛRE QUE JORDAN CONNAISSE TRÈS BIEN LES PROBLÈMES DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE» : LE PEN TANCE BARDELLA, QUI LUI RÉPOND Interrogée sur LCI ce matin, la cheffe de file du
Rassemblement national a également dit vouloir «participer» aux futures consultations sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie. Publicité La cheffe de file du Rassemblement
national Marine Le Pen, en visite en Nouvelle-Calédonie, a dit jeudi vouloir _«participer»_ aux futures consultations sur l'avenir institutionnel de l'archipel, convoquées mi-juin
par le président Emmanuel Macron après l'échec de récentes négociations. L'Élysée a annoncé mardi soir que le chef de l'État allait inviter _«les parties prenantes de la
Nouvelle-Calédonie»_ à Paris à partir de la mi-juin, pour tenter de trouver un accord entre indépendantistes et non-indépendantistes après l'échec début mai des négociations menées par
le ministre des Outre-mer Manuel Valls. _«Je crois que ce serait une bonne chose que je puisse participer effectivement à ces consultations»_, a déclaré Marine Le Pen à la presse en marge
d'une visite de l'usine de nickel SLN à Nouméa, arguant de son score de _«40%»_ lors de l'élection présidentielle de 2022 en Nouvelle-Calédonie et du fait qu'elle était
de nouveau _«candidate»_ en 2027. _«Par conséquent, demain je peux être amenée, si je suis élue, si les Français me font confiance, à avoir une part active dans les décisions qui pourraient
être prises»_, a soutenu Marine Le Pen, qui doit être jugée en appel au premier semestre 2026. Fin mars, elle a été condamnée en première instance à notamment cinq ans d'inéligibilité
immédiate dans le dossier des assistants d'eurodéputés du Front national. «ON PARTAGE NOS TALENTS» La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale a dit vouloir _«de la modération»_
et représenter _«une voie médiane»_ entre _«une radicalité d’une partie des indépendantistes, mais aussi une radicalité d’une partie des loyalistes»_ en Nouvelle-Calédonie. _«Je suis
modeste, je ne dis pas que je vais régler le problème, je dis que je pense que je peux apporter ma pierre à l’édifice»_, a encore souligné Marine Le Pen. Elle a ensuite affirmé, avant une
rencontre avec des chefs d’entreprise, qu’elle allait _«écrire au président de la République dès (son) retour à Paris»_ en fin de semaine pour être à la table des discussions. Interrogée sur
la possibilité d’être accompagnée lors de ces discussions de Jordan Bardella, le président de la formation d’extrême droite qui ne cache pas ses ambitions présidentielles en cas
d’_«empêchement»_ de Marine Le Pen, cette dernière a cinglé : _«Je ne suis pas sûre que Jordan pour le coup connaisse très bien les problèmes de la Nouvelle-Calédonie. On partage nos
talents»_. _«Je ne rentrerai pas dans le concours de la petite phrase, qui consiste à surcommenter, surinterpréter ce qui est dit de part et d’autre», _lui a répondu Jordan Bardella depuis
Beaucaire où il est en déplacement_. «Elle ne dit pas que je ne connais pas le dossier. Et je ne m’amuserais pas à répondre à ce genre de questions, je pense que vous sortez la phrase de son
contexte»_, a-t-il réagi aux questions de journalistes. _«Marine Le Pen s’est exprimée il y a quelques minutes sur LCI et a eu l’occasion de rappeler qu’il n’y avait pas de feuilles de
papier à cigarette entre nous, et je crois que c’est là l’essentiel»_, a-t-il conclu.