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ANALYSE - Les parlementaires LR de la Chambre haute s’agacent du chef de l’État qui _« _a du mal à lâcher les manettes du pouvoir ». C’était sans doute la petite goutte de trop. « _Et pour
que le Palais du Luxembourg se rebiffe, c’est que, vraiment, ça commence à bien faire…_ », souffle-t-on. Cela fait un moment que la crispation de la droite sénatoriale à l’endroit du camp
présidentiel se faisait sentir. Elle a fini par mûrir en un franc agacement, jusqu’à être nettement exprimée par Gérard Larcher lui-même. « _Il a sifflé la fin de la récré et c’est tant
mieux_ », lâche-t-on dans les couloirs de la Chambre haute, quelques jours après la déclaration de Sophie Primas. Au lendemain de la large victoire de Bruno Retailleau à la présidence des
Républicains (LR), la porte-parole du gouvernement et proche du ministre de l’Intérieur s’est empressée de prédire la _« fin du macronisme »_ dans _« les mois qui viennent »_. De quoi
ulcérer une partie du camp présidentiel, qui est allé jusqu’à dénoncer une « _faute_ » et exiger des excuses. _« Je ne suis pas sûr qu’un parti qui a réalisé moins de 10 % des voix aux…_