Victime d’une attaque cyber, japan airlines n’a pas pu vendre de billets

Victime d’une attaque cyber, japan airlines n’a pas pu vendre de billets

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L’attaque a entraîné des perturbations dans plusieurs aéroports du pays. Publicité La compagnie Japan Airlines a annoncé jeudi avoir été victime d’une cyberattaque dans la nuit précédente.


Une situation qui a forcé la compagnie nippone à suspendre la vente de billets d’avion pour certains de ses vols prévus pour le même jour. L’attaque a également provoqué plusieurs retards de


plus de 30 minutes sur quelque 24 vols intérieurs. Retards principalement liés à l’endommagement du système d’enregistrement des bagages, entraînant des perturbations dans plusieurs


aéroports, affirme la chaîne NHK. Quelques heures plus tard, la compagnie a annoncé sur X avoir _«_ _identifié la cause et l’étendue du dysfonctionnement, et le système a été restauré_ _»_.


La vente de billets a repris dans la foulée. >  UNE POSSIBLE ATTAQUE « DDOS » _«_ _Le problème était dû à une importante attaque de données et n’a pas entraîné de fuites d’informations


clients ou d’infections par des virus_ _»_, a précisé Japan Airlines pour rassurer ses passagers. Selon plusieurs médias japonais, il pourrait s’agir d’une attaque dite « DDoS », qui vise à


ralentir le trafic en submergeant un site internet ou un serveur, jusqu’à rendre ses services inutilisables. L’action de la compagnie a perdu jusqu’à 2,5 % à la Bourse de Tokyo dans la


matinée, avant de se ressaisir. À la clôture, elle baissait de 0,24 %. La dernière cyberattaque d’envergure contre une entreprise japonaise datait de juin dernier et visait le célèbre site


de partage de vidéos Niconico, qui avait dû suspendre temporairement ses services. Autre cas édifiant, fin 2023, l’agence spatiale japonaise (Jaxa) avait annoncé avoir subi des _«_ _accès


non autorisés_ _». _En juillet 2023, le port de Nagoya avait été paralysé par une attaque par rançongiciel. Et l’agence japonaise chargée de la cybersécurité (NISC) avait elle-même subi une


infiltration par des hackeurs pendant une période qui a pu atteindre neuf mois, selon des médias.