Euroligue : historique, monaco assomme l’olympiakos malgré un fournier xxl et retrouvera fenerbahçe en finale

Euroligue : historique, monaco assomme l’olympiakos malgré un fournier xxl et retrouvera fenerbahçe en finale

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EUROLIGUE : HISTORIQUE, MONACO ASSOMME L’OLYMPIAKOS MALGRÉ UN FOURNIER XXL ET RETROUVERA FENERBAHÇE EN FINALE Après sa victoire contre Evan Fournier et compagnie, ce vendredi à Abu Dhabi, la


Roca Team se hisse en finale de la compétition reine pour la première fois de son histoire. Publicité Monaco l’a fait. Battus en quarts en 2022 et en demies, en 2023, par cette même équipe,


les joueurs de la Roca Team ont vaincu le signe indien et écarté l’Olympiakos (78-68) ce vendredi, à Abu Dhabi, en demi-finales de l’Euroligue. Et ce malgré les 31 points d’Evan Fournier.


Quatre joueurs monégasques à 10 points et plus, Alpha Diallo (22 pts), Mike James (17 pts), Jaron Blossomgame (12) et Mam Jaiteh (11). Les champions de France en titre affronteront


Fenerbahçe dimanche (19h), en finale. Un moment d’histoire : un seul club de l’élite hexagonale s’est hissé en finale de la compétition reine en Europe jusqu’ici, Limoges, en 1993, avec le


sacre à la clé. Rappelons que le Fener a sorti le tenant du titre, le Panathinaikos, lors de la première demie (82-76). Les deux clubs grecs s’affronteront dimanche, pour le gain de la


troisième place. >  Les deux équipes se rendaient coup pour coup en début de rencontre (17-17 après le premier quart) et globalement au cours de tout le premier acte. Léger avantage pour


les joueurs de Spanoulis à la pause (35-32 MT), avec déjà 13 points pour Mike James. Tout le monde au diapason côté monégasque à la reprise et gros temps fort. Énorme temps fort en fait,


avec un 7-0 qui permettait à l’ASM de mener de 12 points, puis 13 (55-42). À noter qu’il n’y a pas eu plus de cinq points d’écart pour l’une ou l’autre équipe en première période.


Évidemment, le club du Pirée n’allait pas s’effondrer comme ça. Maladroits à longue distance, ils s’en remettaient au talent d’un homme, Fournier, en feu (55-51). Le bouillant public grec


n’en demandait pas tant pour enflammer l’Etihad Arena. Révolte qui ne permettait toutefois pas à Mous Fall et ses petits camarades de repasser devant avant la fin du troisième quart (57-51).


«OUVRE SCATOLOGIQUE» DE VEZENKOV Monaco ne lâchait rien, ça défendait toujours plus fort (64-51). Avant… une poignée de petites erreurs, notamment de Theis, qui offraient des cartouches à


l’Olympiakos (64-56). Mais l’ASM ne perdait ni le fil, ni ses esprits, et encore moins son talent, à l’image de cette passe dans le dos absolument magique de Mike James pour Jaiteh sous le


cercle (70-58). Lequel James ne donnait pas non plus sa part au chien sur les efforts défensifs. Superstar. L’Olympiakos continuait d’arroser à foison. Y compris Fournier. Et encore plus


Vezenkov, auteur d’une… «_œuvre scatologique_», dixit Ali Traoré, aux commentaires sur _Skweek_. Fournier faisait marcher la respiration artificielle. Un peu. Mais Diallo s’arrachait pour


donner +11 à Monaco avec 2’35 à jouer (72-61). Auteur d’un triple juste avant, Fournier lâchait un lancer en route (72-65). Il se faisait surtout chiper la balle par Okobo, qui offrait un


caviar à Diallo pour un dunk en solo (74-65). 1’59 à jouer. Le goût de la victoire, le goût de la finale. Restait à terminer le travail. Contre de Blossomgame. James à deux points à l’entame


de la dernière minute (76-65). La délivrance (78-68), l’Olympiakos agitant le drapeau blanc pour la dernière possession. «_On est venu pour deux victoires, pas juste une seule. C’est cool,


je suis content qu’on soit en finale, mais ce n’est pas fini_», a lancé l’excellent Mike James au micro du diffuseur, saluant la «_constance_» monégasque. Il en faudra autant dimanche.