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BÉTIS SÉVILLE-CHELSEA : L’ÉCLAIR EZ ABDE, LA FAILLITE COLLECTIVE DES ANDALOUS, LES CINQ MINUTES DE FOLIE DE PALMER... LES TOPS ET LES FLOPS La finale de Ligue Conférence a tenu toutes ses
promesses mais ce sont bien les Blues qui repartent avec le trophée malgré un score en trompe-l’œil (4-1). Publicité Sommaire * Isco, le maestro repart bredouille * Ez Abde, parti trop tôt *
Cole Palmer a tout changé * Madueke à contretemps * Malo Gusto, peu rassurant avant la fenêtre internationale * Le Bétis n’a pas tenu le choc Afficher plus _TOPS_ ISCO, LE MAESTRO REPART
BREDOUILLE Les Andalous ont sans doute cru tenir leur premier grand trophée européen pendant plus d’une heure ce mercredi. Portés par un Isco de gala, ils avaient ouvert le score dès la 9e
minute par Ez Abde, avant de totalement craquer dans la dernière demi-heure (voir plus bas). Le milieu de terrain de 33 ans, 350 matches avec le Real Madrid, a encore de beaux restes et l’a
montré ce soir en faisant avancer son équipe à chaque prise de balle. Il aurait mérité un nouveau trophée, pour l’ensemble de son œuvre. EZ ABDE, PARTI TROP TÔT Servi par Isco d’une passe
aveugle géniale, l’ailier marocain avait parfaitement lancé les siens en logeant sa frappe dans le petit filet de Jorgensen. Remuant sans cesse sur son côté gauche, le Lion de l’Atlas a
poussé Enzo Maresca à remplacer Malo Gusto par son habituel capitaine Reece James à la mi-temps. Il n’a pas eu besoin de s’employer très longtemps puisque Abde s’est blessé dès la 53e
minute. Sans sa créativité, le Bétis a sombré. COLE PALMER A TOUT CHANGÉ Trois buts et trois passes décisives : c’est le bilan (famélique) de Cole Palmer cette année toutes compétitions
confondues. Après un début de saison sur les chapeaux de roues pour l’international anglais, il s’est éteint petit à petit avant de se réveiller au meilleur des moments pour offrir un titre
historique à Chelsea. D’abord à la 65e minute en adressant un centre parfaitement ajusté du pied gauche pour Enzo Fernandez, buteur de la tête. Puis, cinq minutes plus tard, du pied droit
pour le deuxième but signé Nicolas Jackson, très maladroit par ailleurs. Les Sévillans ne s’en sont jamais relevés. > _FLOPS_ MADUEKE À CONTRETEMPS Que de mauvais choix pour Noni Madueke
dans cette finale. Pourtant pétri de talent, l’ailier anglais tarde à atteindre son plein potentiel et son match en est l’illustration. Trop tendre dans les duels (5/13 remportés), imprécis
sur ses centres (0/3), il gâche un 4 contre 2 à 15 minutes du terme en ratant une passe en profondeur qui aurait pu mettre Chelsea à l’abri un peu plus tôt. En 20 minutes, Jadon Sancho,
auteur du but du break, a plus apporté que lui en 90 minutes. MALO GUSTO, PEU RASSURANT AVANT LA FENÊTRE INTERNATIONALE Didier Deschamps lui a fait confiance pour le prochain rassemblement
des Bleus, avec en ligne de mire la demi-finale de Ligue des Nations face à l’Espagne. Ce n’est pas ce soir qu’il a marqué des points. Incapable de stopper un Ez Abde hyperactif, l’ancien
Lyonnais a effectué la plupart de ses interventions à l’arraché. Offensivement, il est resté trop neutre pour relancer des Blues à la peine en première mi-temps. C’est sans doute pour toutes
ces raisons qu’Enzo Maresca à lancer Reece James dès le retour des vestiaires. Pour le résultat que vous connaissez désormais. LE BÉTIS N’A PAS TENU LE CHOC Héroïques contre la Fiorentina
au tour précédent (2-2 après prolongations, 4-3 au cumul des deux matches), les hommes de Manuel Pellegrini manquaient sans doute d’un peu de jus ce soir à la Tarczynski Arena de Wroclaw, en
Pologne. Malgré leur palmarès quasi-vierge sur le plan européen, ils n’ont pas semblé inhibés par l’enjeu en début de match. Au retour des vestiaires, Chelsea et son effectif pléthorique
ont réussi à prendre les devants, avant de remporter ce match sur un score sans doute trop sévère (4-1). Avec quelques ajouts, cette équipe pourrait faire mal l’an prochain en Ligue Europa.
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