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FOOT : «IL A DÉJÀ MONTRÉ SA FORCE ET SON INTELLIGENCE», MARQUINHOS SALUE L’ARRIVÉE D’ANCELOTTI À LA TÊTE DU BRÉSIL L’ancien entraîneur du Real Madrid va faire ses grands débuts avec la
Seleçao jeudi contre l’Équateur. Publicité Le défenseur brésilien Marquinhos, vainqueur de la Ligue des champions avec le Paris SG, a déclaré mardi que l'arrivée de l'Italien Carlo
Ancelotti à la tête de la Seleçao _«redonne de l'espoir»_ aux quintuples champions du monde, qui vivent _«un moment difficile»_ à un an du Mondial 2026. Ancelotti, 65 ans, va faire ses
grands débuts en tant que sélectionneur du Brésil jeudi face à l'Équateur, à Guayaquil, pour le compte de la 15e journée des qualifications sud-américaines pour la Coupe du monde
qu'organiseront l'an prochain le Mexique, le Canada et les États-Unis. _«Ce nouveau départ, cette énergie (...) nous redonne de l'espoir en ce moment difficile»_, a déclaré
Marquinhos lors d'une conférence de presse à Sao Paulo, où la Seleçao s'entraîne depuis lundi avant de s'envoler pour l'Équateur. Le dernier match du Brésil, fin mars, a
tourné à l'humiliation: une raclée 4-1 face à l'Argentine, son rival historique, qui a précipité le limogeage de Dorival Junior et son remplacement par Ancelotti. «DE NOMBREUX
BRÉSILIENS M’ONT DIT QU’ILS ÉTAIENT FIERS DE ME VOIR REPRÉSENTER LE PAYS EN SOULEVANT CE TROPHÉE» Le Brésil est actuellement quatrième des qualifications sud-américaines, à dix points des
leaders argentins, champions du monde en titre. Sa qualification pour le Mondial ne semble pas compromise (l'Amérique du Sud dispose de six places, plus une de barragiste), mais la
Seleçao compte sur Ancelotti pour lui donner un nouvel élan, après avoir accumulé les résultats décevants et les prestations indignes de son rang ces dernières années. _«Il a déjà montré sa
force, ce dont il est capable, son intelligence»_, a affirmé Marquinhos, 31 ans, un des tauliers de l'équipe brésilienne. Le défenseur a notamment loué le pragmatisme et la capacité
d'adaptation de l'ancien entraîneur du Real Madrid, traçant un parallèle entre la transformation récente que lui-même a vécue au PSG et les défis du Brésil, dont le dernier titre
mondial remonte à 2002. > Luis Enrique, l'entraîneur du PSG, a dû s'adapter au départ de stars comme Kylian Mbappé, a observé le capitaine du club parisien, et _«faire avec les
joueurs dont il disposait pour former une équipe»_ qui a finalement remporté la Ligue des Champions, surclassant l'Inter Milan (5-0) en finale samedi dernier à Munich. _«Carlo devra
faire pareil, savoir sur quels joueurs il peut compter et utiliser leurs qualités au service du collectif»_, a-t-il poursuivi. Marquinhos, la voix encore un peu enrouée après les festivités
à Paris, est également revenu sur les heures vécues avec ses coéquipiers au PSG depuis le sacre de Munich. _«C'était un moment merveilleux, (...) de nombreux Brésiliens m'ont dit
qu'ils étaient fiers de me voir représenter le pays en soulevant ce trophée»_, a raconté celui qui est devenu samedi le deuxième Brésilien à soulever la Ligue des champions avec le
brassard de capitaine après le latéral Marcelo, en 2022, avec le Real Madrid.