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CHEF-D’ŒUVRE, DEMBÉLÉ BALLON D’OR, HOMMAGE À SA FILLE DÉCÉDÉE : LES MOTS DE LUIS ENRIQUE APRÈS PSG-INTER Le technicien espagnol du Paris SG s’est confié face aux médias après la victoire en
Ligue des champions aux dépens de l’Inter Milan (5-0) samedi soir. Publicité LE FIGARO. - CETTE VICTOIRE DU PSG EST-ELLE UN CHEF-D’ŒUVRE ? LUIS ENRIQUE. - Il y a tellement de tensions autour
de ce match que je ne sais pas si on peut le définir ainsi. Nous avons tenté de trouver un état (mental) qui n’était pas au-dessus du degré de motivation nécessaire. Mon équipe a été
exceptionnelle. Dembélé a pressé Sommer et les défenseurs centraux qui n’avaient pas le temps de réfléchir et de trouver leurs joueurs. Aussi, nous avons été réalistes avec nos buts. C’était
un grand match que je dois revoir encore. QUE REPRÉSENTE CE TROPHÉE POUR VOUS 10 ANS APRÈS CELUI DU BARÇA ? Le simple fait d’être en finale est très particulier. Dans notre cas, c’est très
important. Le jour où je suis arrivé au Campus PSG, j’ai dit que mon objectif à Paris était de gagner des trophées importants. Le seul trophée qu’il manquait au PSG c’était la Ligue des
champions. Nous voulons être ambitieux et continuer à gagner des trophées. C’est beau de rendre heureux des gens que l’on ne connaît pas. Je suis très heureux ce soir (samedi). Tout le monde
parle du Ballon d’Or et je le donnerais à Ousmane Dembélé pour son attitude défensive. Ce soir et toute la saison, il a été exceptionnel dans ce secteur de jeu en plus de marquer des buts.
PSG-Inter Milan : les plus belles photos de la finale de la Ligue des champions Accéder au diaporama (21) QUELLES SONT VOS ÉMOTIONS APRÈS CE SUCCÈS HISTORIQUE ? Un entraîneur doit contrôler
ses émotions tout le temps car sinon tu ne peux pas aider ton équipe. Le staff, moi, les joueurs, avons préparé cette finale de manière calme. Gagner la C1 pour la première fois est très
important pour le club et les supporters. Il faut profiter de cela. On ne gagne pas tout le temps dans le football et dans la vie… Je voudrais vraiment faire l’éloge de l’Inter Milan et de
leur staff qui sont restés là lors de la remise des trophées. Il faut montrer du respect pour l’adversaire et ils l’ont fait alors que c’était douloureux. Bravo à eux. QU’AVEZ-VOUS RESSENTI
APRÈS LA BANDEROLE POUR VOTRE FILLE DE LA PART DES SUPPORTERS ? C’était très émouvant (il a perdu sa fille Xana). Ce tifo et ce détail, ce à quoi ont pensé les supporters pour ma famille… je
n’ai pas besoin de gagner des matches pour penser à ma fille. Je la sens présente aussi quand on perd. Avec ma famille, on veut sortir le positif de cette situation négative. Mais je n’ai
pas besoin de trophée pour penser à elle. À QUELLE PLACE SITUEZ-VOUS LA COUPE DU MONDE DES CLUBS (14 JUIN-13 JUILLET 2025) ? C’est une compétition incroyable. Le titre est important. Voir
jouer les meilleures équipes du monde tous les quatre ans, je pense que ce sera une référence. Peut-être pas dès la première édition. On veut remporter le 5e trophée de notre saison (Ligue
des champions, Ligue 1, Coupe de France, Trophée des champions).