Psg-inter milan : première, compo, ballon d’or… cinq questions avant la grande finale

Psg-inter milan : première, compo, ballon d’or… cinq questions avant la grande finale

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PSG-INTER MILAN : PREMIÈRE, COMPO, BALLON D’OR… CINQ QUESTIONS AVANT LA GRANDE FINALE DÉCRYPTAGE – Tout ce qu’il faut savoir avant la finale de Ligue des champions entre le Paris-SG et


l’Inter Milan, ce samedi, à Munich. Publicité La lutte finale. Le Paris Saint-Germain défie l’Inter Milan en finale de la Ligue des champions ce samedi (21h), à l’Allianz Arena de Munich,


l’antre du Bayern. Comme à l’accoutumée, _Canal+_ diffusera l’événement. Le match sera également à suivre en clair sur _M6_ et en direct commenté sur notre site. _Le Figaro_ a par ailleurs


dépêché deux envoyés spéciaux en Bavière. PSG-INTER, QUEL HISTORIQUE ? Aucun. Le néant. Ce sera une grande première. En tout cas en match officiel. En amical, les Intéristes ont affronté les


Parisiens à six reprises, la dernière confrontation datant de 2023, à Tokyo, avec une victoire 2-1 des Italiens malgré l’ouverture du score de Vitinha à l’heure de jeu. À noter que 13


joueurs ont porté les couleurs des deux clubs, Jocelyn Angloma, Zoumana Camara, Benoit Cauet, Stéphane Dalmat, Youri Djorkaeff, Zlatan Ibrahimovic, Mauro Icardi, Maxwell, Rafinha, Milan


Skriniar, Thiago Motta, Vampeta et un certain Achraf Hakimi. «_C’est spécial de jouer en finale face à une équipe qui est dans mon cœur, un club au sein duquel j’ai passé de beaux moments.


Je serai content de revoir d’anciens coéquipiers_», a indiqué le Marocain, qui a passé deux ans à San Siro (2019-21) avant de rejoindre les bords de la Seine. Le club de la capitale a


évidemment affronté d’autres clubs italiens dans son histoire, notamment la Juventus Turin (10 matchs) et l’AC Milan (6), mais aussi Naples (4), Parme (2), Brescia (2) et l’Atalanta (1). De


bons… et de moins bons souvenirs. Le dernier (et le seul) club français à avoir sorti l’Inter Milan en coupe d’Europe ? L’OM, en huitièmes de C1, en 2012 (1-0, 2-1). QUEL PARCOURS POUR LES


DEUX ÉQUIPES ? Avec quatre petits points après les cinq premières journées, et trois défaites le PSG n’en menait pas large avant d’aborder les trois derniers matchs de phase de ligue. Trois


victoires, dont la remontée fantastique contre Manchester City (4-2). Assez pour décrocher la 15e place au classement et s’offrir un barrage contre Brest (3-0, 7-0). Le tout avant d’écarter


trois clubs anglais, Liverpool (0-1, 1-0 ap et 4-1 tab), Aston Villa (3-1, 2-3) et Arsenal (1-0, 2-1). Cinq défaites au compteur pour les Parisiens. C’est évidemment du jamais vu pour un


finaliste en C1… Les Nerazzurri, eux, n’ont cédé qu’à Leverkusen (1-0) lors d’une phase de ligue qu’ils ont achevé à la quatrième place. Ils ont ensuite sorti Feyenoord (2-0, 2-1) en


huitièmes, le Bayern (2-1, 2-2) en quarts et le Barça (3-3, 4-3 ap) lors d’une demi-finale d’anthologie. QUEL BILAN EN FINALE DE COUPE D’EUROPE ? Le PSG va disputer sa quatrième finale


européenne, pour une victoire. C’était en 1996 face au Rapid Vienne (1-0), en Coupe des Coupes. Les Rouge et Bleu s’étaient inclinés face au Barça (0-1) un après. Pour ce qui est de la C1,


Paris retrouve la finale cinq ans après la première, face au Bayern (0-1), en 2020, dans la bulle de Lisbonne. À noter que le bilan des clubs français en finale de C1 n’est pas reluisant :


sept participations, une victoire. Bonne nouvelle ? Lors des quatre premières finales de C1 disputées à Munich, le vainqueur a remporté sa première Coupe aux grandes oreilles, dont l’OM, en


1993, face à Milan (1-0). Le palmarès européen de l’Inter est plus conséquent, avec trois victoires (1964, 1965, 2010) et trois défaites (1967, 1972, 2023) en finale de C1. Le club lombard a


aussi disputé cinq finales de Coupe de l’UEFA/Ligue Europa, pour trois succès (1991, 1994, 1998) et deux revers (1997, 2020). QUEL 11 POUR LE PARIS-SG ? Pas de surprise à attendre du côté


de Luis Enrique, que ce soit en termes de philosophie de jeu ou de 11 de départ. Lauréat de la Ligue des champions en tant qu’entraîneur à la tête du Barça, en 2015, le coach espagnol


dispose d’un effectif au grand complet. Il devrait donc aligner un 11 avec l’ex-Milanais Gigio Donnarumma dans les buts, Achraf Hakimi, Marquinhos, Willian Pacho et Nuno Mendes derrière,


Joao Neves, Vitinha et Fabian Ruiz au milieu, Ousmane Dembélé et Khvicha Kvaratskhelia devant. Il n’y a qu’une interrogation, elle concerne le dernier poste offensif : Bradley Barcola - en


forme et auteur d’une sortie remarqués contre Reims en finale de Coupe de France (3-0) samedi dernier - ou Désiré Doué ? Côté Inter, il y avait deux interrogations au sujet de Lautaro


Martinez et Benjamin Pavard. Les deux ont participé à la séance de vendredi avec le 11 des titulaires. Feu vert. Outre Pavard, un deuxième Français attendu dans l’équipe de départ de


l’Inter, Marcus Thuram. Il devrait donc y avoir autant de joueurs tricolores de chaque côté, au moins en ce qui concerne les équipes au coup d’envoi. UNE FINALE DÉCISIVE POUR L’ATTRIBUTION


DU BALLON D’OR ? Sans doute. Surtout si le PSG l’emporte. Dans ce cas, Ousmane Dembélé aurait un boulevard. Le cas échéant, son seul rival se nommerait peut-être… Gianluigi Donnarumma.


Surtout si le portier italien était aussi en vue en finale que lors des tours précédents. Le héros des qualifications contre Liverpool, Aston Villa et Arsenal, c’est lui. Rappelons qu’un


seul gardien a obtenu la plus prestigieuse distinction individuelle jusqu’ici, Lev Yachine, en 1963. À l’image du trophée UNFP récompensant le meilleur joueur de Ligue 1, les buts et les


paillettes donnent un avantage certain à Dembélé par rapport à Achraf Hakimi, le Parisien le plus régulier sur la saison entière. En cas de défaite parisienne, rien ne va plus, faites vos


jeux. Le mieux placé côté Inter se nomme Lautaro Martinez, plus que les Italiens Alessandro Bastoni et Nicolo Barella ou le Néerlandais Denzel Dumfries. Dembélé pourrait toutefois continuer


de croire en ses chances, comme les Barcelonais Raphinha et Lamine Yamal. A priori, Mo Salah est hors-course en raison de la sortie de piste prématurée des Reds en C1, en huitièmes de finale


et contre... le Paris Saint-Germain, mais certains votants pourraient valoriser ses stats et son titre de champion d’Angleterre. Des garçons comme Kylian Mbappé, Jude Bellingham, Vinicius


(Real), Harry Kane (Bayern), Robert Lewandowski, Pedri (Barça) ou Bukayo Saka (Arsenal) n’ont aucune chance.