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PSG-INTER MILAN : SOURIRES PUIS SÉRIEUX, NAK AUX PREMIÈRES LOGES… _LE FIGARO_ A SUIVI LE DERNIER ENTRAÎNEMENT PARISIEN AVANT LA FINALE Les champions de France ont travaillé pendant une heure
devant les yeux des journalistes vendredi, à l’Allianz Arena, à la veille de la finale de Ligue des champions. Publicité _« Rapido, rapido »_. Dans la joie et la bonne humeur, Luis Enrique
appelait les derniers de ses joueurs à entrer sur la pelouse de l’Allianz Arena ce vendredi, sur les coups de 19h. Au menu, la dernière séance de la saison, la dernière avant d’affronter
l’Inter Milan samedi (21h), en finale de Ligue des champions. Une séance intégralement ouverte aux médias, protocole UEFA d’avant finale oblige. D’ordinaire, les yeux des journalistes ne
sont autorisés que pendant le premier quart d’heure en veille de match de C1. Dans les tribunes, des nuées de journalistes en provenance des quatre coins de la planète, quelques gamins
invités pour l’occasion aussi. Au bord de la pelouse, les caméras des diffuseurs, les consultant, à l’image de Luis Fernandez, des influenceurs, des reproductions plus vraies que nature de
la Coupe aux grandes oreilles mais aussi le conseiller sportif parisien, Luis Campos, aux côtes du président Nasser Al-Khelaifi, comme toujours avant un match de C1. BARCOLA OU DOUÉ ? Sans
surprise, le groupe était au grand complet sur le pré du Bayern, avec _«Kvara»_, qui a repris le travail mardi avec le reste du groupe après avoir déclaré forfait pour la finale de Coupe de
France pour cause de maux de tête. Avec Presnel Kimpembe aussi. Contrairement au Georgien, le Titi ne devrait toutefois pas jouer samedi… Après 15 minutes inaugurales d’échauffement et de
toro, avec de grands sourires, du chambrage, alors qu’un hélicoptère balayait le ciel, le staff démarrait des exercices avec ballon. Trois équipes, pas de gardien, seulement un tiers du
terrain utilisé, que de la possession et du pressing. Pas la peine d’attendre de mise en place qui donnerait des indications sur le 11 pour samedi, pas le genre de la maison. Lucho travaille
sur le modèle du contrôle continu. D’ailleurs, le 11 est connu. Un doute sur le dernier poste offensif, avec Ousmane Dembele et Kvara : Bradley Barcola ou Désiré Doué ? Pour le reste, on
sait. Toujours est-il que les sourires du début de la séance laissaient place à la sueur et au sérieux. Fini la rigolade. Il y a un temps pour tout. Contacts, passes appuyées,
encouragements… Et Luis Enrique attentif, au niveau du terrain cette fois et pas sur le promontoire habituel qu’il utilise à Poissy. Pause fraîcheur. Il faut dire que la température est
estivale en Bavière. L’occasion pour Luis Enrique de glisser quelques mots à Joâo Névés. Lequel Névés essayait de se mesurer à Doué aux jongles. Peine perdue. La tête de Boli, Deschamps aux
anges, Tapie et Berlusconi... OM-Milan, une soirée de légende en images Accéder au diaporama (17) SOURIRE ET BONNE HUMEUR Place à un exercice encore plus ludique, avec les gardiens cette
fois - ils se sont relayés tous les trois - et des membres du staff dans le rôle des défenseurs au début : centres et tirs, puis remise du joueur qui n’avait pas tiré pour un frappeur en
retrait. Pas un bruit, sinon des _«allez»_ et des _«vamos»_. Pas beaucoup de réussite non plus, et pas seulement à cause de grandes performances des gardiens… > Dernier quart d’heure,
dernier exercice. Tous les joueurs assis autour de la surface de réparation. Un par un, ils étaient servis à l’entrée de la surface par Matfey Safonov pour tenter de tromper Arnau Tenas.
Gigio Donnarumma, lui, était assis avec les joueurs de champ, en détente. Safonov et Tenas, eux, changeaient de rôle, tandis que Donnarumma était le premier à s’éclipser, après 50 minutes de
séance, après avoir plaisanté avec Campos. Viti et Névés, eux, échangeaient quelques ballons à l’écart du groupe alors que Dembele et Marquinhos s’écartaient du reste du groupe à leur tour,
eux qui allaient accompagner Luis Enrique en conférence de presse. Kvara filait à son tour. Retour de la bonne humeur à l’issue de cette séance sérieuse et légère à la fois. Le grand
rendez-vous, c’est samedi soir. Pas la peine de se cramer inutilement. Pas question non plus d’apprendre quoi que ce soit aux joueurs. Luis Enrique a eu toute la saison pour planter ses
graines. Samedi, il sera temps de récolter les fruits… ou pas. Le terrain va parler.