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TOP 14 : CASTRES FRAPPE FORT, «FINALE» ENTRE LA ROCHELLE ET PAU, FIN DE SÉRIE POUR LE RACING... LES TOPS/FLOPS DU MULTIPLEX Samedi, le multiplex de la 25e journée du championnat a rendu son
verdict. Découvrez ce qui a plu... et déplu à la rédaction du _Figaro_. Publicité Sommaire * Le CO a tapé du poing sur la table * La Section Paloise et le Stade Rochelais ne lâchent rien *
Émilien Gailleton porte Pau * Les adieux (réussis) d’Henry Chavancy et de Julien Dumora * Le Racing à l’image de sa désespérante saison * Vannes n’a pas fait le poids... * ... Bayonne non
plus * Grégory Alldritt inquiète Afficher plus TOPS LE CO A TAPÉ DU POING SUR LA TABLE Le duel entre le Castres Olympique et l’Aviron Bayonnais était attendu en vue des phases finales. Il
n’en a rien été. Les Basques ont été balayés par les Tarnais (33-3), cumulant quatre essais à zéro, avec le bonus offensif en poche. Une solide et incisive prestation des joueurs de Xavier
Sadourny, qui ont montré leur appétit en vue des barrages, en enchaînant une seconde victoire à domicile après celle face à Clermont la semaine dernière (34-29). Les Castrais alignent douze
succès sur treize possibles à Pierre-Fabre lors de cet exercice 2024-2025. Une nouvelle fois cette saison, il faudra compter, jusqu’au bout, sur le CO. LA SECTION PALOISE ET LE STADE
ROCHELAIS NE LÂCHENT RIEN Les Béarnais se savaient en danger à La Rabine. Ces derniers ont montré les dents. Et de belle manière. Les hommes de Sébastien Piqueronies ont réalisé un festival
offensif face à Vannes (26-52), ponctué par sept essais, dont l’ultime de Thomas Souverbie, à l’issue des dernières secondes de la rencontre (80e+2), synonyme de bonus offensif. Grâce à ce
probant succès, les Palois conservent leur infime chance de qualification directe pour les barrages du championnat, comme La Rochelle, qui a également fait le travail samedi face à Perpignan
(38-15). Les choses sont bien faites : Béarnais et Maritimes vont croiser le fer le week-end prochain, avec, à la clef, un possible billet pour les phases finales du championnat. ÉMILIEN
GAILLETON PORTE PAU Homme fort de l’impressionnante victoire de la Section en Bretagne, le centre international a signé un doublé capital (16e, 56e) afin de garder intact les espoirs de
barrages de son équipe. Bien chaperonné par l’intenable Théo Attissogbe - auteur également d’un essai (65e) à Vannes -, le Palois confirme les attentes placées en lui, après les saisons
dernières où il s’est révélé aux yeux de tous. LES ADIEUX (RÉUSSIS) D’HENRY CHAVANCY ET DE JULIEN DUMORA C’étaient leurs «dernières» à domicile. Face à Montpellier, le premier s’en est allé
d’un dernier essai devant son public, dès l’entame de match (2e). Quelques minutes auparavant, le centre francilien a eu le droit à une belle haie d’honneur avant de pénétrer sur la pelouse
de Paris La Défense Arena, avant d’être célébré par les supporters ciel-et-blanc à l’issue du coup de sifflet final. Même son de cloche du côté de l’arrière tarnais, auteur d’une solide
prestation, à 37 ans également, pour son dernier match à Pierre-Fabre. > > FLOPS LE RACING À L’IMAGE DE SA DÉSESPÉRANTE SAISON Une équipe incompréhensible. Alors que les Racingmen
ont (quasiment) toujours eu le match en main, ces derniers ont, comme à leur fâcheuse habitude, trouvé le moyen de se faire renverser dans les toutes dernières secondes de la partie, alors
que Montpellier était réduit à quatorze depuis déjà quarante minutes ! Pour la première fois depuis 15 ans, le club francilien ne sera pas au rendez-vous des phases finales du Top 14. Une
fin de série symptomatique d’une saison à oublier pour les hommes de Patrice Collazo. Entre la lutte pour le maintien, les départs de Stuart Lancaster et de Laurent Travers et son
inconstance chronique, le Racing réalise une saison pénible à tous les étages. Et vivement qu’elle se termine... > VANNES N’A PAS FAIT LE POIDS... Les Bretons se savaient avec le couteau
entre les dents pour la réception de Pau. Malgré un bel état d’esprit, les Vannetais ont été étrillés par les Palois. Suite à cette lourde débâcle, les hommes de Jean-Noël Spitzer n’ont
plus leur destin en main. La semaine prochaine, pour la dernière journée du championnat, les pensionnaires de La Rabine vont se déplacer sur la pelouse de l’Union Bordeaux-Bègles, championne
d’Europe en titre. Autrement dit, les jeux sont (quasiment) faits. Un exploit en Gironde ne suffirait même pas. Le RCV est au bord du gouffre. ... BAYONNE NON PLUS Face à Castres, dans une
partie qui sentait à plein nez les phases finales, les Basques ont été très décevants. Impuissants et peu inspirés, les Bayonnais ont paru vite résignés, incapables de réagir face à un
Castres Olympique en totale gestion. Même si les joueurs de Grégory Patat ont encore de grandes chances de rallier les barrages, ces derniers devront proposer autre chose pour espérer aller
plus loin. GRÉGORY ALLDRITT INQUIÈTE La (très) mauvaise nouvelle côté rochelais. Sorti en début de match contre Perpignan, touché au genou gauche sur un contact avec Posolo Tuilagi, le
capitaine maritime inquiète. L’international français a été pris en charge au bord du terrain par les soigneurs, avec une poche de glace sur le genou. Pas de très bon augure pour la «finale»
face à la Section Paloise. > >