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ROLAND-GARROS : «ON N’INTERDIRA PAS AUX GENS DE REGARDER LEURS TÉLÉPHONES PENDANT LA FINALE DU PSG», SOURIT MAURESMO La directrice de Roland-Garros a procédé à un point d’étape après des
premiers jours d’un tournoi bien lancé. Publicité Les hommages à Rafael Nadal, Caroline Garcia, Richard Gasquet et Nicolas Mahut ont marqué la première semaine à Roland-Garros, comme les
surprises du tennis féminin français. La finale de la Ligue des Champions se profile, le Parc des Princes (à guichets fermés) vibrera, samedi, à quelques centaines de mètres de
Roland-Garros, l’occasion pour la directrice du tournoi de promener son regard sur l’actualité du tournoi. ROLAND-GARROS À L’HEURE DE LA LIGUE DES CHAMPIONS : _«Cela ne change pas énormément
de choses pour nous. On vit notre tournoi, on est content de voir que le PSG est en finale, on espère que cela va rouler pour eux. On est dans notre truc, on fait le job. On aura 15.000
personnes demain soir pour voir du tennis, on va essayer de leur proposer le meilleur programme possible. (…) Peut-on interdire à quelqu’un de cliquer sur son téléphone ? Je ne suis pas sûr.
On est, comme d’habitude, en toutes circonstances, très vigilants. On n’interdira pas aux gens de regarder leurs téléphones, de suivre le score, quand il y a un but ou pas. Il ne va pas
avoir dix, vingt ou trente buts… Si ça perturbe une ou deux fois le match (de session nocturne, samedi soir), on vivra avec.»_ SÉCURITÉ AUTOUR DE LA SOIRÉE DE LIGUE DES CHAMPIONS : _«La
ligne 9 du métro sera bien ouverte pendant tout le week-end, c’est pour eux et pour nous, une bonne nouvelle, ce qui va permettre aux gens à Roland-Garros et au Parc de pouvoir venir et
repartir dans de bonnes conditions. Tout ce qui se passe autour du stade Roland-Garros, ce sont des équipes de la Préfecture de police de Paris qui vont gérer, ont tout verrouillé. Nous, on
gère dans le stade et on essaie aux abords proches aussi mais tout ce qui est hors stade, c’est la Préfecture de police qui est en charge de cela.»_ TENNIS FÉMININ FRANÇAIS : _«Si on se
replonge une semaine en arrière, c’était compliqué pour le tennis féminin français. Il y a toujours une réflexion de la Fédération française, Gilles (Moretton, le président de la FFT) a mis
en place un plan de réflexion pour la refonte de la filière féminine mais ça fait plaisir de voir qu’au-delà de ça, de ce constat de classement puisque c’était le sujet de dire qu’il n’y
avait qu’une seule joueuse française dans les 100, il y a deux joueuses qui se sont extirpées de ces 2 premiers tours (Loïs Boisson et Elsa Jacquemot) et qu’elles vont s’affronter, qu’il y
en aura une en 8es de finale, c’est une bonne chose pour le tennis féminin en France.»_ L’ABSENCE DES FEMMES DE LA PROGRAMMATION DES MATCHES EN SOIRÉE : _«Notre système d’avoir un match
unique le soir n’a pas changé. Le temps potentiel de jeu est évidemment pris en compte. On doit le prendre en compte par rapport aux 15.000 personnes qui sont dans le stade pour le match du
soir. Et comme les matches d’hommes se jouent au meilleur des 5 manches, il y a 3 sets minimum, c’est compliqué pour nous de faire autrement.»_ DÉBORDEMENTS DE SUPPORTERS : _«Si ça arrive,
ce ne sont pas des choses qui sont acceptables. Si c’est pendant un match, le joueur doit aller voir l’arbitre. Pour le cas de Kecmanovic, il n’a eu aucune interaction avec l’arbitre, à
aucun moment il est allé voir l’arbitre pour dire j’ai été insulté ou on m’a craché dessus puisque c’est ce qu’il a déclaré dans la presse. Si on nous rapporte des incidents comme ça, la
personne dégage et on n’aura aucune tolérance pour ce genre de comportements. C’est chaud, on voit que les gens on envie de participer, ils donnent de la voix, encouragent mais là on ne nous
a rien rapporté.»_ _Propos recueillis en conférence de presse_