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De retour aux beaux jours, ces poudres cuivrées donnent l’illusion d’un hâle de plein air et annoncent les échappées de l’été. Publicité _Gabrielle __Chanel_ _ est une des premières adeptes
du bronzage, du temps passé au soleil, au plein air en général. Elle démontre à elle seule qu’être active et sportive est amusant, agréable, infiniment plaisant _», écrit Natasha A. Fraser
dans le beau livre _Chanel. L’allure du maquillage_ (Thames & Hudson). Dans les années 1920, les élégantes découvrent alors le bronzage, et les publicités les invitent déjà «_ à se
livrer aux rayons pour en ramener une nouvelle séduction _» (Helena Rubinstein). L’idéal passe au mordoré, et le maquillage est lui-même repensé sous ce prisme. Toujours avant-gardiste, Coco
Chanel lance une collection Tan pour L’Été, en 1932, avec une poudre qui justement donne un teint hâlé, comme après un bain de soleil. > Découvrez l’intégralité de F, Art de vivre
Depuis un siècle, la bonne mine et les pommettes dorées sont ainsi devenues la norme de nos étés. Quitte à les mimer en balayant sur la peau quelques pigments bronzants. Guerlain propose «_
le soleil même à l’ombre_ » grâce à la Terracotta – devenue son best-seller depuis 1984. Les maquilleurs recommandent, invariablement, d’appliquer ces poudres sur les zones du visage
touchées par les rayons – soit les bombés que sont le front, l’arête du nez et le haut des pommettes. Et si elles deviennent chaque saison toujours plus hydratantes et soyeuses pour la peau,
on aime à les choisir pour leurs motifs pensés à la manière de tableaux miniatures. Cette année, l’éclat s’affiche donc graphique chez Giorgio Armani et logotypé chez Prada, façon toile de
Jouy stylisée chez Dior, et même en touches impressionnistes chez Guerlain.